aa ia bite 3 ordre plus que dispersé. OF ed sinaniteentiinthecund adkcatiegaap enna nea IRE ITO a a IR fot BLAS LE SOLEIL DE By sh OM Sig ih Se Courrier de 2éme classe Second class mail N° 0046 VOL.16 No 35 VENDREDI 23 DECEMBRE 1983 APP. CESK EG, Le seul journal de langue francaise de la Colombie britannique Pourquoi la crise... Par Jean-Francois Fournel Les démissions de Jack Ethier et Jaquelin Rutherford du Conseil d’administration de la F.F.C., celle de Nick Ardanaz du comité d’éducation conjoint APPCF-F.F.C., et celle de Suzanne Horie de la présidence de YAPPCF ne sont pas des mouvements d’humeur. Elles illustrent au contraire un débat qui couve depuis longtemps: qui, de ! APPCF ou de la F.F.C., La situation du programme cadre n’est pas trés brillante. Il a échappé de trés peu aux restrictions budgétaires de juillet dernier et la rentrée de septembre dernier a montré d’autre part un net tassement des effectifs. Plus que jamais, il a besoin d’étre défendu. Jusque-la, tout le monde est d’accord. mais quand il s’agit de savoir qui doit le défen- dre, les réponses arrivent en sociation des parents du pro- ™ gramme cadre pense avoir “droit a l’exclusivité. “Cest de nos enfants qu’il s’agit; nous vivons le- programme cadre tous les jours, a ‘dit devant les caméras.de la Francophonie and You, Jaquelin est la mieux armée pour programme-cadre en difficulté ? composent ; défendre un Rutherford, démissionnaire du Conseil d’administration de la F.F.C. Mais l’ APPCF est composée uniquement de bénévoles et a disposé pour année 1983 de seulement 35.000 dollars de subvention. Alors, la politique de la _F.E.C. a été de mettre ses employés et ses moyens au service du programme cadre. Douze permanents, ¢a comp- te! En outre, elle a été mandatée Dour de Seine en mai ‘ont errand a lexécutif de considérer le pro- gramme cadre comme une priorité. ‘Et c’est 1a que le bat blesse. Les employés de la Fédération ont fait leur travail comme i] leur avait été demandé de le faire. Mais les bénévoles de l'APPCF ont trés vite considé- ré qu'ils devenaient un peu trop envahissants. De réunion de conciliation en réunion de conciliation, le désaccord est devenu incommunicabilité. “Les employés de la Fédéra- tion ne nous donnaient pas les informations nécessaires pour prendre les décisions, a décla- ré Jack Ethier, l'autre démis- sionnaire du Conseil d’admi- nistration, les employés et le directeur général, Fernand Gilbert, prenaient des déci- * sions unilatérales.” La goutte d’eau Au dernier Conseil des pré- sidents ds octobre dernier, la ~ etesse: L'APPGF avait déposé . une motion critiquant l'ingé- rence de la Fédération dans ses affaires. Elle l'avait reti- réein extremiscontre la pro- messe que chacun ferait un effort de compromis (‘Le Soleil” du 28 octobre) .. Ce n’était que partie remi- se. Début décembre, la FFC a organisé des stages de forma- tion (sur le “lobbying”) a l'H6tel Holiday Inn. Or, dans le premier ordre du jour envoy€ aux comités de pa- rents, certaines associations comme les Parents for French étaient invitées, mais l’APPCF n’était méme_ pas mention- née. L’erreur a €té réparée ultérieurement, mais le mal’ était fait. De plus, si la vice- présidente de ! APPCF, Héle- ne Gaudin, a été conviée in extremis, Suzanne Horie, la présidente en titre de l'asso- ciation, elle, n’a pas été invi- tée. Oubli ou erreur volontaire ou involontaire de la part de ceux qui ont envoyé les convo- cations, Suzanne Horie a jugé én tout cas qu'elle n’avait plus _ qu’a donner sa démission de YAPPCF. (Des motifs person- nels qui ne regardent person- né ont aussi guidé son choix). D’ot la cascade de démis- sions qui est intervenue ulté- rieurement. Ainsi, Jack Ethier Suite en dernié¢re page Le Soleil de Colombie souhaite a tous ses lecteurs dejoyeuses fétes de fin d’anneée. Il les retrouvera le 13 janvier 1984 Par Annie Granger On est bien loin du tourna- ge aux Philippines du film “Apocalypse Now” ot Chris-- tian était l'un des nombreux figurants; on est aussi trés loin des Nations-Unies oi, techni- cien dans les services de Vinterprétariat, il mettait sur rapports les données. Rien ne prédestinait donc Pamela, ballerine, tian a ce métier de patis- sier. Il a suffi d’un gateau de féte entre amis pour que leur vie prenne un tournant. . Lorsque Pamela a rencon- tré Christian, il y a trois ans, elle était presque sire d’en- dosser le métier de danseuse classique professionnelle. Im- médiatement aprés cette ren- contre, on féte l’anniversaire de Christian. Pamela lui fait le gateau au chocolat, recette que sa mére, d'origine hon- groise, lui avait apprise. “Certains amis présents et dans la restauration nous ont Suggéré, aprés avoir goité et Chris-- Des chaussons au cheesecake Ouvrir un commerce de nos jours, c’est prendre un risque. Et pourtant, Pamela et Christian Gaudreault n’ont pas hésité, elle a quitter ses chansons, et lui son emploi de serveur pour ouvrir une patisserie “Aux Beaux Gateaux, the perfect Cheesecake”, spécialisée dans les gfteaux au fromage, qui connait un succés tous les jours grandissant. - notre gateau, de le faire en plus grande quantité et de le vendre aux restaurants de Vancouver”, ‘explique Chris- tian, la trentaine et originaire du Québec. Trop de créme, et la décoration inexistante, voi- la ce qu’on trouve un peu partout sur les tables de res- _taurants de la métropole. Petit a petit, dans leur cuisine, Pamela et Christian ont inventé, essayé, gouté et fabriqué douze sortes de “cheesecake”, chez eux dans leur cuisine. Pourquoi des gateaux au fromage? “Parce que le mar- ché était 1a, que ceux qui étaient sur le marché étaient lourds au palais et étaient sans originalité. Et ensuite dans louest canadien la demande est bien plus grande que dans lest” de répondre Pamela, née a Toronto. “Quand on commence une affaire comme celle-ci, il faut Suite en derniére page 30 cents ae parle aussi francais ~ “Du Québec au Brésil en passant par la France, l'Italie et le Japon”. Ce slogan, vous pouvez l’en- tendre sur COOP Radio tous les dimanches matin, entre huit et neuf, pour l’émission de portraits mu- sicaux “Café concert”. Au micro, Pablo Keselman.. On pourrait l'appeler Pablo les grands espaces. Car l’intitulé de 1’émission représente plus qu'une for- mule choc, c'est avant tout la signature d’un homme qui en a vu,du pays. Quand il annonce 4a la radio cing cultures au pro- gramme, il sait de quoi il parle. I] s'exprime cou- ramment en anglais et en espagnol, francais et sé débrouille trés bien en japonais et en italien. De plus, il a été habitué a vivre a cheval Par Jean-Francois Fournel facilement en. Pablo Keselman, voyageur entre plusieurs cultures de- puis qu'il est tout petit (Plus tard, il le fera 4 dos d'éléphant). Sa grand-mé- re était Russe, son pére est Argentin et sa mére d’ori-- gine anglaise. Né en 1954 a Buenos Aires, il quitte a Seize ans l'Argentine pour aller faire des études de tourisme aux Etats-Unis. Et c'est la que le grand voyage commence. D’abord il rentre régu- liérement en Espagne pour rendre visite a ses parents qui ont quitté l'Argentine deux ans aprés lui. De plus, il sen va habiter deux ans 4 Hawai ov il poursuit ses études tout en travail- lant dans un centre cultu- rel polynésien. Hawai, c'est pour lui le grand choc avec 1’Orient. “En Argentine et aux Suite en derniére page Certains lecteurs s’éton- nent de lire dans “Le Soleil de Colombie” des articles signés par d’étranges ini- tiales:J2F. Aucun mystére la-dessous: ce signe caba- listique appartient a notre coopérant, Jean - Francois Fournel, qui préfére cette griffe-la @ ses initiales de naissance [JFF]. Un journal appartient a ses lecteurs, certes, mais stl Espionnage: reste une chose dont un journaliste garde la pro- priété exclusive, c'est bien sa signature. Personne, au n’héstte a signer clatre- ment ses articles. Nous avons déja un espion, Oncle Archibald, et il nous en sufftt d’un. Et, lut, entend garder l’anonymat. Ongle Archibald 007 “Soleil”,