ee enna eaennere” Won M. Poitras est décédé le 26 novembre. Ses funérail- les furent célébrées le mer- credi suivant, 29 novembre, en l’église St-Sacrement,par le R.P. Henri Meek, s.s.s., Curé. Voici la bréve homélie que le Pére Curé prononga au cours des_ funérailles *‘Nous sommes réunis ce matin pour honorer la mé- moire de celui qui fut un pére, un époux, un ami tou- jours fidéle. A son épouse et A ses enfants nous ex- primons nos trés vives et sincéres condoléances. *‘Monsieur POITRAS nous a quittés aprés une longue et laborieuse carriére. Il était dans sa 90e année. Il nous laisse un exemple de fidélité qui restera une ins- piration pour sa famille et pour tous ceux qui ont eu le bonheur de le connaftre. Tout au long d’une vie qui eut, avec ses joies, des épreu- ves nombreuses, M. Poitras resta fidéle 4 sa famille, fi- déle A ses obligations, mais surtout fidéle A Dieu, dans une foi qui ne faiblit ja- mais, méme dans les cir- stances les plus diffi- **M. Poitras nous laisse le souvenir d’unhomme serein, charitable, ouvert, admira- blement renseigné et lucide jusqu’aux derniers moments de sa vie. ‘*Nous vénérons en lui un ionnier de notre humble aroisse. Pour tout ce qui ntéressait notre église, il était d’une disponibilité qui e s’est jamais démentie. Il avait dépassé les 80 ans, et, ncore nous faisions appel t jamais il ne nous arefusé i son temps, ni son dévoue- ent. “Nous partageons frater- nellement la perte que res- sent sa famille, nous prions Dieu de la consoler... Nous sommes invités A méditer sur le mystére et sur la valeur de notre mort dans le Seigneur. Tous, dans la foi, nous nous acheminons vers le grand rendez-vous, od notre ami vient de ren- contrer le Dieu qu’il a servi sur la terre. Que Dieu nous aide A comprendre la mer- veilleuse grandeur de notre vie, quand elle est éclairée par la lumiére de 1’éter- nité... La messe que nous offrons pour M. Poitras re- nouvelle pour nous le sacri- [fice du Seigneur qui nous a ouvert, par sa mort, les portes de la vraie vie...’ M. Alphonse POITRAS na- quit le 29 avril 1883, a Mont-Louis, dans le Comté de Gaspé, au Québec. Quand. il avait l’Age de 9 ans, ses parents émigrérent 4Salem, Mass., od il fit ses études. Il s’engagea ensuite dans la ses remarquables talents, © Patt ctinte a ai a lia ce VI, LE SOLEIL, 5 JANVIER 1972 marine marchande améri- caine, ce qui lui valut de visiter presque tous les continents et un grand nom— bre de pays. Le 16 juin 1908, il épousa Antoinette LABRIE, a Cap- Chat, Québec. A partir de ce temps-1a, il s’occupa sur- tout de la construction de moulins A scie. C’esten 1916 qu’il vint s’établir en Al- berta, &4 Edmonton d’abord, puis 4 St-Paul, ot ilse mane avec succés dans a construction de maisons. En décembre 1941, les Poi- tras déménagérent en Co- lombie Britannique. Le pre- mier emploi de M. Poitras sur la cdte du Pacifique fut de travailler 4 la construc- tion de navires de trans- port, qui servirent durant la derniére guerre. Une fois la guerre terminée, il re- tourna 4 son ancien métier de charpentier-menuisier. La qualité et le fini de son travail ne tradérent pas 4 lui gagner, 4 Vancouver comme a S§t-Paul, une abondante clientéle, et l’entiére satis- faction et confiance de tous ceux qui l’employérent. Le 23 juillet 1959, M. Poi- tras eut la douleur de per- dre son épouse. Par la suite, il prit sa retraite. Ce qui ne l’empécha pas de rendre, pendant de nombreuses an- nées encore, de précieux services tant 4 la paroisse qu’A ses nombreux amis, qui réclamérent souvent son aide ou ses conseils. Et mal- gré son grand age, jamais il ne refusa de rendre service aussi longtemps qu’il le lui fut possible. En 1962, il @pousa en se- -condes noces, Mme Marie Ladouceur. Outre sa deuxiéme épouse, M. Poitras laissait en mou- rant ses quatre enfants Hénédine (Mme Jules Ther- rien), domiciliée 4 Rich- mond, C.B. ; Gérard, de St-Paul, Alberta ; Estelle (Mme Fernando Vachon), de Richmond, C.B. ; et Ber- nard, d’Edmonton, Alberta ; ainsi que 16 petits-enfants : - Enfants d’Hénédine : Ma- deleine, Jacqueline (Mme Stolz) et Paul. - Enfants de Gérard : Ger- maine (Mme Lehodey), Hé- léne (Mme Thibault), Clau- de, Raymond Hubert, Yvon et Roland. - Enfants d’Estelle : Louise (Mme Badry) et Suzanne. - Enfants de Bernard : Ro- nald, Michel, Elizabeth-An- ne et Bernard. LA CAISSE POPULAIRE SAINT-SACREMENT vous procure un moyen pratique d’économiser assure une parfaite sécurité 4 vos épargnes Raymond BOULIANNE, prés. ; Harry BEAUREGARD, trés. Bureau : Mardi & Vendredi : 9h. AM 4 5h. PM, Samedi : 9 h. 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