Be : 4 Sena teers £nregistrement de 2eme classe 0046. Vol. 7 No. 22 SOLEIL de colombie LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE—BRITANNIQUE om eee “Vendredi 27 Septembre 1974 20 CONGRES CONJOINT, ~@ Quebec piaiMeenphy fess ‘oles Hebdos. du Canada De gauche 4 droite: M. Claude Gagné, directeur penéial des congrés pour les Hebdos du Canada ; M. Roméo Bédard, du service socio-culturel au _ Secrétariat d’Etat, 4 Ottawa, et M. Allan D. Black, ex-président - _ British Columbia. Community. Newepepe Association _ de la °B.C. Community Newspapers par André Piolat Pour la premiére fois dans leur histoire, 1’Association des Hebdos du Canada fran- a gais et la British Columbia Community Newspaper As- sociation, tenaient conjoin- _tement, du 19 au 21 septem- bre, 4 1’Hdtel Hilton de la ville de Québec, leur congrés ~annuel. - C’est au cours du Congrés des Hebdos, tenu 4 Vancou- “ver germa l’idée d’un congrés Vannée derniére, que conjoint des deux associa- tions au Québec et c’est gra- ce A la généreuse coopéra- tion du Secrétariat d.’Etat - que cette rencontre put se 'réaliser. Pour la plupart des quel- ~ que trente délégués de - la B.C. Community Newspaper © bons latins, ignorent Association - presque. tous - accompagnés de leurs épou- _ ses - venus des quatre coins de la Colombie, c’était leur premiére rencontre avec la population du Québec. -Partis de Vancouver par a- -vion le matin du 18 septem- _ bre, les délégués, accompa- _gnés du directeur du Soleil de Colombie, arrivérent 4 _Montréal en pleine heure de - pointe. Le trafic, A cause de la gréve du métro et des au- tobus, allait d’embouteillage en embouteillage, le tout ag- gravé par les piétons qui, en tous - les signaux et traversent les rues otet quand bon leur semble, et les délégués pu- rent se rendre compte pour- quoi 1’on dit que Québec n’est pas une province comme les autres. Aprés un ‘‘coquetel’’ offert par l’une des compagnies de pate A papier dans les ca- veaux des écuries d’Youvil- le, construits en 1747 et rénovés en bar, puis unsou- per au restaurant ‘‘Le Fes- tin du Gouverneur’’, dans une des vieilles poudriéres de l’Ile Ste-Héléne, excel- lent repas servi 4 la mode du temps du Gouverneur, le Comte de Frontenac, et é- gayé par la voix mélodieuse du ténor Georges Coulombe, - avis au Secrétaire d’Etat qui recherche des artistes pour les tournées transcana- diennes - les délégués rega- gnérent 1’Hotel Mont Royal, pour en repartir le lende- main matin pour la ville de Québec. Le voyage en autobus, prévu pour permettre aux délégués de voir la campagne québé- coise, fut effectué en lon- geant la Rive Nord du St- Laurent, sur l’ancien chemin ~ du Roi. A Trois-Riviéres, le groupe fut regu 4 un autre *€coquetel’’ 4 1’Hdtel de Vil- le par le Maire suppléant. Aprés un excellent déjeuner au Club du Golf trifluvien ‘*Le Metaberoutin’’, le grou- pe arréta 4 Cap de la Made- leine pour se dégourdir les .jambes et visiter le fameux sanctuaire. A l’arrivée A 1’?Hdtel Qué- bec Hilton, un vin et fromage permit aux deux groupes de fraterniser et de faire connaissance. . Si durant les deux jours des congrés, cha- cun travailla séparément, é- tant donné la difference des langues, les déjeuners, df- ners et soirées récréatives furent des occasions pour les délégués de discuter de leurs problémes journalistiques, lesquels, apparemment, sont les mémes dans les deux lan- gues. Les Congrés se terminé- rent par des élections, la B.C. Community Newspaper Association choisissant M. JF. Traff du 100 Mile House Free Press, comme prési- dent et les Hebdos du Cana- da frangais confiant leur présidence A M. Gaston Vachon, du ‘‘Progrés-Di- manche’’ de Chicoutimi. _Devant le succés retentis- sant de ce premier congrés conjoint, les délégués des deux associations étaient u- nanimes A ce que cela se _répéte et que des démar- ches soient entamées pour ‘un prochain congrés con- joint 4 Vancouver en 1978 avec une invitation 4 1’As- sociation Nationale des Hebdos anglais du. Canada et au Syndicat des journaux communautaires de France a se joindre 4 cette réunion. - LA ‘Y’ LODGE par Serge Frechette, directeur du ‘*Y’’ Lodge Plus de 15,000 jeunes iti- nérants ont bénéficié des services de logement of- ferts par le Centre de ré- férence situé dans la rue Georgia. Ce centre dirigeait les jeunes vers certaines auberges de jeunesse. Cel- le du Y.M.C.A. a _ abrité plus de 4,500 jeunes au cours de 1’été. Le ‘*Y’? Lodge (auberge du YMCA) était le seul endroit dont la majorité des em- ployés étaient francophones, donc bilingues. Une auberge est une orga- nisation temporaire, qui loge et nourrit ses clients pour UN Dollar ($1.00) par jour et par personne. Nos. clients se distinguent par la seule étiquette de voyageurs. Ils viennent- de partout, de l’Europe, del’A- sie mais surtout de l’Est du Canada. La majorité sont des étu- diants et des professeurs 4 la recherche de nouveauté. Pour eux, ils savent fort bien ce qu’est le Canada et la plupart en comprennent sa beauté et son étendue. Il est simple de concevoir que, pour un dollar, vous ne pouvez pas rester dans un hdtel et c’est pourquoi les auberges de jeunesse uti- lisent généralement les lo- caux des écoles. Grace 4 l’appui de 3 niveaux gouver- nementaux, fédéral, provin- cial et municipal, les res- ponsables peuvent subvenir au codt du loyer et de la nourriture. Certaines auberges fonc- tionnent suivant le principe NOUVEAU QUOTIDIEN FRANCAIS A MONCTON MONCTON- Québécor, une compagnie québécoise de publication, elle publiera un quotidien d’expression francaise : Journal de 1’Acadie, a Moncton, au début d’octo- bre. Le Journal de l’Acadie se- ra un quotidien du matin dis- tribué au Nouveau-Bruns- wick et dans le nord-est du ‘Québec et des Etats-Unis. Le président du Québécor, M. Pierre Péladeau, a an- noncé lors d’une conférence de presse que le journal pa- raftra d’abord six jours par semaine, du lundiausamedi, et qu’une édition du dimanche a annoncé qu’. sera peut-étre ajoutée plus tard. Il présentera surtout des: nouvelles locales et les nou- velles du sport et, selon les espoirs du président, le tirage devrait étre de 25,000 quelques mois aprés sa fon- dation. q La société, qui posséde dé- ja plusieurs hebdomadaires au Canada et aux Etats-Unis, tentera également d’acheter le quotidien l’Evangéline, qui est le seul quotidien franco- phone de cette région. Le vice-président exécutif de Gesion Atlantique, qui publie l’Evangéline, M. A- lyre Cormier, s’est abstenu de tout commentaire. ap aes ated a, os