Volume 2 - 8" édition Aout 1999 Pa Le Moustique [ON compagnon de l'aventure. La vie, finalement, tient a trés peu de chose ! Je n'en ai jamais été tant umm persuadé qu'a présent. Un présent qui n'arréte pas de durer. Une angoisse qui ne cesse pas de me déchirer le coeur. La sueur me dégouline du front, me brouille la vue. Des yeux qui me font mal a force de fixer la route, 4 soupeser la volonté de chaque individu qui se succéde devant le pare choc de l'ambulance, a évaluer l'instant ot il cédera, ot le véhicule pourra avancer d'un métre. Et derriére chacun d'eux, une forét de gourdins dressés, un mur de visages noirs crispés aux grands yeux blancs, rageurs, haineux. Si la justice est aveugle et agit en conscience, la colére a mille regards et exécute en aveugle. A présent, c'est décidé. Jamais plus, mais alors jamais plus, je n'aurai d'otite en Afrique. Ai Katana. Le paint Vaw Gogh Suite de l'article des mois de juin et juillet... Il est mort dans la misére. Mais dés le lendemain, des copieurs ont multiplié ses toiles. Parmi eux, peut-étre, le «Dr Gachet», «Le jardin de Daubigny», «Le jardin 4 Auvers»... 3" chapitre : Les jardins a Auvers...Jean Monneret, ancien professeur aux Arts appliqués, souligne ce qui oblige a douter : d'abord un tableau atypique chez Van Gogh, c'est a dire le choix de l'angle, presque vertical, sans ligne d'horizon, est trés inhabituel ; tout comme la netteté des contours ovales ou la souplesse des bordures. Ensuite, il présente des touches pointillistes ; or, Van Gogh a Auvers a abandonné le pointillisme depuis déja deux ans. Enfin, le tableau n'a pas pu étre peint en une seule séance - ce qu'on suppose étre alors le rythme de VanGogh, puisqu'on lui attribue 70 toiles en soixante-dix jours. Jean Monneret l'a démontré en copiant une partie du «Jardin a Auvers». Il a d'abord posé zone A les trois couleurs, ocre, vert et blanc, en une seule séance : elles se sont mélangées ; zone B, il a respecté les temps de séchage (huit jour) : les touches sont distinctes. On peut imaginer que «Le jardin a Auvers» a été inventé a spartit di ifandin de Daubigny» (voir 2° chapitre) et de Souvenir d'un jardin a Etten»- inspiré par Gaugin. Deux toiles qui appartenaient, comme par hasard, a Schuffenecker. (voir 2° ch.) Le «Jardin 4 Auvers» n'est plus une ceuvre d'art, c'est une montagne russe : rarement, on aura vu autant de hauts et de bas. En 1989, pour empécher la toile de quitter le territoire, l'Etat la classe«monument historique». Du coup, mis en vente par la famille Walter en 1992( a venir), le jardin n'atteint plus «que»