FEVRIER 1997 Le BBB: une solution a vos differends PAR Me. CHERI EKLUND Avez-vous |’impression que l’on ne vous écoute pas? Si vos plaintes auprés d’un commercgant chez qui vous venez de faire un achat tombent dans |’oreille d’un sourd, que pouvez-vous faire pour remé- dier a ce probléme? Cela devient une question difficile dans un contexte ou Je différend est peu important, d’aprés sa valeur monétaire. Sou- vent il s’agit surtout d’une question “ de principe entre |’acheteur et le ven- deur et les émotions peuvent aussi rentrer en jeu. Eh bien, soyez tran- quilles, et renseignez-vous auprés du Better Business Bureau of Lower Mainland B.C.! (le “BBB”). Le BBB est une tierce partie neutre dans le marché. I offre ainsi des mécanismes par lesquels les commergants et les membres du pu- blic peuvent résoudre leurs -diffé- rends sans intenter de procédures judiciaires 4 la Cour. Le BBB agit comme noyau de communication et sert toutes les parties en cause. A chaque stade du processus de réso- lution du différend, le BBB met |’em- phase sur la participation entiére et volontaire des parties. Le BBB a été fondé en 1939. Au cours des ans, cet organisme a développé un systéme efficace gra- ce auquel les plaintes peuvent étre résolues. Selon le cas, le client (ou le commergant) qui désire porter plainte doit, comme premiére étape, com- pléter un formulaire sur lequel i] donne un résumé du différend ainsi que le résultat qu’il souhaite obte- nir. Le BBB fait ensuite part de cette plainte a ]’autre partie et 1’encoura- ge a résoudre a |’amiable, le diffé- rend entre les deux parties. Si ce n’est pas possible, le BBB offre aux parties en cause, les services d’un médiateur. Le médiateur commence les négociations entre les parties, en offrant un endroit privé et con- fortable ot elles pourront s’enga- ger dans un dialogue franc et non- menagant. Le médiateur n’impose pas son opinion aux parties-en cau- Se; Si les parties n’arrivent pas a résoudre leur différend, elles peu- vent tout de méme se mettre d’ac- cord pour le soumettre a |’arbitrage. Ceci est un processus privé, mais juridique, qui se déroule dans les bureaux du BBB situés au centre ville de Vancouver. II n’est pas né- cessaire que les parties soient repré- sentées par un avocat. Les arbitres sont complétement indépendants du BBB et ils sont sélectionnés par les parties elles-mémes. La sentence rendue par |’arbitre est exécutoire tout comme un jugement par la Cour Supréme de Colombie-Britannique. Il est intéressant de noter. que le niveau de conformité est trés élevé lorsque des sentences arbitrales sont rendues. Le BBB demande que chacu- ne des parties en cause paye $25.00 pour les services de médiation et $50.00 lorsqu’il s’agit d’un arbitra- ge. Imaginez comme cela est un bon marché! Vous pouvez obtenir plus de renseignements a ce sujet en télé- phonant au BBB a Vancouver au (604) 682-6280.0 Accords signes entre des societes canadiennes et franc¢aises PARIS - Dans le cadre de la derniére visite officielle du Premier ministre du Canada, M. Jean Chrétien, sept ententes ont été signées entre des sociétés canadiennes et des socié- tés frangaises.M. John Manley, mi- nistre de |’Industrie, a co-présidé la cérémonie de signature d’accords en compagnie de M. Francois Fillon, ministre frangais délégué a la Poste, aux Té]écommunications et 4 ]’ Espa- ce. Ces ententes touchent les inves- tissements, le développement tech- nologique et la commercialisation, principalement dans les secteurs des télécommunications, de ]’aérospa- tiale et de I’informatique. «Ces accords démontrent bien la vitalité de nos relations éco- nomiques avec la France. Ils témoi- gnent de l’importance que la Cana- da et la France accordent aux partenariats stratégiques et a l'in- vestissement dans des secteurs névralgiques puisque les domaines visés sont, dans la plupart des cas, en rapport avec la haute technolo- gie», a déclaré M. Manley. Pour le ministre Fillon, «la signature de ces accords montre le dynamisme des relations franco- canadiennes et renforce notre coo- pération dans le domaine des tech- nologies de l’information». Les accords Signés a Paris lient les sociétés suivantes: OCancom (Montréal et Ottawa) et Havas Telecom (Boulogne- Billancourt) - pour Ja diffusion de chaines de télévision frangaises au Canada et, éventuellement, sur d’autres marchés nord-américains. QOAlis Technologies (Montréal) et SCii Telecom (France) - achat par Alis, chef de file dans le secteur des logiciels de communication en 90 langues, de 51% de SCii Télécom. OINOVA Expertise Solutions (Mon- tréal) et Dassault Investissements (France) - investissement, par Dassault, de 32 millions de francs francais dans |’entreprise NOVA, spécialiste des logiciels de paiement automatique et de la sécurité des transactions effectuées par carte a puce. OCOMDEV international (Cam- bridge - Ontario) et Alcaltel Espace (Toulouse - France) ~ signature de _ deux accords pour la foumiture 4 Alcatel de sous-systémes pour des satellites de télécommunications, dont un contrat de 20 millions de francs pour le satellite M2A. OCAL Corporationet Alcaltel Es- pace - accord visant la mise au point et la commercialisation conjointes d’un terminal satellite avec liaison optique, pour permettre les commu- nications entre satellites par laser optique. OGroupe INFORMISSION inc. et SPORENS.A. alliance commerciale visant le développement et |’exploi- tation d’un logiciel assurant le pas- sage des horloges et des calendriers informatiques a |’an 2000. QA quarium Adventures, Cafathec et Sodexo - lettre d’intention visant la création d’une entreprise 4 ris- ques partagés pour répondre aux appels d’offre pour la construction et |’exploitation de gros aquariums. «Ces échanges montrent toute l’importance que le gouver- nement du Canada accorde aux investissements francais et aux liens privilégiés qui Vunissent @ la Fran- ce», a conclu M. Manley.Q Un emprunt peut vouloir dire un REER plus etoffe ~ Si vous craignez de ne pouvoir cotiser 4 votre REER cette année parce que vous n’avez pas réussi a mettre l’argent de - c6té, rassurez-vous. Un emprunt pourrait vous dépanner. Sauter vos cotisations de cette année en vous disant que vous consentirez plus d’efforts l'an prochain pourrait avoir de graves conséquences, «Vous pourrez ver- ser ultérieurement la partie non utilisée. de votre cotisation maximale permise, mais vous ne pourrez jamais remplacer la croissance perdue pendant l'année ol vous n’avez pas cotisé», prévient Bala Naidoo, vice-président au Groupe Investors, une des plus importante entre- prises canadiennes de planification finan- ciére personnelle. _ Selon un sondage Gallup com- mandé par le groupe Investors, 56 % des Canadiens ont investi dans un REER I’an passé. Mais bien peu de gens ont cotisé prés du maximum permis (18 % de leur revenu gagné de l'année précédente, jus- qu’a concurrence de 13 500 $ moins les facteurs d’équivalences de l'année précé- dente et pour les services passés). M. Naidoo rappelle que plusieurs institutions financiéres offrent des préts 4 court terme (habituellement de.12 mois ou moins) pour aider a arrondir la cotisation au REER, Les taux d’intéréts sur ce type de préts sont habituellement moindres que pour un prét personnel.M. Naidoo nous explique le mécanisme: Pour cotiser le (voir "REER" en page A-4) Nouveau directeur des enquétes et recherches OTTAWA-M. John Manley, ministre de l'Industrie, a annoncé deraiérement la nomination de M°Konrad von Finckenstein, c.r., au poste de directeur des enquétes et recherches, en vertu de la Loj sur la concurrence. M°Konrad von Finckenstein apris ses fonctions le 4 février dernier« M° von Finckenstein apporte a ce poste l’expérience nécessaire pourveillera ce que /e droit et la politique de la concurrence du Canada restent a l’avant-garde, adit le ministre, carces domaines revétent une importance vi- tale pour les marchés canadiens et canadiennes. » M® von Finckensteina occupé les fonctions de sous-ministre adjoint, Poli- tiques et opérations du libre-échange, au ministére des Affaires étrangéres et du Commerce international, ainsi que de sous-procureur général adjoint droit fis- cal, et de coordinateur de la mise en oeuvre de fALENApourle ministére dela Justice. Derniérement, il était sous-mi- nistre adjoint, droit des affaires, 4! indus- trie Canada et a Justice Canada. M. Manley a vivement remercié desacontribution M° Francine Matte, c.r., sous-directrice principale des enquétes et recherche, qui occupait depuis juin 1996 le poste de directrice parintérim. «/’aime- rais exprimera Me Matte ma profonde gratitude pourson travail des tout der- niers mois, et je sais que sa contribu- tiona la fonction publique et au Bureau demeurera précieuse», a déclaré le mi- nistre. Le Bureau de laconcurrence est organisme du gouvernement fédéral chargé de l'application de la Lof sur Ja concurrence. Cette derniére vise a pré- server et a encourager laconcurrence au Canada en faisant en sorte que les entre- prises silivrent une concurrence loyale et que les marchés fonctionnent bien. Si vous detenez des Obligations d’epargne du ‘Canada vous avez déja des onomies pour votre REER EPARGNE OU CANADA -pec.gc.ca Jes Obligations