: ae tg EDUCATION Avez-vous fait parvenir la votre 7??? Nous continuons cette chronique avec le temoignage de Mmes Diane Robert et Lucie Olson de I’école Les Pionniers de Maillardville. Nous avons fait une demande en avril 2000 a toutes les APEs pour recevoir leur historique. Jusqu’a date, Mission, Tsawwassen, Rose-des-Vents, Summerland, Maillardville, Campbell River et Premiers Pas ont répondu a l'appel. La premiére chronique, écrite par M. Poutissou et Renée Poutissou, a 6té publiée en juin dernier. Elle relatait les débuts du Programme francophone dans la province. Nous placerons dorénavant des historiques dans chacun des Info-parents. C’est une fagon de rendre hommage a ceux et celles qui ont investi du temps et de I’énergie, du courage et de la persévérance dans cette grande aventure. Toutes les chroniques seront ensuite placées sur notre site Web. Le petit questionnaire est toujours disponible si vous ne retrouvez plus le vétre | Faites-en la demande au bureau des parents ou reproduisez celui en bas de page. En attendant, merci a tous et a toutes, merci pour votre engagement ! L’an 2000 marque une année de vic- toire pour les parents qui se sont bat- tus depuis plusieurs années pour ob- tenir une école francophone homo- géne dans la région de Coquitlam. A maintes reprises, ils ont pensé y arri- ver mais ils ont dd faire face a bien des difficultés et a bien des revers. En 1985, l’école francophone a Coquitlam, connue sous le nom de Programme Cadre de Frangais de Coquitlam, ouvrait ses portes dans 'école Millside a 15 éléves de la ma- ternelle a la 5" année, une ensei- gnante, Mme Pierrette Daoust, et une aide-enseignante, Mme Suzanne Neveu et tét par la suite Mme Francine Lebel-Caruthers. Cela faisait plus de 2 ans que Mme Emilienne Bohémier essayait de ven- dre aux parents qu'elle rencontrait et au District scolaire #43 de Coquitlam le concept d’une éducation purement francophone pour les enfants franco- phones. Ce concept n’était pas nou- veau dans la province puisque le Pro- gramme Cadre de Frangais (PCF) existait dans 21 autres districts sco- laires depuis un certain temps déja. Méme que la Province aurait appro- ché l’école de Fatima a Coquitlam pour démarrer le PCF dans la pro- vince et que celle-ci aurait décliné, aux dires de certaines personnes. Lorsque Mme Bohémier a réussi a re- grouper 10 éléves ayant des parents ouverts a l’esprit pionnier, au prin- temps 1985, elle et ces parents ont entamé les négociations avec le Dis- trict scolaire #43 de Coquitlam pour ouvrir un PCF a Coquitlam. Mme Bohémier a écrit a l’'école de Fatima pour leur demander de loger le PCF dans leurs locaux mais l’école de Fa- tima a refusé. LECOLE LES PIONNIERS DE MAILLARDVILLE Le PCF a Coquitlam a grandi assez vite. En septembre 1986, il y avait 19 éléves dans une classe de la mater- nelle a la 7°"¢ année; en septembre 1987, 34 éléves occupaient 2 clas- ses; en septembre 1988, il y avait assez d’éléves pour avoir 3 classes. C’est depuis septembre 1994 que le PCF a Coquitlam a vraiment pris son essor. Dans un premier temps, le District #43 s’attendait a 80 inscrip- tions et 104 éléves se sont présen- tés en septembre. Ce fut le début des réorganisations de classes an- nuelles majeures qui créent une cer- taine inquiétude chez les nouveaux parents dans le Progamme. Depuis septembre 1994, la popula- tion étudiante francophone Coquitlam croit a un rhytme moyen annuel de 15% a 20%. Dans un deuxiéme temps, l’'arrivé de notre pro- pre directeur francophone, M. Ray- mond Proulx, en septembre 1998, a redonné du vent dans nos voiles. Les inscriptions en maternelle ont triplé et méme quadruple par rapport avec septembre 1994 avec 38 eléves en septembre 1999, 44 éléves en sep- tembre 2000 et déja 40 inscriptions pour septembre 2001. Il y a mainte- nant 225 éléves a I’école des Pion- niers avec une prévision de 270 éle- ves de la maternelle a la 12°™° an- née pour septembre 2001. Dés le début du PCF a Coquitlam, le District # 43 du conseil scolaire an- glophone avait promis aux parents pionniers du projet une école homo- géne s'ils pouvaient avoir au-dela de 100 inscriptions dans le Programme. En septembre 1994, cet objectif a été atteint pour la maternelle a la 7° année. Les parents ont donc commencé a revendiquer leur école. Mais, comme le Conseil Scolaire Francophone (CSF) était sur le point d’étre formé (en décembre 1995 par un arrété en Conseil), le District # 43 ne s'est pas prononcé et a relégué cette situation au CSF. A l'automne 1996, Mme Diane Dupuis, présidente de l'APE de ce jour, a fait voter ses membres sur quel type d’école ils dé- siraient (M-7, M-8, M-9 ou M-12). 70% des familles ayant au moins un enfant inscrit au Programme se sont prévalus de leur droit. lls étaient en faveur de deux options soit la M-9 ou soit la M-12 (35% pour la M-9 et 35% pour la M-12). Ces résultants furent présentés au CSF. Aprés une revue des finances impliquées, le CSF a avisé que l’option M-12 avait été re- tenue. Cependant, quand le CSF a présenté son plan directeur en immobilisation aux parents de Coquitlam au prin- temps 1997, il n’y avait aucune men- tion d'une école homogeéne dans la région de Coquitlam pour les 5 pro- chaines années (c’est-a-dire jusqu’en 2002). (suite page suivante) Questions de base pour les APEs : -1- Année de début du programme dans votre région... -2- Noms des fondateurs/trices. -3- Description : classes, prim/sec/nom des écoles a l’origine et celles maintenant + Nombre d’enfants au départ et le nombre aujourd’hui (pour maintenant, si vous ne le savez pas, le CSF le sait). -4- Une anecdote ou un fait marquant : 10 lignes ou plus. -5- Une phrase qui résume le passé. -6- Une phrase qui résume le présent. -7- Une phrase qui résume I’avenir. Télécopier le tout au 604-736-1259. N’hésitez pas 4 raconter sur plusieurs pages et a fournir des photos |