Ea ee ET Te cama ~~ -pris par le VOL. 20 NO. 49 VENDREDI, 15 AVRIL 1988 FONDATEUR . ANDRE PIO R fi. Le Soleil de Colombie 980 rue Main Vancouver, C.B. V6A 2W3 Canada Hebdomadaire : 30 cts Courrier 2éme classe Second Class Mail ™?- 0046. Projet de loi linguistique de la Saskatchewan La FFhQ C’est avec constemation que la Fédération des francophones hors Québec a pris connaissan- ce du projet de loi sur le statut linguistique de la Saskatche- wan déposé par le ministre de la Justice de cette province. «Ce projet de loi est une insulte aux Fransaskois et aux francophones de |’extérieur du Québec puisqu’il ne respecte pas le minimum de |'engage- ment constitutionnel et moral Saskatchewan dans |’Accord du Lac Meech de protéger la caractéristique fondamentale de ce pays» a déclaré le président de la FFHQ, M. Yvon Fontaine. . Celaest d’autant plus inaccep- table que la Cour supréme du Canada avait jugé juridique- ment valides les droits linguisti- ques de lvarticle 110 des Territoires du Nord-Ouest. «Dans I esprit de beaucoup, et a notre avis aussi, cette action accentue davantage |’axe d'un Canada anglais et d'un Québec frangais. Elle démontre égale- ment que |'Entente constitu- tionnelle, dans sa formulation t dela - consternee actuelle, n’assure paS aux francophones de |'extérieur du Québec une protection accrue de /eurs droits. Voila pourquoi la FFHQ réclame a grands cris que le rdle de promotion. de la dualité canadienne soit inscrit dans la _ Constitution du Canada» de souligner M. Fontaine. La FFHQ demande au gouver- nement du Premier ministre Grant Devine d'’apporter des modifications substantielles au projet de loi que vient de déposer la Saskatchewan afin que cette province respecte esprit de l’Accord du Lac Meech et le jugement rendu par la Cour supréme dans le cas Mercure. La FFHQ demande également au gouvernement fédéral d’in- tervenir auprés. du Premier ministre Devine afin quill respecte ses engagements pris dans |’Entente constitutionnel- le. «Ce sont les francophones de lextérieur du Québec qui sont aujourd hui, et encore une fois, humiliés. dans leurs droits _ linguistiques» de conclure M. Fontaine. ...et en francais ! Merci messieurs de la mairie, merci mille fois, soyez bénis, acceptez ma reconnaissance éternelle. Cest vrai quoi, vous avez vu? La mairie nous a.envoyé un formulaire avec des instructions relatives a | ‘ins- cription sur- les _ listes électorale écrites en cing . langues. Oui, cing! Comme ¢a, vu davion, il y a du chinois, du vietnamien, de l'espagnol, de I‘hébreu, et... du francais: : Merci. Ca fait vraiment du bien. En d'autres temps, le francais serait passé a la trappe..Ou alors se serait effacé devant le serbo croate, Culture! Frai quelques jours. Le service des incendies de Vancouver va exiger du Centre de Vancouver qu’il se conforme aux normes de la ville. Les dirigeants du Centre devraient recevoir une lettre officielle du service des incendies d'ici i le berbére ou autre... La, il figure en bonne place. — i Moi ¢a me fait plaisir. Alors 5 je le dit. Qui a dit quoncle 2 Archi n’‘était qu'un vieux. ' raleur? Les Russes ne parlent plus des pare eee te Undersigned» parle des classes es. Et Marie-Louise ; Bussiére nous en parle. Lire page 5. Sethe laghs oa Frangais et anglais... : ae N’oubliez pas Vraiment eaten 7 du bénévole eG aux oP) du 17 au 23 avril s 1988 ! Leprojet deloi relatif al’usage Nord-Ouest) «faisait partie du _juridiction provinciale, n’en a du francais et de l'anglais en droit fondamental d'une vaste Suite page 2 Saskatchewan déposé a |’As- semblée législative de cette province par. le gouvernement Devine, constitue une confirma- tion législative du droit d’em- ployer le frangais a |'‘Assemblée législative et dans toutes procédures pénales ou civiles, incluant celles devant les tribunaux quasi-judiciaires. «Son adoption, dans sa forme ~ actuelle, sinscrivait cependant, par ses carences, comme un triste jour dans l'histoire du Canada parce qu’aprés tant d‘années dattente, ce projet n’assure toujours pas la pleine égalité de statut du francais et de I’anglais en ce qui a trait au processus /égislatif», a déclaré - le Commissaire aux langues officielles. Monsieur Fortier réagissait ainsi a titre «d’amicus curiae» aux suites que la Saskatchewan entend donner a la décision de la Cour supréme du Canada dans l'affaire Mercure. Le plus haut tribunal du pays avait d’ailleurs établi que la législation relative aux langues officielles (l'article 110 de la Loi des Territoires du région de ce pays depuis les premiers jours de la fondation de la nation...» Cette matiére ‘que la Cour a déclaré de da of