14 _, Le Soleil de Colombie, vendredi 27 avril 1979 La Semaine verte L’«agro-alimentaire» en Californie: deuxiéme émission Le dimanche 29 avril 4 midi la Semaine verte présente aux té- léspectateurs de Radio-Canada le 2e de quatre reportages qu'elle a réalisés en Californie sur |'industrie agro-alimentaire de ce paradis du tourisme amé- ricain. L’industrie laitiére L'industrie laitiére en Califor- nie ne fait pas exception aux autres secteurs de l’agriculture. Le climat exceptionnel. qui favo- rise la végétation fait que cet Etat de la céte du Pacifique oc- cupe le deuxiéme rang dans la production de lait aux USA. Ce que le Wisconsin, en téte, pro- duit avec 20,000 fermes laitié- res, la Californie le produit avec un peu plus de 2000 fermes. Bien que les fruits et les lé- gumes soient réputés dans la région, le lait demeure le pro- duit agricole le plus important. Avec un peu plus de 800,000 va- ches laitiéres, la production quo- tidienne de lait s’éléve a 31 mil- lions de livres. En 1976 on €va- luait la production laitiére a 12 milliards de dollars. C'est dans l'industrie laitiére qu’on rencontre le plus d’Euro- péens installés en Californie: des Hollandais surtout, des Po- lonais et des Portugais. Adam Van Exel, Hollandais d'origine, est devenu un des chefs de file de l'industrie laitiére de la Cali- fornie. Les fréres Van der Pool de Chino prés de Los Angeles, des Hollandais eux aussi, pos- sédent des fermes importantes dans la région. Sur ces fermes, les troupeaux sont trés considérables. Qu’on imagine un peu les soins et le travail qu'exigent 1900 ou 2000 tétes de bétail. La traite, par exemple, représente a elle seule une sorte d'industrie qui ne s‘arréte pratiquement ja- mais. Elle se fait dans ce que les fermiers de la région appel- lent des «salons de traite». Un systéme de carrousel améne les vaches au trayeur. Le coit de énergie aujourd'hui a rendu ce systéme prohibitif. C’est pour- quoi on voit plus souvent dans les fermes le «salon de traite» conventionnel avec fosse au mi- lieu pour le trayeur et deux rangées de stalles pour les va- ches. En général on fait la trai- te deux fois par jour; certains producteurs la font trois fois. Le trayeur est bien rémunéré. Mais il a beaucoup de respon- sabilités, dont I'hygiéne préven- tive des animaux, et il lui arrive de faire des injections qui ne requiérent pas l'intervention du chef du troupeau ou du vétéri- naire. Dans certains gros éle- vages, la traite se fait sans inter- ruption de 8 heures du matin Aa minuit. On répartit les grou- pes de vaches pour qu’elles ar- rivent a. intervalles réguliers deux fois dans la journée. Pour les rondes de 16 heures de trai- te il faut deux équipes de tra- yeurs. Comme on pourra s’en rendre compte en regardant ce repor- tage, la production laitiére en Californie est & la mesure des agriculteurs et de l'agriculture de la région en général. Bien que favorisée~ par un climat sans pareil, l'industrie laitiére n'aurait jamais été si florissan- te si on. n’avait pas trouvé moyen d’ordonner la production a la ferme, la transformation a l'usine et la mise en marché du lait a la grandeur de la_Califer- nie. : Yvon Leblanc La Semaine verte est animée par Yvon Leblanc. Gilles Perron a réalisé les reportages sur la Californie. : Le Pianod Elsa Une oeuvre d'origine suédoise Un court métrage plein d’hu- mour complétera le programme de I’émission les Beaux Di- manches le 29 avril. Le Piano d’'Elsa sera télévisé 4 22 heures a la chaine francaise de Radio- Canada. Cette bréve comédie drama- tique est tirée d’un conte de Frithiof Nilsson, auteur suédois mieux connu’ sous le pseudo- nyme de Frithiof. Nilsson Pira- ten. Né en 1895 et décédé en 1972, cet auteur scandinave est surtout connu pour ses histoi- res empreintes d'un humour ra- rement sarcastique mais qui raille avec bonhommie nos fai- blesses humaines. L'histoire que raconte le Piano d’Elsa, nous l'avons en- tendue de nombreuses fois dé- ja. C’est celle du mari tranquil- le, confiant, qui, a l'approche de la cinquantaine, et du fait de l'absence de sa femme, se trou-, ve plongé dans le réle d’un célibataire occasionnel. Cepen- dant, l'originalité du récit de l'auteur réside dans cette va- riation du théme: le héros ne céde a la tentation qu’une seule fois, dans une aventure qui lui laissera pour toujours un dé- got profond des pianos... et des plantes vertes. C'est Mats Aréhn qui a écrit les dialogues du Piano d’Elsa, une production qui met en ve- dette les acteurs Hans Alfred- son, Nile Eklund, Lena Sdder- _ blom, Solveig Ternstrém, Britta Pettersson, Ake Lagerken, G6- seeeses wee geese : 22 323 25552 RS a te Grefbo, Ellika Mann et Sture Djerf dans les réles de Philip, Kurt, Elsa, Rut, Annie, du ven- deur, de l'employé de pompes funébres, de la veuve et du directeur. Directeur de la photographie: _ Lasse Bjérne. Prise de son: Olle Unnerstad et Leif Westerlund. Montage: Ingemar Ejve. Ma- quillages: Tina Johansson. Le Piano d’Elsa a été réalisé par Mats Aréhn et Yngve Gamlin pour le compte de la Sveriges radio télévision I! de Suéde. Di- recteur de production: Bert Sundberg. ..En bret.. @ Pierre Paquette, animateur de la série le Temps de vivre accueille & Radio-Canada le mercredi 2 mai a 14 h 30 un groupe de Barraute en Abitibi. Parmi les artistes du groupe, on entendra M. Alphonse Frenette, 71 ans «le plus vieux servant de messes de la région» qui chante l'Aéroplane; Mme Gagnon inter- préte Bonjour Jes vieux et les Fiancés du Nord. A |'accordéon, M. Roland Fiset; a |’harmonica, M. Hermas Breton et au violon M. Odilon Marcotte. Mme Fiset, mariée depuis 60 ans, nous Ppar- le de la grippe espagnole. A la chronique information M. Re- naud, invité de Monique Lalan- de, traite de l’accés aux parcs provinciaux. Recherche: Moni- que Lalande, Lucie Lépine, Jean- Rock Roy et Daniel Simard. Réa- lisation: Gilles Derome et An- dré Groulx. = ques ae eee Bea ee Cnes Les origines du Vieux Montréal A Second regard, le diman- che 29 avril 4 17 heures, le réa- lisateur Roger Leclerc propose- ra aux téléspectateurs un péri- ple des plus intéressants a la recherche des Origines du Vieux Montréal. Cette émission, qui a deman- dé plusieurs mois de prépara- tion et de recherche, veut évi- ter l'information trop abstraite et, pour ce faire, nous présente huit marcheurs qui, guidés par Claude Perrault, entreprennent une marche d'une heure et de- mie a travers les rues du Vieux Montréal. Et nous découvrirons ainsi, au fur et & mesure, les vestiges de la «fondation mysti- que» de Ville-Marie. On tentera en méme temps de nous faire pénétrer quelque peu dans |'inti- mité de plusieurs des grands personnages de notre histoire comme Jéréme le Royer de la Dauversiére, Paul Chomedey de Maisonneuve, le Pére Vi- mont, Jeanne Leber, Marguerite Bourgeois, Jeanne Mance, Lam- bert Closse, Marguerite d’You- ville, Francois Charon de La Bar- re, Philippe Hébert, Jean-Jac- Olier, etc. En méme temps, tout au long des rues aussi anciennes que les rues Saint-Paul et Notre-Dame, la Place d'Armes, etc., nous dé- couvrirons maints vestiges des faits et gestes de religieux ou de personnages inspirés qui ne reculérent devant rien pour ve- nir fonder ce qui deviendra plus tard la métropole du Canada, comme le monument de Mai- sonneuve, |’église Notre-Dame, la: chapelle Notre-Dame-de-Bon- secours, l|'H6tel-Dieu, les Ecu- ries d'Youville, la Porte des Ré- collets, le puits Gadouas... Au moment ot de plus en plus de Québécois effectuent un retour aux sources afin de conserver leur identité, cette émission est un bel hommage a notre patrimoine. Rappelons que, comme d’ha- bitude, Myra Cree viendra don- ner les informations religieuses nationales et internationales. eo Egle et residence des PP. Jesuites Chapelle Notre Dame de Bonsecours Porte Quebec Wapistan et les oiseaux d’été Une légende du pays des Montagnais Les téléspectateurs de tous ages apprécieront ce film qui sera présenté dans le cadre des Beaux Dimanches le 29 avril a 21 h 30. C'est sur des prises de vue aériennes d'une: grande beauté que débute ce film qui nous ra- conte une légende montagnaise. En descendant dans un village de la basse-céte-Nord, on dé- couvre un vieil Indien entouré d'enfants & qui il raconte I’his- toire de Wapistan et les oi- seaux d’été. Puis c'est la lé- gende elle-méme dont nous voyons le déroulement. L’histoi- re est donc interprétée par les Indiens montagnais et filmée chez eux a Natashquan. Wapistan est un petit garcon qui a été abandonné par ses parents, qui le laissent seul dans la neige. Mais le géant, son grand-pére, vient le sauver. Ce géant, selon la légende, ne revient sur terre que si les en- fants sont malheureux. Le vieux conteur expliquera aussi -|’im- portance qu’avaient les oiseaux de |'été dont une seule tribu avait alors la possession. Bien des gens avaient tenté en vain de s'approprier ces oiseaux car seuls ceux qui possédaient les oiseaux avaient le printemps. De retour auprés de ses pa- rents grace a son grand-péere, Wapistan veut lui aussi partir a la recherche des oiseaux. II s’a- git d'une longue et difficile ex- pédition et d'un exploit que per- sonne encore n’a réussi. Les grands paysages de cette région revivent dans l'histoire de cette légende ow le jeu des Indiéns nous permet de décou- vrir les expressions de ces vi- sages trop méconnus. Ici on peut dire que le documentaire se marie heureusement avec la dramatique. Wapistan réussit a s’empa- rer des oiseaux de |'été, ce qui améne te chef “montagnais qui les a perdus a faire une entente avec lui. On libérera les oiseaux et ily aura alors une alternan- ce entre |’été et I’hiver. C’est ainsi, dit le vieil Indien, que été a commencé. Narration: Vincent Davy. Réa- lisation: Daniel Bertolino assis- té de: Diane Renaud, avec la collaboration des Montagnais. H.F. votre nom sur la liste ‘ 2 > i aa ‘mM igo go DQ 5 Eee FES coi in @Qer 2 inne (SB 2 \S + {Je iS > N : i) 5 > renee oe Gr a so a vous ne preniez imm saires.