AAI 2, Le Soleil de Colombie, 16 Mai 1975 Directeur: PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Conseil d’administration: A.Piolat J.BaiHaut N.Therrien SIO RIO i IG tok i i kok otek André Piolat Secrétaire: Marguerite Batut Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES natin OU CANADA whack at ete tat eee aha et tateteetatetetehetetehe%e®, -9,9,0,8,0,9,0.0.0.9, en oneeeeeee eee eee ere ere ele eer ee ere ere ee ere rerere wetere’e” POO SS I OK SON Ss narentsive par Jean Dussault diffusé le 13 mai CBUF-FM ,Vancouver Deux des cing députés li- beraux provinciaux ont done pris.la seule déci- sion qu’ils pouvaient pren- dre: démissionner du cau- cus de David Anderson. S’ils veulent absolument contribuer 4 défaire le NPD lors de la prochaine élec- tion, c’est bien leur affai - re mais qu’ils ne viennent pas pleurnicher leur his- toire de libre entreprise, puisque tout gouvernement, rouge, bleu, jaune ou vert, offre des faveurs aux com- pagnies pour qu’elles s’é- tablissent sous sa juridic- tion. Or, l’entreprise vrai- ment libre ne doit dépen- dre que d’elle-méme. Donc, si McGeer et Wil- liams sont plus motivés par le pouvoir que les principes, il n’en_ reste pas moins que leur logi- que fait défaut. Maintenant que ces deux messieurs ont quitté le Parti Libéral, ils peuvent ou siéger comme indé - pendants ou passer au Crédit Social. S’ils sié- gent comme indépendants, ils divisent encore plus l’opposition, qu’ils veulent unifier. Ets’ils passent au Crédit Social], ils re - nient tout ce qu’ils ont dit au cours des derniéres an- nées et ne sont que des op- portunistes qui prennent les citoyens pour des ca- ves. J’ose espérer qu’ils sont conscients de ce que les ‘‘vire-capots’’ ne sont pas trés appréciés, en po- litique comme ailleurs. Il ne leur teste donc qu’u- ne chose 4a faire: quitter le Parlement et, soit faire face 4 des élections par- tielles, soit attendre la prochaine élection géné - rale, soit disparaftre du décor politique de la pro- vince. McGeer et Williams ont en effet ete élus comme libéraux pour soi-disant défendre des principes po- litiques bien ancrés en eux. Maintenant que, par Opportunisme déguisé en noble sentiment populis- te, ils ont tourné leur veste pour _ s’approcher du pouvoir, les deux ex- libéraux ne méritent plus la confiance d’une popu- lation déja assez ballo- tee par les _ politiciens, neo-démocrates inclus. Quant a l’état de santé du Parti Libéral provincial, il se trouve certes durement ampute de 40% de ses re- présentants mais, 1acom- me ailleurs, lathéorie des pommes pourries qui cor- rompent tout le panier, a sa place. Dans detels cas, les pom- mes pourries, on les met a la poubelle. Or, enpolitique, poubelle signifie disparition du dé- cor. - —— - . CE SYMBOLE VOUS GARANTIT QUALITE ET BON GOUT hens senar EIR White Spot Coffee Shops | Restaurants & Dining Rooms white spot Vancouver Victoria Nanaimo Encore un bout de chemin par Ronald Lanthier **Dans les prairies, lors- que l’on marche 4 pied, il n’est pas toujours _ facile d’évaluer la distance par- courue, il arrive qu’une personne en vienne 4 se de- mander si, en fait, elle a- vance pour la peine. . .’’. Au niveau de la franco - phonie en Colombie, il ya certainement des moments ot l’on se demande si é- galement, ¢a avance pour la ‘‘peine’’. Malgré toutes les petites hésitations, on peut dire que depuis le mois de mai dernier, nous avons fait un bout de chemin apprécia - ble... Il semble que les régions soient en train de se ren- forcer. Il commence A y avoir, un peu partout, de plus en plus de rencontres, de soirées, de spectacles, d’activités de toutes sor- tes. Ici, & Vancouver, nous ne pouvons pas encore par- ler de ‘‘quartier franco- phone’’, mais l’on peut quand méme dire que, dans le quartier St-Sacrement, il y a un petit air fran- gais... Nous avons vu, entr’au- tres, cétte année, le Cen- tre Culturel déménager et aller dans de plus grands locaux; nous avons égale- ment vu naftre la Coopé - rative d’Habitat Demers. Nous avons maintenant un Centre d’Information, si- tué en avant des bureaux de la Fédération. La cais- se populaire prépare éga- lement quelque chose dans son immeuble, etc... A Maillardville aussi, il se passe beaucoup de cho- ses. Il suffit d’avoir con- sulté derniérement la chronique ‘‘D’une place A l’autre’’ pour voir tout un éventail d’activités et d’informations. Il ne faut pas oublier non plus de dire que la Cais- se Populaire de Maillard- ville est en train de s’a- grandir. C’est la méme chose chez nos cousins de Victoria, qui semblent aussi avoir eu une trés bonne année. Ega- lement pour Terrace, Prince-George et les au- tres. endroits dont on en- tend souvent les noms. Il semble que ¢a a été une année de croissance, une année ot l’on a fait ‘‘son bout de chemin’’... Mais, comme vous le voy- ez, je n’entre pas dans les détails quant aces ‘‘autres places’’ car, méme s’ilse passe des choses dans la province, l’information ne circule pas toujours com- me 1’on voudrait. Dans le cas du journal, il est evident que nous ne pou- vons pas nous payer de cor- respondants. Il faut donc compter sur les bénévoles, compter sur la bonne vo- lonté et surtout la persé- verance des gens de la province. I] faut espérer entr’au- tres que, cette année, cha- que région nommera un responsable de 1’informa- tion. Si les gens s’infor- ment, si les gens peuvent profiter de l’expérience des autres endroits, je crois alors que le chemin parcouru cette année se- ra encore plus considéra - blew. s Quant au ‘‘Soleil’’, ila publié une cinquantaine de numéros depuis le mois de mai dernier. Le ‘‘Soleil’’, c’est bien connu, manque d’argent, ce qui, en re- tour, veut dire qu’il ne peut se payer assez de person- nel. Cette année, le ‘‘So- leil’? a eu, au maximum, 4 employés 4 plein temps. (Un hebdomadaire du genre a souvent 6 employés ou plus 4 temps complet). Di- sons que le présent numé- ro a été fait avec simple- ment DEUX personnes A temps complet. Peut-€tre qu’avec l’année nouvelle, cela aussi se ré- glera, bien qu’a I|’horizon, pour le moment, il n’y ait pas de solution évidente. Un dernier point 4 ne pas oublier: lors de l’année qui vient, nous aurons la Télé- vision! On peut donc dire 4 l’avance que 1975 risque d*étre 1’une de nos trés bonnes années, au niveau de la croissance francophone en Colombie. Nous atten- dons la télévision depuis 1955, il y a donc 20 ans de retard. Cela fait bien des petits colombiens assimi- lés par la télévision an- glaise, mais il nous en reste encore quelques-uns (l’ouverture de cette ma- ternelle 4 Burnaby en est une preuve)! Toujours est-il que nous accueillerons bientét avec joie la télévision et ce nou- vel outil, épaulé et suppor- té par chacun d’entre nous, Saura certainement aider les individus et la collecti- vité A avancer au cours de l’année. A tous, un bon Congrés et donnez-nous de vos nou- velles! COUPON D’ABONNEMENT N’attendez pas plus wy longtemps! Marte? ABONNEZ-VOUS AU dés maintenant. Veuillez trouver ci-joint la somme de $....:... «+ pour ( ) abouneror ate “( )renouvellement -au Soleil de Colombie. , J’inclus aussi la somme de $....... pour donen aide au journal., NOM: SOLEIL es dans votre FOYER SOLEIL de. Colombie 3213-rue Cambie, VANCOUVER 9,CB Té1.879-0924 Seulement $7.00 Remplissez la formule ci-dessous et postez-nous la avec votre chéque ADRESS E: VILL Es ZONE: PER OAT NE Cabs DATE: 1 an: Canada et U. S. A. $700 = Autres pays $10.00