INFORMATION Avortement Pro-vie, pro-choix une question de conscience Suite de la premiére page ment des médecins peuvent-ils gagner de |’argent en tuant des bébés? D’autant plus qu’aucune véritable réglementation n’est en vigueur. Ne serait-il pas préférable de financer des mesures sociales destinées a aider les méres d’enfants en bas age? Payer une nourrice n’est pas chose donnée a tout le monde. Surtout que les enfants: nese rendent pas a|’école avant \’age de 5 ans. Peggy Steacy, une pro-vie du mouvement Real Women, pense pour sa part que «le gouvernement vient en aide aux femmes. Un exemple: pour celles qui poursuivent des études, des garderies sont a leur disposition.» Probléme de société Méme si les femmes qui décident de ne pas enfanter ne sont pas forcément les plus pauvres, un probléme de société se cache derriére tout cela. Toujours d’aprés Peggy Stea- cy, l’avortement est en toutes circonstances la conséquence de Jl'irresponsabilité de la femme «surtout en 1989». Pour Joy Tompson par _ contre «aucune femme ne souhaite un avortement. Dans la plupart des cas, il s‘agit de femmes utilisant un moyen de contraception qui a malheureusement échoué». La conseillére du EWHC souhaiterait cependant que le gouvernement mette en place une meilleure structure d’infor- mation en matiére de contracep- tion, «/’éducation sexuelle est, dans le programme scolaire réduite au minimum». Elle poursuit, «d'un cété Je gouver- nement ne veut pas d’avorte- ment, mais de I’autre i] ne fait rien pour prévenir. Langues Officielles plus brefs délais. M. Fortier trouve qu'il y a trop de controverses inutiles ence qui a trait ala question de la participation équitable dans la, Fonction publique fédérale. Il invite le fédéral a s’attaquer a certains problé- mes, dont la faible participa- tion des francophones dans la catégorie de la gestion chez les scientifiques et les spécialistes. Sil félicite le secrétariat d'Etat pour ses «louables initiatives», il l’invite cepen- dant 4 poursuivre ses efforts dans le but de trouver des solutions sur mesure (exem- ple les radios communautai- res) qui apporteront aux 5 9 . 4 | Pin : * ‘ ‘ALCOOL... TROP, TROP SOUV En ce qui concerne les profits faits parlaclinique, il s’agit d’un organisme A but non lucratif. Les médecins y opérent a tour: de réle, parallélement a |’hépital, auquel ils sont rattachés. Leurs honoraires ne différent pas de ceux percus dans les hdépitaux et leurs sont directement versés par le gouvernement. «La clinique vit essentiellement des dons qui lui sont faits» confie Joy Thompson. Avortement sans risque? La porte-parole de la clinique constate qu’on a de tout temps procédé a des avortements. «Autant quiils soient faits dans les meilleures conditions possi- bles...». Justement, pour cer- tains la clinique n’est pas un endroit sdr. «Si un accident survient, le premier hdépital se situe a 25 minutes». Selon Joy Thompson, il ne faut que 5 minutes en ambulance pour rejoindre \’hépital le plus proche... Quoiqu’il en soit, Joy Thomp- son ne pense pas que le domaine des avortements de- vrait 6tre confié au seul secteur public. «La clinique offre un service plus humain que ceux offerts dans les hépitaux» (il est vrai que d'apparence inhospita- liére, cette clinique a un intérieur chaleureux.) «D’autre part, la clinique procéde a des anesthésies locales, alors que les hépitaux pratiquent les avortements sous anesthésie générale, ce qui est plus dangereux pour la femme». Il est a noter que I’hdépital de Vancouver procéde a des interruptions de grossesse, ce qui n'est pas les cas des hépitaux de Richmond, Nanai- mo, ou d’autres établissements de soins en Colombie-Britanni- Des résultats «insuffisants» ~ Suite de la premiére page petites communautés mino- ritaires le minimum vital pour assurer leur survie et leur épanouissement. Dans |’en- semble toutefois, M. Fortier estime que les services fédéraux aux minorités dans leur langue ont piétiné. Les consultations auprés des représentants des com- munautés minoritaires au pays portant sur la réglemen- tation entourant la nouvelle Loi surles langues officiellées ont débuté il y a quelques semaines. Selon le Conseil du Trésor, qui est chargé de la rédaction de ces régle- ments, ils devraient é6tre - déposés a la Chambre des communes avant la fin de la présente année. ENT, que. D’aprés Joy Thompson, |’avor- tement est au centre des débats car il est A nouveau question de le criminalisé. Peggy Steacy pour sa part, ne souhaite pas une nouvelle loi. Elle craint qu’«une loi de compromis soit adoptée en déclarant |'avorte- ment crimine!l lorsqu’il inter- vient aprés un nombre détermi- né de semaines. Pour elle, il ne faut pas d’avortement du tout.» Le débat juridique A \’occasion de la convention annuelle de |’Association du Barreau Canadien, le sujet a été débattu. Certains souhaitaient que l’avortement soit considéré comme un crime en toutes circonstances. D’autres établis- saient des exceptions ala régle: viol, santé dela mere... D’autres encore envisagaient des délais, hors desquels _ l’avortement deviendrait criminel. En revan- che, une des juristes présente ne voyait pas la nécessité-d’une loi pénale, les interruptions de grossesse intervenant aprés 20 semaines n’étant. qu’excep- tionnelles. Que dire de tout cela? «Beaucoup de mes amife]s sont en prison» confie Peggy Steacy. «Leurs convictions sont for- tes... et pas toujours reli- gieuses». D'un cété des gens persuadés que |l’avortement est une atteinte a la vie d’un étre humain, et qu’en aucun cas les droits de la femme ne peuvent entraver les droits de |’‘Homme en général, de l'autre des - femmes prénant la liberté de leurs corps et celle de donner naissance ou. non a un enfant. Le débat se poursuit. stérile», laffirment les Libéraux OTTAWA (APF): La nouvel- le Loi sur les langues officielles est Ace jour une loi «stérile», estime le critique de |’Opposition officielle en matiére de langues officiel- les, Jean-Robert Gauthier. Selon le député d’Ottawa- Vanier, le gouvernement doit déposer rapidement un avant-projet de réglementa- tion pour donner le coup d’envoi a cette loi.. Plus encore, M. Gauthier croit que le gouvernement doit déclen- cher, avec la collaboration des autres provinces, une campagne d'information pour contrer la désinforma- . tion propagée par des mouvements comme le CoR (Confederation of Regions), APEC (Alliance for the Preservation of English in Canada) et le Reform Party. ...PERSONNES JOUENT. AU TENNIS ROULANT AU CANADA EN FAUTEUIL G PaRncPatrion ) | DES QUESTIONS SUR LES PRODUITS CHIMIQUES? 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