Statistiques sur la langue maternelle et la langue parlée G la maison 1996 ette année, Statistique Canada a dévoil€ les résultats du recensement de la population canadienne réalisé en 1996. Tel que le prévoyaient plusieurs observateurs, la population francophone de la Colombie-Britannique a connu une augmentation par rapport 4 1991. Ainsi, le nombre de personnes disant avoir le francais comme langue maternelle encore parlée et comprise a progressé de 9%, passant de 45 270 453 040. En y ajoutant les personnes qui, outre le francais, ont une autre langue maternelle, le total des citoyens et citoyennes de la Colombie- Britannique qui ont mentionné le francais comme langue maternelle est de 60 680. En proportion de la population totale de notre province, les fran- cophones représentent donc 1,6 % de celle-ci. Pour ce qui est des personnes se disant aptes a tenir une conversation dans l'une et l'autre des langues officielles, cest-a-dire les personnes bilingues, leur nombre se chiffre 4 prés de 260 000 soit 6,7 % de la population totale. Des personnes se disant de langue mater- nelle francaise, 72% ont déclaré utiliser anglais le plus souvent a la maison. La Fédération des fran- cophones de la Colombie-Britannique est pru- dente dans l’interprétation qui est faite de cette donnée et évite de tirer des conclusions négatives quant & la vitalité de notre communauté. En effet, a instar de plusieurs personnes qui font des recherches démographiques, nous estimons que le recensement, dans sa forme actuelle, ne pose pas suffisamment de questions pour nous permettre de juger de la vitalité linguistique de notre commu- nauté. A ce sujet, la FFCB a participé, en mars 1998, 4 un symposium sur les données linguistiques organisé par Statistique Canada. Nous avons demandé a cette agence de modifier le question- naire pour le recensement de 2001 afin d’inclure des questions relatives non seulement a la langue parlée a la maison mais aussi dans les loisirs, au tra- vail et dans les médias. De plus, nous souhaitons que Statistique Canada évalue aussi le degré d’uti- lisation de la langue maternelle a la maison. Comité de travail en économie ous l’égide de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique, un comité provincial en développement économique a été mis sur pied 4 ’automne 1997. Depuis la con- sultation générale de 1995, la communauté a confié 4 la FFCB le mandat de s‘assurer que ce secteur vital pour le développement de notre com- munauté soit mieux structuré afin de faire face aux défis du prochain millénaire. Les nouvelles réalités économiques du milieu associatif, le rdle grandissant du secteur privé pour notre communauté, l'importance des secteurs tels que la formation de la main d’ceuvre et les besoins d’adaptation aux nouvelles technolo- gies ont alimenté la réflexion du comité. Celui-ci 15° anniversaire de la Charte canadienne des droits et libertés e 17 avril 1997, a Poccasion du 15¢ anniversaire du rapatriement de la Constitution canadienne et de l’enchassement dans celle-ci de la Charte canadienne des droits et libertés, la FFCB dressait un bilan peu reluisant de l’application intégrale des garanties constitu- tionnelles quelles donnent aux francophones du pays. «En 1982, la Charte est venue inscrire ’égalité du frangais et de l'anglais quant 4 leur usage devant le Parlement et les institutions du gouvernement fédéral. Notre récente véri- fication des services offerts en francais vient confirmer que nous a proposé la création d'une société 4 but non lucratif ayant pour mandat spécifique de promou- voir et de favoriser le développement économique de ensemble des francophones de la province. Adapté aux besoins et aux réalités des francophones dici, l’organisme en question agira dabord pour représenter les intéréts économiques de la communauté auprés de toutes instances susceptibles de collaborer 4 son développement. II assurera aussi la diffusion de toute information de nature 4 favoriser son progrés économique. De plus, il se donnera pour tache de contribuer a l’épanouissement de la communauté d'affaires existante et enfin, il verra 4 promouvoir l’entrepre- nariat chez les francophones. ne pouvons toujours pas conclure que le frangais jouit de droits et priviléges égaux devant les institutions fédérales», déclarait la présidente de la FFCB, M™ Diane Cété. Ainsi, la FFCB demandait au Premier ministre du Canada d’intervenir immédi- atement afin de s’assurer que les institutions fédérales oftrent l'ensemble des services en frangais 1a ot ils sont prévus et de profiter de ses rencontres avec les dirigeants de la Colombie- Britannique pour les amener a respecter l’article 23 de la Charte.