* iy | ~ 6, Le Sdleil de Colombie, le ler aoft 1975 CHRONIOUE D’ARTISANAT 7 Se Ui 1 Pr . ' i! f ‘ee TOURNETTE OU DEVIDOIR EN CROIX Ce type de dévidoir courant au Québec est souvent de facture Ce dévidoir représenté dans l’Encyclopédie primitive: un tronc d’arbre en guise de base, un pivot central de Diderot est tres répandu au Québec. sur lequel tournent deux baguettes en croix et quatre chevilles Les plus recherchés sont entiérement tournés. pour tenir l’écheveau. Il apparait sous une forme plus ; XIX¢ siecle Largeur 23%" (59 cm) «sophistiquée» dans I’Encyclopédie de Diderot. Hauteur 254%" (65cm) Musée du Québec L’Almanach du Peuple, 1922 DEVIDOIR DEVIDOIR A CAME Mécanisme permettant de ‘ calculer les aunes de fil ae _ qu’on met en écheveau. i Seconde moitié du XIX¢ siécle bois de pin Hauteur 224" (56 cm) Largeur 25)4" (65 cm) Musée du Québec . a Pe Nasty a Tyan Documents 4a fournir lors d’une demande prévoyant l’utilisation de micro-ondes par des entreprises de radiodiffusion de télévision par cable. Ps Pabe based Ottawa, le 23 juillet 1975 Pendant un certain temps, le Conseil a accepté que des requérants présentent des demandes prévoyant I’uti- lisation de micro-ondes sans exiger de documents con- cernant le tarif projeté des micro-ondes. Entre temps, des liaisons hertziennes se développai- ent et le Conseil étaittrés souple quant 4 déterminer celles qui convenaient le mieux. Cependant, cette politique 4 quelquefois entrafné de l’incertitude et un manque de précision quant 4 deéeci- der, non seulement des liaisons hertziennes qui conve- naient le mieux, mais également du coat reel de l’a- cheminement de micro-ondes Acertaines régions. Ceci a abouti, aprés approbation du Conseil, 4 des re- tards considérables dans la conclusion d’ententes re- latives A des micro-ondes, ainsique dans la fourniture du service de télévision par cable au public. D’autre part, le Conseilaeudes difficultés 4 analyser adéquatement des demandes dece genre et 4 en éva- luer la viabilité. De plus, les tarifs mensuels que les titulaires se proposent de prélever auprés de leurs a- bonnés n’étaient pas clairement expliqués. En raison de ce qui précéde, le Conseil décréte que, dés 4 présent, les demandes prévoyant l’utilisation de micro-ondes par des entreprises de télévision par ca- ble devront comprendre certains documents; a savoir: a) Lorsque les micro-ondes doivent 6tre fournies par une société d’exploitation de services de télécommu- nications, une copie de l’accord de principe conclu entre la société d’exploitation et le requérant doit étre présentée au Conseil. Les demandes devront é- galement fournir des détails surtoute offre faite par des sociétés d‘exploitation prévoyant l’utilisation de micro-ondes, sur le tarif de ce service etsur les sommes prélevées par la société d’exploitation. S’il s’agit d’une demande portant sur un réseau hertzien déja implanté ou projeté, on devra fournir tous les détails concernant les accords de partage des frais avec d’autres requérants ou d’autres titulaires qui font partie ou se proposent de faire partie de ce re- seau. b) Lorsque les micro-ondes doiventétre fournies par le requérant, ou si ce dernier se propose d’utiliser les installations d’une société privée quin’est pas une société d’exploitation, la demande devradonner des renseignements détaillés sur tous les frais de micro- ondes. Si cette proposition implique plus d’une entre- prise de télévision par cable actuelle ou projetée, la demande devra fournir tous les détails concernant les accords de partage des frais avec d’autres requérants ou d’autres titulaires qui participent ou se proposent de participer 4 cet accord. c) Le requérant doit donner tous les détails concer- nant l’emplacement de la téte de ligne éloignée et l’a- cheminement projeté des micro-ondes. La demande devra fournir d’une part, le detail des frais entraf- nés par la mise en place et-ou l’utilisation des ins- tallations de téte de ligne éloignée et, d’autre part, signaler tout accord concernant la mise en place et- ou l’utilisation des installations. d) Toutes les demandes doivent indiquer le tarif men- suel des abonnés ainsi que les frais de service **par micro-ondes’’. En se fondant sur les renseignements détaillés sus- mentionnés, le Conseil étudiera les demandes de li- cences de télévision par cAble dans les régions qui satisfont aux critéres fixés pour un tel service, ain- s? qu’a tous les critéres que le Conseil a établis ou pourrait établir par la suite. Cette etude tiendra comp- te de la précision de l’analyse des frais d’exploitation et de la possibilité pour le requérant de fournir un service et d’en assurer lacontinuité au montant qu’il a indiqué. Les requérants qui ont déjA déposé auprés du Conseil une demande de licence de télévision par cable doivent soumettre les documents susmentionnés dés que pos- sible afin que leur demande puisse @tre étudiée au cours d’une audience publique. Guy Lefebvre Le directeur général Gestion des politiques de licences oe ee 2: eee Conseil de la Canadian Radio-Télévision Radio-Television Canadienne Commission : BEBBECEEECELELEEBEEEEELELEEEELEEEEEEEEECER 9 Le dévidage Le fuseau rempli, les fils de lin ou de laine sont mis en écheveaux sur le dévi - doir. Le plus connu de ces appareils consiste en une sorte de chevalet suppor- tant un tambour Aa 4 _bat- tants qui tourne sur un pi- vot horizontal. En action - nant la manivelle fixée au pivot, le tambour tourne sur lui-méme pour enrou- ler les fils de lin ou de lai- ne. Le périmétre du dévi- doir correspond a une aune. ancienne mesure variant de 0.8 a 1.4 métre. La fonction principale de l’appareil est de mesurer les écheveaux. Par exem- ple, le dévidoir 4 cameest pourvu d’un mécanisme a dents, camouflé dans une bofte et actiome dés que les battants commencent a pi- voter. Ce mécanisme émet un signal aprés 40 tours, équivalent 4 une longueur de chafne de 40 aunes envi- ron. ; Avant ces inventions plus récentes, il existait d’au- tres systémes de mesure, dont la chanson. La fileuse chantait en formant des é- cheveaux sur le dévidoir qui battait la mesure et s’arrétait avec la chanson. En suivant bien le rythme, il était certain que 1’on ob- tenait des écheveaux de la méme longueur. Des chan- sons comme ‘‘Je le méne bien, mon dévidoué’’ fu- rent sans doute utilisées, sinon créées dans le but de procurer un mécanisme de mesure, rudimentaire, peut-étre, mais agréable et utile a l’epoque. - SVL a PARNICIPACTION ~-Er-forme..:pour mieux vivre! _ p Pe: