er ae nt me ta 14 — Le Soleil de Colombie, vendredi 28 octobre 1983 — Marc Roy, al’assemblée del’ APPCF «Le programme-cadre dépend Discours de Marc Roy, Président de la Fédération des Franco-colombiens a l’occasion de Vassemblée générale de l’A.P.P.C.F. le 15 octobre 1983 Permettez-moi tout d’abord de vous remercier de m’avoir invité a vous adresser la parole a l'occasion de votre assem- blée générale. Comme vous le savez, la Fédération des Franco- Colombiens partage avec l’As- sociation des Parents du Pro- gramme Cadre de Francais la premiére priorité de la popu- lation francophone de la Colombie qui est l’éducation en francais et plus particu- ligrement la promotion du Programme Cadre de Fran- Cais. Aide a Powell River D’ailleurs, il a été voté a notre derniére assemblée an- nuelle que le comité éduca- tion de la Fédération soit co-présidé par la F.F.C. et FA-P-P.GE représentation politique concernant le Programme Ca- ‘dre de Frangais se fasse aprés une consultation et une concertation entre les deux or- ganismes. Je veux vous assurer au- jourd’hui que la Fédération a rempli et continuera de rem- plir ce mandat. Lorsqu’'il a été question le mois dernier de faire pression auprés du Mi- nistre de |’Education face aux conséquences néfastes que le’ nouveau “Financial Manage- ment System” pourrait avoir sur la survie du Programme Cadre, la Fédération n’a pas hésité a mobiliser son per- sonnel afin d’analyser et de publier l’impact de cette nou- velle structure. Une aide léga- le fut offerte 4 Powell River qui se voyait perdre les étu- diants de la 6iéme et de la 7iéme année et aprés de nom- breuses réunions avec des re- présentants de votre exécutif, nous avons participé a la réu- nion avec M. Jim Carter. De plus, la Fédération n’a pas hésité a alerter MMs Trudeau, Mulroney, Broadbent, Bennett, Chabot et le ministre de l'éducation lui-méme M. Heinrich. Le P.C.F. implanté : dans 21 districts Onze associations locales, membres de la Fédération, ont elles aussi envoyé des télé- grammes aux autorités pro- vinciales déplorant les résul- tats certains de la mise en. application du nouyeau systé- me de gestion. Nous avons entendu cer- tains parents déclarer qu’il ne fallait pas trop mettre de pression sur les autorités de peur de perdre ce qui a déja été gagné. Qu’il fallait mieux y aller doucement et accep- ter certains compromis. C'est vrai que le Program- me-Cadre existe et qu'il est implanté dans 21 districts sco- laires. Mais sommes-nous sa- tisfaits de la fagon dont le programme est géré? De la _ publicité faite par les commis- sions scolaires? Sommes-nous. satisfaits des arrangements de transport et, plus important encore, de la qualité de l’en- seignement? II] me semble que non. “Alors-pourgaor accepter.” “a-t-il.parmi’ nous” qui,” ne” pS se ERO Soe Ss atc et que toute de notre ténacité» de faire des compromis? Tout ce que nous demandons c’est le respect de nos droits ga- rantis par la constitution canadienne. Non seulement le droit a l'éducation dans notre langue mais ce qui est tout aussi important, une éduca- tion de qualité égale a celle dont bénéficie la population anglophone partout sur le territoire de cette province. Vous me direz peut-étre “Qu’est-ce qu'il connait des problémes d’éducation alors qu'il n’est méme pas. parent”! C'est vrai. Mais en acceptant la prési- dence de la Fédération, j’ac- ceptais de fournir tous les efforts nécessaires pour assu- rer la survie de |’éducation francaise en Colombie. Je ne suis pas parent mais de géné- ration en génération, ma famille au Manitoba se bat pour assurer la survie de la langue et de la culture fran- Caises. Vous devez y croire Depuis 1980, les Franco- Manitobains doivent faire ba- taille pour que leurs droits garantis en 1870 soient res- pectés. Ce qui se passe main- tenant au Manitoba aura cer- tainement des répercussions sur la situation des francopho- nes de la Colombie si l’on considére cette province com- me étant la porte de l’ouest. Et nous, francophones de la Colombie, allons _ certaine- ment profiter de cet événe- ment historique. En 1978 le gouvernement Bennett nous faisait cadeau du Programme-Cadre. Pour- quoi? Tout simplement pour aller a l’encontre du nouveau gouvernement péquiste au Québec. Etait-ce un cadeau empoisonné? Maintenant que la peur de la séparation du Québec n’existe 4 peu prés plus, continuerons-nous a bénéficier des mémes services que les anglophones? Aurons- nous droit un jour a ce que la politique concernant !’éduca- tion en francais soit enchas- sée dans l’acte scolaire? Les seules personnes qui peuvent répondre a ces ques- tions et qui peuvent assurer la survie du Programme Cadre de Francais, c’est vous, les parents. A la seule condition que tous vous y croyiez et que tous vous soyez préts a reven- diquer vos droits, pourrez- vous garantir aux générations futures les droits 4 un ensei- gnement de qualité en fran- cais en Colombie britannique. La-dessus, jen arrive 4 me poser de sérieuses questions. Pourquoi, par exemple, y en a-t-il parmi nous qui, tout en travaillant ala promotion du Programme Cadre de Fran- cais, continuent a envoyer leurs enfants au programme d'immersion? Pourquoi y en parlent méme pas le frangais a la maison? Pourquoi y en a-t-il parmi nous qui refusent toujours de travailler avec les associations locales afin de regrouper un plus grand nom- bre de parents? . Pourquoi certains ont-ils. peur de se battre pour ce dont ils ont droit? Au printemps dernier, une entente est inter- venue selon laquelle la Fédé- ration, l’APPCF et leurs com- posantes devraient mieux col- laborer. La survie de notre culture et de notre langue. Pourquoi enfin cette concertation se fait-elle trop souvent a sens unique? Malgré ces réticences, un des réles premiers de la Fédération est d’assurer ]’éducation en fran- ¢ais pour tous les franco- phones de cette province. C’est ce que la Fédération fait et c'est ce que la Fédération continuera de faire. Aprés une certaine évolu- tion, le Programme Cadre de Francais est en perte de vitesse. Déja plusieurs districts scolaires ont perdu des clas- ses pendant que les program- mes d’immersion continuent a s’accroitre. Est-il nécessaire de rappeler la différence fondamentale entre le programme-cadre et le programme d’immersion? seul le programme-cadre peut assurer la survie de notre langue et de notre culture. A ceux qui considérent les ni- veaux multiples comme étant un désavantage, il serait peut- étre bon de leur rappeler les avantages d’une grande famil- le ov les plus agés aidaient les plus jeunes. I existe, bien str, d’autres problémes, tels que le transport, mais c'est ensemble que nous les solutionnerons par de réels moyens de pres- sion, comme le recours aux _tribunaux. La Fédération et ses compo- santes sont 14 pour vous pré- ter main forte. Au cours de la derniére année, nous avons publié le guide d’action prati- que pour implantation du programme-cadre et le guide d'implantation pour pré-ma- ternelle et garderies. Chacun des comités de parents devrait s'assurer que chaque parent connait et comprend leur contenu. Vous avez a votre disposi- tion les connaissances et les services de toute l’Equipe de la Fédération. Sous la direction de Catherine Lengyel, l’agent d’éducation ainsi que les ani- mateurs et les animatrices du Service. Intervention peuvent se déplacer et offrir des ses- sions d’organisation 4 tout groupe de parents qui en fait la demande. Vous pouvez éga- lement bénéficier de la colla- boration des représentants ré- : gionaux au bureau de direc- tion et des associations loca- les partout en province pour planifier vos activités de re- crutement ou de sessions d’in- formation. Et bien entendu, vous pouvez faire appel en tout temps au directeur géné- ral et a son équipe. Le Secrétariat d’Etat peut, lui aussi, vous aider parti- culiérement lorsqu’il s’agit d’aide légale. Présentement, la Fédération examine les conséquences des coupures budgétaires sur les droits a lenseignement de qualité qui d’aprés nous sont a la base de article 15 de la constitution. Nous ne sommes pas convaincus. que les change- ments de derniére heure ré- pondront aux besoins du ni- _veau secondaire. Les réponses aux besoins de transport et d’orthopédagogues demeu- rent imprécises et nous som- mes d’avis que les commis- sions scolaires conservent trop de latitude pouvant causer des injustices d’une commission scolaire 4 une autre. En conclusion, soyez assu- rés que vous n’étes pas seuls. La Fédération des Franco- Colombiens est un instrument de la communauté qui ne flé- chira pas devant son mandat d’assurer un enseignement de qualité en francais et dispo- nible 4 tous les francophones de la Colombie. Mais la survie du programme-cadre de fran- cais ne dépend pas unique- ment de notre bonne volonté. ~ Elle dépend surtout de notre _ ténacité 4 vouloir garantir nos droits. RE SEY Bonne mesure Qu’est-ce qui pése le plus: une once de plume ou une once d’or? La réponse est une once d’or. Le poids de l’or et de largent est établi différem- ment au moyen du systéme de poids apothicaire ou poids de troy. Ce systéme est surtout employé en pharmacie. Une once d’or équivaut a 31,103 g; une once de plume équi- vaut 4 23,350 g. Est-ce que cela _ signifie qu'une livre d’or devrait peser plus qu'une livre de plume? La réponse est non. D’aprés le systéme de troy, une livre d’or ou de tout autre métal pré- cieux pése seulement 12 onces _ de troy. Ainsi, une livre d’or équivaut a 373 g, et une livre de plume équivaut a 454 g. Nous savons qu’une chopi- ne pése 20 onces. Aux Etats- Unis, la chopine pése 16- -onces. Ainsi, la chopine ou le gallon américains devraient équivaloir aux quatre cinquié- mes de la chopine ou du gallon canadien. Cest faux. La chopine américaine est égale aux cing sixiémes de la chopine cana- dienne. Pourquoi? L’once li- quide américaine est plus forte que l’once liquide cana- dienne. L’once ameéricaine équivaut 4 29,6 mL, tandis que l’once liquide canadienne équivaut 4 28,4 mL. La chopine américaine équivaut a 473 mL, et la_ chopine canadienne est égale 4 568 mL. Le gallon américain _équivaut a 3,8 L, et le gallon canadien, a 4,5 L. Par M. I.R. Evans, du Centre de l’environnement de Alberta. Extrait de The Bull and the Bear, bulletin de nouvelles de la bourse des valeurs aux Etats-Unis. L’ Alliance francaise e Suite de la page 1 ‘de cours et d’étudiants (1170 inscrits en 1982) . Des cours de ‘francais commercial _pour- raient étré ouverts d'ici peu si le comité de direction donne son aval. “Heureusement, nous avons la chance d’avoir ' un comité compréhensif et dy- namique”, _sourit Yves Thoraval. Plus certain est le lancement de cours destinés aux enfants et aux adoles- cents. De méme, des pro- grammes plus spécialement prévus pour les jeunes seront mis en place dés que possi- ble (films, dessins animés, programmes de télévision pré- tés par l’ambassade, etc.) Les plus grands ne sont pas oubliés. Dés le mois de novem- bre (voir le programme page 15), lAlliance propose une rétrospective des filfns de Jacques Tati et une conféren- ce sur la cuisine donnée par un spécialiste, Jean Ferniot... Mais surtout, la troupe “Le petit théatre”, aprés un an dinterruption, sera relancée dans les prochaines semaines. “L’important est que les gens participent a la vie de l’Alliance, souligne Domini- que Gervais, elle doit étre un point de rencontre et pas seulement un endroit ot on vient suivre des cours. Les éléves seront appelés a apporter leur contribution le jamais pouvoir prédire le résultat. Un disque ordinaire reproduit c Yextraordinaire s: prédire laq PACIFIC POT POURRI Surrey, B.C. V3T 2T8 Veuillez envoyer CEST LE DEPART!... est un nouveau jeu original qui recrée l'ambiance ‘excitante d’une visite a la piste de course. Le systéme étonnant des microsillons PHONOFINISH constantes en rendant imprévisible le résultat de chacune des huit ~ courses, On peut jouer et rejouer le méme disque plusieurs fois sans IN SH fait qu'il est impossible de juelle des nombreuses pistes paralléles sera sélectionnée par la cartouche de la table tournante opérée manuellement. C'est cette sélection mécanique q' courses de nombreuses fois et d’ différents chaque fois, ce qui rend le pari intéressant en entretenant le suspense jusqu’a la fin. Il est donc impossible de prédire le gagnant ou d’arranger une course pour déjouer les autres parieurs. : ui Biol de jouer chacune des Les chances qu'un joueur puisse prédire les trois chevaux ga- gnants des huit courses deux fois de suite sont de 100 millions contre une, alors, approchez-vous et faites vos paris pour jouer CEST LE Commandez dés a présent afin d’étre assuré de recevoir le jeu avant Noél. Quantité limitée. Prix: $11.98 plus taxe de vente provinciale. Nous assurons les frais de poste, de manutention et d’assurance. P.O. Box 102 13425 King George Hwy plus souvent possible. Tous les étudiants qui désirent prendre .des initiatives seront les bien- venus. Comme il faut bien amor- cer la pompe 4 idées, Yves Thoraval’ et Dominique Gervais ont beaucoup de pro- jets en téte; expositions réa- lisées par des étudiants sur un theme de leur choix, clubs de scrabble, conférences organi- sées par des Franco-colom- biens, etc. “Pour l’instant, ce ne sont que des idées en lair, précise Yves Thoraval, nous ne sommes ici que depuis quelques semaines et rien n’est encore arrété.” L’Alliance est une institution privée qui vit des cours qu'elle donne (59 dollars par mois pour 4 heures par semaine) et ses moyens ne sont pas illimités. En tout cas, si l’argent peut faire défaut, Yves Thoraval et Dominique Gervais, eux, ne manquent pas d’enthou- siasme. ; Aimer l’humanité, ce n'est pas difficile. Le hic, c’est de sup- porter le sale type qui demeu- re a cété de chez soi. Si un homme te traite d’ane,. n'y prends point garde. Si deux hommes te _ traitent d’ane, achéte-toi une selle. Quand on vieillit, la beauté se réfugie a l'intérieur. C'est le départ! | réserve des surprises ue fois la:méme. chose mais tenir des chevaux gagnants jeux de courses de chevaux 411.98 chacun $ TOTAL INCLUS $ Taxe de vente de la C.B. 7% §. 1 chéque O mandat (désolés... pas de C.O.D.) M7/Mme'/.Mile [s.v.p., écrivez en capitales] Adresse _ Ville Prov. Code postal