On a beau s‘appeler Tonton Archi, on a ses_ petites Ee faiblesses comme tout le S monde. Moi, ¢a me prend 3 tous les samedis soir sur le 3 coup de 21 heures: je mets 3 mes bretelles de_ soirée, j’arrange le dernier cheveu que/j'ai sur le crane et je m’en vais trainer dans ces clubs un peu spéciaux ou de charman- tes demoiselles, toutes frai- ches toutes belles, chantent et dansent en roulant des hanches, dans une -tenue... disons... sommaire. Atten- tion hein! Je regarde, c'est tout! Vous savez, a mon age... Enfin, passons... Tout ¢a soir, une des mignonnes en tenued Eve a pris le micro et a commencé a dire des choses pas trés sympas sur mon Bill Amoi: «Vander Zalm /l est comme Ga». C @tait pas méchant, juste marrant. Total, qu’est-il arrive? Le patron de |’établissement a viré la belle! Quand on sait que ces jeunes femmes n'ont pas le droit de prononcer de _grossiéretés sur scéne [c'est inscrit dans le contrat], on en arrive a se poser question. Alors moi, je vous le demande clairement: le devenu un mot obscéne? Oncle Archibald pour vous dire que |vautre. il est comme ci, Vander Zalm: une mot «Vander Zalm» est-il | Les temps changent... Les temps changent.. Dix heures 28 samedi ‘soir. La foule silencieuse attend. Les visages sont tendus. Personne n’ose parler, jus- qu’au moment fatidique. Dix heures 29. Les regards se toument vers les portes, les nerfs sont crispés, les de sa démarche altiére, du haut de sa vingtaine d’an- nées! II s’adresse 4 nous, un sourire illuminé sur les l@vres: «Y a-t-il parmi vous des gens qui attendent 10h30 pour rentrer gratuitement sur le site du PNE? Le réglement est différent depuis l’année derniére: cette année, on paye 3$...» _ La foule a tourné le dos, est repartie d’un air accabié, les enfants n’osaient méme. pas récriminer... Triste vision!!! Et soudain le voici! II arrive, Portrait sociologique de la communauté franco-colombienne Un Franco- Colombien, _c’estca! iciis Glia Gallia Seaviale “un résumé des premiers résultats du «Profil sociologl- que de la communauté Franco- seria pag Destinée a associations francophones Colombie-Britannique, cette 6- tude, signée Daniel Savas, est un rapport préliminaire dont la version définitive devrait étre présentée a la Fédération des Franco-Colombiens lors de son prochain congrés au mois _ doctobre. Aspects socio- démographiques Si on voulait connaitre le Franco-Colombien par ses caractéristiques | socio-démo- graphiques, on le décrirait de la maniére suivante (selon les catégories ou |’on trouve la plus - grande proportion des Franco- Colombiens). e entre 45 et 65 ans; © universitaire; e professionnel (le); @ marié(e); e gagne plus de 35 000$ par année (revenu total du foyer); © né(e) au Québec; © en Colombie-Britannique depuis plus de 10 ans; © prévoit demeurer en Colom- bie-Britannique diici les 5 prochaines années; e langue maternelle est le frangais ; e langue d’usage a la maison est l’anglais ; e marié a un(e) anglophone: e assimilé(e). -cophone sur Besoins socio- culturels Usage du frangais e Les Franco-Colombiens nutilisent pas beaucoup le francais dans leur vie quotidien- ne. Plus de trois quarts ne l’emploie jamais ou peu souvent ala maison, au travail et dans” les loisirs. e Plus d’un tiers des Franco- Colombiens aimeraient pouvoir parler le francais plus souvent a la maison et au travail. Une proportion élevée reste indiffé- rente a cet égard. e Si l’on compare les diffé- rents contextes de loisirs, les francophones en Colombie- Britannique se servent du frangais le plus souvent avec leurs amis. Ils © aimeraient pouvoir |’utiliser plus souvent avec eux, mais aussi pendant les activités sociales et culturel- les. ele manque de contacts francophones est la_ raison principale pour laquelle les Franco-Colombiens_n’utilisent pas le frangais plus souvent dans leurs activités de loisirs. e Une plus grande proportion de Franco-Colombiens préfére regarder la télévision en francais que d’écouter la radio en francais ou de lire les journaux francophone. Un fran- trois n’utilise aucun média en frangais. Education eUn_ tiers des_ parents franco-colombiens ont ou avaient des enfants dans un programme ou la _ langue d’enseignement est (étaient) le francais. e Les parents semblent préfé- rer l’immersion frangaise au Programme Cadre de Frangais (54% contre 37%) pour leurs enfants. eLa grande majorité des parents préfére que _ leurs enfants aient une éducation bilingue. Identité francophone eLa plupart des Franco- Colombiens percoit la minorité francophone en Colombie- Britannique comme une autre minorité. Un tiers d’entre eux lui accordent un statut spécial. e Plus de deux tiers des francophones croient frangais et-ou de garder un contact avec le fait frangais. e Plus de trois francophones sur quatre en Colombie-Britan- nique ont des liens forts ou moyens a leur identité franco- phone. Suite page 2 a é -qu’il est important de parler en Question a trois dollars: que s’est-il passé le 8 juillet 1985 a Taipei, la capitale de la Taiwan? Réponse (a peine) évidente: Jean-Claude Boyer fétait son 41e anniversaire. Pour le reste, lisez «Les tribulations d’un Québé- cols...» Page 11. ee ee ee “Plow RapHEr