“6 Le Soleil de Colombie, Vendredi 7 Juillet 1978” FUMEURS , | ANY DEFENSE D’UNE MINORITE OPPRIMEE: LES Quand je vois tous ces écriteaux, réclames dans les journaux et surtout ces extra-courts métrages a la télévision, alliant la stupidité a l'inintelligence, je me demande si nous fumeurs ne devrions pas former une association pour nous protéger comme espéce en voie de disparition. Que voila une longue phrase et d'un seul souffle, j'allais dire d'une seule bouffée. Pollution, pollution, mot que l’on répéte sans cesse et qui forme la panoplie des anti-tabagistes. A les en croire, supprimer le tabac c’est supprimer la mort. Rira bien qui fumera le dernier. D’ailleurs ces gens, si collet-monté contre les cigarettes se remplissent les poumons d’air frais au derriére des autobus et pratiquent leurs exercices physiques en suivant les gros transporteurs diesel. S'il n'y avait que les fumeurs et les non fumeurs, cela serait trés simple. Hélas, il y a les anciens fumeurs, nouveaux convertis a |’église PADETABA qui vous regardent de toute leur hauteur relative et n'ont de cesse de vous embrigader. Ils sont tellement malheureux de ne plus fumer qu’ils voudraient que le monde entier souffre avec eux. Ces gens qui suffoquent a la vue d'un paquet de cigaretttes font leurs délices des parkings souterrains et vont se trouver légérement incommodés par la fumée lorsqu’ils se retrouveront en enfer. Heureusement qu'il y a les gens pour qui fumer ajoute quelque chose 4 la joie de vivre, qui sont heureux de déguster un verre de cognac tout en savourant un délicieux havane. Bien sir, la mort nous guette lentement, nous fumeurs, aprés notre derniére cigarette. Qu'importe, nous ne sommes pas pressés et d'ailleurs les fumeurs vivent plus longtemps que les autres. Vérifiez le vous-méme. ff Moilial Igpetrer Les Postes marquent le Centenaire de ° ous exposition Le Ministére des Postes marquera le centenaire de l'Exposition nationale du Ca- nada en émettant un tim- bre commémoratif de 14 c. le 17 aofit prochain. La vignette, représentant la Porte des Princes, entrée principale du terrain d’expo- sition, est ’oeuvre du dessi- du Canada nées, grace a cette exposi- tion qui non seulement a encouragé les échanges com- merciaux, mais a également eréé un climat de joie, deux éléments importants dans notre société actuelle”, a déclaré M. Lamontagne en annoncant |’émission. Les Postes canadiennes participeront aux activités nateur torontois Theo Dim- son et sera tirée 4 29.4 millions d’exemplaires par la maison Ashton-Potter Limi- ted de Toronto. “La qualité de la vie au Canada s'est grandement a- -méliorée au cours des an- de l'Exposition nationale cet- te année par une exposition d’envergure dans le pavillon “Our Canada”. Les cérémonies de lance- ment auront lieu au kiosque A musique le jour d’émission du timbre. Dans sa recherche de solu- tions aux problémes des communautés francophones hors Québec, la F.F.H.Q. s'est souvent posée la “Ques- tion constitutionnelle”. A son avis, la nouvelle constitution doit former un nouveau contrat social, un nouveau pacte confédératif, non seulement entre les provinces et le gouverne- -ment central, mais égale- ment entre les deux peuples fondateurs. La base méme du fédé- ralisme canadien doit étre la réalité contemporaine et ne doit plus @tre le reflet de l'époque coloniale. participation de la F.F.H.Q. Dans le débat qui s'amor- ce, il est essentiel que la F.F.H.Q. participe pleine- ment car elle constitue un élément fondamental de la majorité francophone et que cette majorité n’est pas adé- quatement représentée sur le plan politique a Ottawa ou dans aucune législature pro- vinciale en dehors du Qué- bec. La F.F.H.Q. se propose d’assurer une participation active (“input” des franco- phones hors Québec, car ceux-ci sont les seuls qui soient réellement capables d’envisager l’étendue des protections dont ils doivent disposer. Le comité politique: son mandat, sa composition. Le “comité politique” for- mé par la F.F.H.Q. devra Nomen par J. M.-M. Plus la psychologie se développe, plus la vie de la “psychologuerie” varie. Indi- que-moi l'heure de ta nais- sance, et je te dirai qui tu es, et ce que tu deviendras. Dis-moi d’ou tu viens, laisse- moi voir ton allure, tes gestes, le cours des lignes de ta main (non, pas la droite! la gauche, c’est elle qui remon- te au coeur!), donne-moi une petite touffe de tes cheveux, que je puisse examiner 4 la loupe, et je te dirai... On apprend de Paris qu'une idée toute nouvelle est venue a l’esprit de quel- qu'un qui a de bons rapports avec la radio: “Dis-moi ton prénom, et je te dirai...” Ainsi commence son boni- ment. Ce sont surtout des audi- trices qui répondent 4 l’ap- pel, des dames et des jeunes filles. Voici quelques exem- _ ples de dialogues typiques. -Je m’appelle Thérése. -Ah, quel beau nom! Ecou- tez. Vous étes une personne trés sensible et fiére a la fois. Ce qui importe le plus a ‘toutes les Thérése, c'est la justice dans la vie quotidien- “ne. Tel est votre cas aussi. Vous allez droit devant vous, vous poursuivez votre che- min bien tranquillement, sans regarder ni a4 droite ni a gauche. Thérése a le sentiment d‘avoir été bien reconnue. “C'est juste, en effet! Ah, a. évaluer les propositions constitutionnelles soumises de part et d’autre. b. faire des suggestions de facon a permettre a la F.F.H.Q. de participer a la formulation du nouveau pac- te fédératif. Celui-ci devra assurer aux francophones hors Québec, non seulement des garanties linguistiques, mais des garanties qui leur conféreront un véritable sta- tut de majorité en tant que peuple co-fondateur. c. mettre de l'avant les jalons d’une politique globa- le, précise, cohérente et défi- nitive de développement des communautés francophones hors Québec. Le comité politique doit soumettre des rapports pé- riodiques de ses délibéra- tions a la F.F.H.Q., lui suggérer des recommanda- tions spécifiques qui pour- raient étre soumises a une assemblée générale spéciale, ou encore a un second forum national. Les huit membres du co- mité politique sont: Michel Bastarache Président du comité M. Bastarache est avocat, professeur de droit public a l'Université de Moncton. II a été président de la Société nationale des Acadiens et secrétaire général de la So- ciété des Acadiens du Nou- veau-Brunswick. M. Basta- rache a terminé des études en droit civil (1970, Univer- sité de Montréal), maitrise en droit public (1972, Nice) et bachelier en Common Law (1978, Université d’Ot- tawa). Rhéal Teffaine : M. Teffaine est avocat de "étude Teffaine, Monnin et Hogue du Manitoba. Son étude représente la cause de M. Georges Forest qui conteste la constitutionna- lité de la loi de 1890. M. Teffaine a participé, comme membre de la délégation manitobaine, ala Commis- sion de la refonte constitu- tionnelle en 1970-71. Clinton Archibald M. Archibald est profes- seur de sciences politiques a l'Université d’Ottawa et a l'Université Carleton. Il a participé a la Commission Mayo qui étudiait les struc- tures régionales dans la région de la capitale nationa- le, en tant que chef spécial adjoint au commissaire. M. Archibald achévera sous peu un doctorat en sciences poli- tiques a l'Université Carle- ton. Pierre Poulin M. Poulin est présente- ment agent de la mise en oeuvre au ministére de l’Ex- pansion économique régiona- le, région de Bathurst, Nou- veau-Brunswick. I] a une for- mation en sciences sociales est omen comme c'est juste!”. ‘Mon nom est Dominique. Ah, Dominique! Vous étes une créature d'une intelli- gence toute particuliére, mé- me si vous étes entourée de gens qui ne s’en rendent pas compte. Vous examinez les choses a fond. Aimez-vous votre prénom? --Pas particuliérement. Mais il devrait pourtant vous plaire! Vous voyez: Thérése pense avec le coeur, mais vous, vous pensez avec la téte. Pas mauvais comme solution, n’est-ce pas? A regarder les choses de cette maniére-la,. vous avez raison, Monsieur, c’est tout a fait sensé, ce que vous dites! Appel de la part d'une dame 4 la voix brisée, qui dit ‘qu'elle s'appelait Jennifer, parce que sa maman était anglaise. --Ah! Madame, vous avez beaucoup souffert... -‘Méme a l’école, interrompt Mme Jennifer,... Le héros de la caractéro- logie procéde comme si de rien n'était: “Vous étes de nature portée vers la souf- france et vers la compas- sion, Madame. L’harmonie est votre essence méme. Vous endurez toutes les vicissitudes. Mais pour une fois ces derniéres ont été trop fortes pour vous, et vous vous sentez comme un verre brisé, Jennifer”. -Que vous avez raison, Mon- sieur! Je dois porter ma croix. Plus rarement, il arrive que des hommes télépho- nent. Il s'agit, dans ces cas-la, d’hommes qui s’esti- ment méconnus par leur entourage. I] faut pourtant qu'ils suivent le chemin que leurs prénoms leur assi- gnent: Que d’autre peuvent- ils faire? Il y en a un qui dit s‘appeler Joseph. A |’enten- dre, le caractérologue lache spontanément cette obser- vation: “Monsieur, vous ai- mez les enfants”. C'est vrai. J’ai six enfants et dix-huit petits-enfants. Silence sur les ondes... Mais pas pour longtemps. Un autre s’appelle Antoi- ne, qui commence tout de suite a discuter: il ne vou- drait certes pas dénigrer cette nouvelle méthode d’a- nalyse, mais comment pour- rait-on l'expliquer? Par l’in- fluence du saint patron, por- teur du nom? Question extrémement in- téressante, de dire le carac- térologue, et de l’encourager ‘i poursuivre ses recherches. L’auteur de la question extrémement intéressante poursuit: On peut remar- quer avec certitude que beaucoup de parents, trop paresseux pour exercer le cerveau, se contentent de’ “7 Le comité politique de la F.F.H.Q de l'Institut des études so- — ciales (Paris). I] fut membre du comité d’étude sur le développement social du Nouveau-Brunswick en 1971 et 1972. Il fut également le premier président de la So- ciété des Acadiens du Nou- veau-Brunswick, Hubert Gauthier M. Gauthier est ]’ex-direc- teur général de la F.F.H.Q. Bien qu’aux études pour une période de seize mois, a "Ecole nationale d'adminis- tration publique, M. Gau- thier continue de s’inté- resser au sort des commu- nautés francophones hors Québec en participant a ce comité. M. Gauthier a tra- vaillé précédemment au Bu- reau de |’Education fran- caise du ministére de I’'Edu- cation au Manitoba et éga- lement fut directeur général de la Société franco-mani- tobaine. Les trois autres membres du comité politique sont membres de la F.F.H.Q.: M. Rémy Beauregard, se- erétaire général de l’Asso- ciation canadienne-francaise — de l'Ontario. M. Paul Comeau, prési- dent de la F.F.H.Q., ex-di- recteur général de la Fédé- ‘ration des Acadiens de la Nouvelle-Ecosse. Le directeur général de la _ F.F.H.Q. Poste vacant. Francine Lalonde par inté- rim. (Communiqué de la F.F-H.Q.). consulter le calendrier pour s‘informer du nom du saint qui est le patron du jour de la naissanee de leur enfant. Celui de notre Antoine était St.-Antoine de Padoue, le sage prédicateur, mais il était certain qu'un autre— Antoine avait, par erreur, exercé une influence sur sa vie, 'hermite du désert, qui avait su résister a tant de tentations charnelles. Sur ce, notre Antoine ajoute quiil est incroyant. Un saint patron, qui n’est qu'une leé- gende, peut-il, 4 travers un nom qui leur est commun, empreindre 4 ce point le caractére d'un homme in- croyant? -C'est typique, tout a fait — typique! Les Antoine sont tous d'un naturel fonciére- ment sceptique, surtout les Antoine parisiens. (Pour moi - J.M.-M. --, cette observa- tion est du plus haut inté- — rét, car elle m’explique mon ami Tiinnes de Cologne). Aux caractérologues qui — souhaitent un peu de succes professionnel, je soumets ici _ une modeste proposition: Qu’ils se fassent envoyer par chacun de ceux qui les appellent un billet de cent > marks, car on pourrait des plis du billet tirer des con- clusions infaillibles sur le caractére de l’expéditeur. {traduit de !Allemand par René Goldman et Léon Hurvitz} | ae A 4