hf 2S 2 ~ ’ AS ANKWS eeeewur® VANCOUVER. - Le drame des Sainte-Nitouche de la politique, c’est que nous les jugeoris selon des critéres plus rigoureux que ceux valables pour les simples pécheurs. C’est le cas du Parti Québécois qui s’est baptisé “‘le plus propre de tous les partis” et de M. Net en personne, le premier . ministre René Lévesque. La semaine derniére il y a eu au Québec un probléme a damner un saint: le calen- drier d’une élection partielle qui permettrait au chef libé- ral Claude Ryan de tenter sa chance a l’'Assemblée natio- nale. M. Lévesque a confessé d’un ton badin que selon lui rien ne pressait; on voudrait bien croire, pour beaucoup de raisons, qu'il plaisantait seulement. M. Ryan, vous vous en 2 peut-Stre, fut élu il souvenez y a quelque huit mois pour conduire l’opposition officiel- le au Québec. Le choix du directeur du Devoir, un homme aux idées claires et a Vhonnéteté légendaire, avait transporté d’enthousiasme la plupart des fédéralistes québécois: la cause du Canada avait enfin un chef pour affronter M. Lévesque sur son terrain a l’Assem- blée Nationale. Quelques semaines plus tard, lors de l’élection par- tielle de Notre-Dame - de- Grace, M. Ryan décida de ne pas se présenter immédiate- ment a |’Assemblée. I] vou- lait au préalable réorganiser son parti circonscription par circonscription, démocrati- ser sa caisse électorale et préparer une stratégie a long terme pour gagner le référendum de M. Lévesque. Il s’abstint également a No- tre-Dame-de-Griace parce qu'il savait fort bien que s'il se présentait dans ce comté a forte composante anglo- phone il serait cloué au pilori des agents anglos par M. Lévesque. Aujourd’hui, M. Ryan a réussi — 4 une ou deux choses prés — 4a faire le ménage dans son parti et un de ses collégues en place, M. Zoél Saindon, s’est retiré pour lui permettre de se présenter a Argenteuil, com- té a majorité francophone. Lors de l’épisode Notre- Dame-de-Grace, M. Léves- que nous avait lyriquement fait son grand préche: Il serait “malsain pour notre vie démocratique de laisser les électeurs trop longtemps sans représentant a l'Assem- biée Nationale.” La semaine derniére, M. Ryan a mani- #2 festé son intention de mener Re — ~\ Gh 4 ee eR See ERA DL EN les troupes libérales ragail- lardies a partir d’une cir- conscription politiquement attrayante, et M. Lévesque a changé de ton. Cette fois- ciil a souri en coin, a parlé de laisser passer “quelques ° mois” (pas les semaines pré- cipitées de Notre-Dame-de- Grfce) pour tenir 1’élection, et a décrété que l’hiver n’était pas “la saison idéale” pour des élections. Nous tenons 1a le sérum de vérité de la ‘“‘sainteté” péquiste. Si M. Lévesque est simplement en train de jouer au chat et a la souris, un passe-temps qu'il aime bien, il vient de nous faire une bonne petite blague en guise de cadeau de Noél. Si par contre il est en train de téléphoner qu’il a en fait l’intention de laisser M. Ryan suspendu dans les limbes _ extra-parlementai- res, il truque carrément les cartes. “ Ce n’est pas parce qu'il jette l’'anathéme sur Ottawa, coupable selon lui de repous- ser parfois les élections de 18 mois, qu'il se dédouane. Il nous a trop souvent raconté que les fédéraux étaient irrémédiablement _ pourris, et que ses gars a lui ne com- mettraient jamais de telles bassesses. Les avantages de la pré- sence de M. Ryan 41l’Assem- _ blée Nationale? Enormes: - Pour les libéraux du Québec: Depuis que Robert Bourassa les a entrainés dans sa chute il y a deux ans, ils sont sans téte 4 l'Assem- blée et aspirent 4 se regrou- per sous le panache blanc d'un chef présent a l’appel. Maintenant que la télévision apporte chaque soir dans les foyers les problémes et les personnalités de l’Assem- blée, le moral et l'efficaci- té des libéraux sont a zéro -lorsqu’ils voient leur chef languir dans les coulisses. — Pour le gouvernement du P.Q.: depuis le 15 novem- bre 1976, M. Lévesque et ses collégues ont glissé dans la situation la plus débilitante qui soit pour un gouverne- ment: ils n’ont pas d’adver- saires 4 la Chambre. A quel- ques exceptions prés — l'économiste libéral André Raynauld, par exemple — les membres de l’opposition. ont été des témoins médusés et non des critiques au flair acéré présentant un gouver- nement de rechange et gar- dant les hommes au,qpuvoir sous leur aiguillon. — Pour la “vie démocra- tique” au Québec: M. Léves- que a ouvert le débat-le plus fondamental de l’histoire du Québec et du Canada. Déca- pons le probléme de toute sa pommade et de ses manoeu- vres tactiques et il apparai- tra tout nu: la sécession du Québec de l'ensemble cana- dien. Sans la présence de M. Ryan a l’Assembleée, il ne peut y avoir de vrai débat, seulement un monologue. Personne ne demande a M. Lévesque de faire des | pieds et des mains pour perdre son référendum. Mais le cynisme a ses limites et M. LéveSque les attein- we eeees drait s'il empéchait M. Ryan de présenter la cause du Canada a I’'Assemblée. M. Ryan a peut-étre lui- méme fait des erreurs diffici- lement rattrapables. Il a inexplicablement négligé de se réconcilier avec Raymond Garneau, son rival au leader- ship, ce qui lui cofitera peut- étre trés cher lorsqu’il aura besoin des fantassins “vieux- libéraux” de Garneau lors du référendum (pour 1980 pro- bablement) et des élections (pour 1980. ou 1981). Sauf miracle, un Garneau désen- chanté démissionnera de son siége cette semaine. Il se peut aussi que M. Ryan n’ait pas trés bien mesuré l’'importance de pas- ser fréquemment a la télévi- sion. Ses tournées infati- gables au fin fond du Québec ont mis, il est vrai, un ordre salutaire dans les rouages du parti a tous les niveaux, mais il en paie le prix: nombre de ses propres sup- porters se mettent 4 poser ‘des questions génantes sur son dynamisme. Tout de méme, le parti libéral du Québec revient de loin, et cela grace 4 M. Ryan. Le chef libéral a fait passer leffectif des membres de 93,000 a 125,000 (contre 180,000 pour le P.Q.), a recueilli la somme remar- quable de $1,9. millions (contre $2 millions au P.Q.) en petits dons individuels, et ila pris un départ discret mais solide pour raffiner une option constitutionnelle per- mettant au Québec de rester au sein du Canada. Tout décevant que puisse étre, aux yeux de nombreux fédéralistes au Québec, le départ lent mais sir de M. Ryan, cette entrée en lice sans fracas pourrait méme lui profiter une fois |’ Assem- blée atteinte. Avec son es- prit. aigu et son humour bon ~ enfant (s’il s’y laisse aller ailleurs qu’en privé) M. Ryan fera une excellente téte télévisée, un avocat étincelant et, pour M. Léves- que, un libérateur de l’ennui parlementaire. Dans ces conditions, M. Lévesque peut-il résister longtemps 4 la tentation de donner une date 4 M. Ryan?. Voila une chance, pour le premier ministre — de tels cocktails sont rares de nos jours — de goiter vice et vertu en méme temps. A bdtons rompus par Jean-Claude Arluison Tl devient de plus en plus difficile de croire au Pére Noél. Faisant la tournée des grands magasins, a défaut de celle des grands ducs, |’on n’est pas surpris outre mesure de trouver partout le célébre représen- tant de l'Age d’Or. Chacun sait qu'il posséde le don d’ubiquité. Mais comment expliquer que sa taille et son embonpoint puissent varier d’un magasin a lautre? Jadis, le Pére Noél ne passait sur terre qu'une nuit par an, mais étant victime de l’inflation comme nous tous, il doit maintenant travailler plus d’un mois pour pouvoir maintenir son train de vie. f Le cinéma et surtout la télévision influencent fortement le marché du jouet. Les films Star Wars (La guerre des étoiles) et Jaws (Les dents de la mer) ont inspiré le plus les fabricants. La présence de poupées et de bijoux “Charlie’s Angels” signifie-t-elle que les. fillettes regardent cette lamentable émission? Donny et Mary Osmond ainsi que Sonny et Cher ont été “poupéetisés”, mais René Simard a été oublié... le bilinguisme a encore du chemin a parcourir. Les poupées ont pris de la poitrine, et la chanteuse Cher a été avantagée par le fabricant. D’un coup de baguette magique, des mandarines se sont transfor- mées en melons... #ae DIVRES *** __ Pour vos cadeaux de Noél : OFFREZ des LIVRES EN FRANCAIS Livres pour enfants, bandes dessinées -cartonnées, en couleurs. De 50c. 2 $2.50 Livres variés. Romans policiers et d’espionnage; aventures, biographie a partir de $1.00. A la Librairie du “Soleil” 3213 Cambie 879-6924 ‘DECISION se - saires pour améliorer la qualité du signal. ” Ottawa, le 12 décembre 1978 A la suite de l’audience publique tenue 4 Vancouver (Colombie-Britannique) 4 partir du 24 octobre 1978, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes annonce la décision suivante. - Décision CRTC 78-747 VANCOUVER [COLOMBIE-BRITANNIQUE] -780795100 Vancouver Cablevision [1976] Limited Demande présentée en vue de renouveler la licence de radiodiffusion de l’entreprise de télévision par c&ble de Vancouver (Colombie-Britannique) qui expire le 31 mars 1979. Décision: APPROUVEE Le Conseil renouvelle cette licence du ler avril 1979 au 31 mars 1984 aux conditions qui y seront spécifiées. Cette licence est sujette a la condition que le titulaire posséde et exploite, au minimum, la téte de ligne locale, “les amplificateurs et les prises de service aux abonnés. Le Conseil a suivi avec intérét le développement du concept de la Neighbourhood T.V. (NTV) du titulaire et il reconnait I'accueil favorable qu’a recu la NTV dans les diverses localités sises a l'intérieur du territoire autorisé du titulaire. Cependant, le Conseil rappelle au titulaire qu'il est parfois nécessaire de traiter le territoire autorisé comme une entité et il s’attend a ce que le titulaire soit toujours en mesure de le faire. En ce qui concerne la distribution de CHEK-TV, le Conseil estime que la qualité du signal distribué sur le canal 6 est satisfaisante. Toutefois, si la qualité technique devait se détériorer, le titulaire devra aussitot y remédier en prenant les mesures correctives néces- Le Conseil rappelle au titulaire que la qualité du service “ offert aux abonnés, qu’ils soient desservis en vertu d'un tarif individuel ou des diverses formes de tarif pour prises multiples ou de tarif réduit, doit demeurer uniforme. La présente licence comporte comme condition que le titulaire distribue CITR Vancouver, sans contenu commercial. F La licence est sujette 4 la condition que le. titulaire supprime les messages commerciaux des signaux de télévision recus de stations de radiodiffusion non auto- risées 4 desservir le Canada et qu'il leur substitue du matériel approprié. Cette condition ne devra étre mise en oeuvre que sur réception d'un avis écrit du Conseil. J.G. Patenaude Secrétaire général intérimaire Consell de la radiodiffusionCanadian Radio-television et des télécommunications and Telecommtnications canadiennes commission PROGRAMME-CADRE DE FRANCAIS RAPPEL Le programme-cadre de francais sera ‘obligatoire au mois de septembre 79. et s’actualisera selon la demande des parents francophones qui désirent une instruction en frangais pour leurs enfants. Il est donc TRES IMPORTANT dinscrire vos enfants 4 la Commission Seolaire de votre district avant le: ler FEVRIER 79 Pour plus de détails, veuillez communi- - quer ou téléphoner a: 278-3433 Dr. Nick Ardanaz, ‘Directeur des Services de la Langue Francaise, Ministére de !’Education de la C.B. ‘7351 Elmbridge Way, Richmond, C.B. V6X 1B8 enn ae eOGIE sig but Sipe: ronda Ky : MRERRPY ce steal aa cn i EA NAS AS Se RR me. BY Splits ae fe; eae: BO: ch iin bee's: ui HW Sia io RPT, hie wees a FEO. RTE Ran GAN SPCC