QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE- BRITANNIQUE = VOL. 13 No7 VENDREDI 6 JUIN 1980 -L'abonné de lasemaine... “Le Soleil” est entré chez notre abonné de la semaine, Allen Andrews, et I’a distrait. : Professeur au King Edward Campus du VCC, Allen Andrews a entrepris la rédaction en anglais d’un livre de la série “Multicultural Canada” sur les Ecossais du Canada. Aprés une série sur les Japonais, les Ukrainiens du Canada, il serait question, m’a-t-il dit, d’un livre sur les Canadiens francais. M. Allen Andrews De plus, pour son collé- britannique et metenir au ge, il rédige, toujours en courant.” I lit assez facile- anglais, un livre de textes ment le seul journal sur histoire, la vie cana- francophone de la cdte dienne ou, bien stir, la ouest du Canada, mais il culture francaise yaurasa regrette de ne pouvoir place avec ses poétes, ses parler la langue francaise ~ chansons.... olusintensément. “J’ai . Allen Andrews s’est — enseigné durant cing ans abonné au “Soleil” , “pour en Nouvelle Ecosse, au tiquer: som rangcais - m’a-t-il dit- lire | en frangais les nouvelles | dela communauté franco- phone de la Colombie Cape-Breton, l’histoire canadienne et j’avais par- mimes éléves plusieurs Acadiens?*" Annie GRANGER SECOND CLASS MAIL ‘COURRIER DE 2e CLASSE ‘No. 0046. 25 CENTS Au 3iéme Congrés de |I’éducation en langue-trangaise_ " Contréler nos propres écoles Claude TRONEL “Les Francophones hors Québec doivent avoir leurs écoles d’expression francaise et ils doivent en avoir le contrdle. Sans cela, le génocide culturel préconisé par Lord Durham deviendra une réalité.” . C’est en ces termes que M. Paul Comeau, Président de la Fédération des Francophones Hors Québec, a pris la parole f ors du 3éme congrés en éducation qui s’est tenu cette semaine a Montréal. Administrateurs, _ ensei- gnants et fonctionnaires s'étaient regroupés pour faire le point sur I’éducation en langue francaise au Cana- da. Une nouvelle fois, la F.F.H.Q. a dénoncé “la passi- vité et l’hostilité dont ont fait - preuve depuis 113 ans les gouvernements provinciaux et les conseils scolaires du Canada anglais face al’éduca- tion en langue frangaise pour les francophones hors Qué- bec”. Pourtant, le Canada est ~officiellement bilingue de- puis 1969. En février 78, les premiers ministres des 10 provinces canadiennes avaient “réaffirmé leurin-_ tention de s’efforcer d’offrir Venseignement a leurs mino- tités anglophones ou franco- phones”. Toutefois, il était également convenu que la faire confiance. La participation des francophones G la fonction publique Huguette DECARIE—DESJARDINS Le fait le plus marquant des années 70 est la rapidité avec laquelle l’effectif de la Fonction Publique s’est accru dans la premiére moitié de la décennie. De nouveaux programmes sociaux ont été mis en oeuvre et nombre d’anciens services ont été étendus d’ou la nécessité d’embaucher plus de _ personnel. Vers cette époque les documents administratifs internes ont ‘commencé a refléter la situation dés Francophones a la Fonction publique [voir schéma] De 22.3% en 1971, le pourcentage de participation des Francophones a la Fonction Publique est passé & 26.5%. La politique des langues officielles n’est pas le moindre facteur - qui ait influencé sur la situation des Francophones dans la Fonction Publique. iciata Aprés examen des pre- _ miersrapports de progrés _des ministéres en matiére de langue officielle, la Com- mission a procédé a une analyse de la situation dans chaque ministére, tant a ce qui a trait a la participation actuelle des Francophones qu’a leurs chances d’emploi -et de carriére. Ces études, transmises aux autorités mi- nistérielles sous forme de recommandations du Secré- tariat du Conseil du Trésor, ont démontré que des pro- grés a cet égard continuent . d’étre nécessaires dans la majorité des ministéres. la plupart de ceux-ci.ont d’ail- ‘leurs prévu de mettre en oeuvre des plans d’action _ précis pour les réaliser. Aussi la Commission entend-elle appuyer ces efforts et suivre de prés les progrés accomplis par les. ministéres dans ce domaine au cours des prochaines années. : : Avec un peu de chance, les années 80 seront une période met 257 #20 45 10 5b rial ‘a ~ | 4974 1974 1975 1976 197 1978 1979 . | Evolution de la participation des francophones de 1971 __ g= = ae Re DE ise cane hs en EN is a de consolidation pour la Fonction Publique, période | ‘ot bon nombre de préoccupa- tions des derniéres années s inscriront progressivement dans la fagon de gérer la Fonction Publique. Il faudrait rappeler aux fonctionnaires de tous les niveaux que la Fonction ’ Publique n’existe que pour assurer des services au public conformément aux politiques du gouvernement, et que l'image de la Fonction Publique est intimement liée a la qualité de ces services. A l’'adoption du plan des langues officielles, plus de la moitié des postes de la - Commission ont été désignés bilingues; le quart de ceux-ci exigent le niveau maximal de connaissances de l'autre lan- gue officielle et plus de 80% des titulaires satisfont aux exigences linguistiques de leur poste. : Grace a la représentation de deux groupes linguisti- ques au sein de son propre personnel, la Commission est en mesure de pratiquer le bilinguiste institutionnel de maniére a servir les gens dans la langue de leur choix. Pour ce qui est de la langue ° de travail, les comités de gestion a tous les niveaux ont émis des directives qui lais- - décision finale appartient a chaque province. Ici, en Colombie britanni- que, l'éducation du francais . est en plein développement. Le programme d’immersion comprend plus de 3,000 élé- ves et le programme-cadre de frangais est enseigné a plus de 230 éléves. Il marche bien et pourtant certaines commissions scolai- res continuent a douter de Vefficacité de ce type d’ensei- Le programme-cadre de francais a débuté en septembre 79. Les parents commencent a lui Un défi de taille sent a chaque employé le choix de s’exprimer ou de présenter des documents dans l'une ou l'autre des langues officielles. La Commission des langues officielles attache une grande importance a la réalisation de son plan. L’élaboration et Vimplantation de ce plan incombent a la Division du gnement. “Qu’est-ce-qui fait croire aux conseils scolaires anglo- phones du Canada. Selon la FFHQ - qu’ils sont plus aptes a répondre aux besoins de leur clientéle francophone que les francophones eux- mémes?” “Les exemples ne man- quent pas pour provuer que les francophones peuvent trés bien administrer leurs — écoles” a déclaré M. Comeau. suite page 2 bilinguisme de la direction du personnel. I] ne faut pas se leurrer et s’asseoir sur ses lauriers. 4 . Un grand pas a été fait et nous avons obtenu des _croits qui nous étaient dis. Il faudra continuer et s’imp- liquer de plus en plus dans la fonction publique du Canada. Encore un gagnant dG notre campagne abonnement-concours ’ Voir derniére page nous non plus! nos excuses! Erreurs...Erreurs...Erreurs... Qu’est-ce que c’est que ce journal? C'est sirement ce que vous vous étes demandé en lisant le “Soleil de Colombie” de la semaine derniére... L’ordre des pages étaient complétement chamboulé, certains articles et plus particuli¢rement la lettre de Mme [Cantin] Merler se poursuivait en page 4, mais cela n’était pas indiqué, l’adresse de l’école Cook n’était pas celle de Vancouver, mais de Richmond [Ecole William Cook, Rcihmond B.C., Division 10, 2¢me année].... bref vous ne vous y étes pas retrouvés et Est-ce di a I’éruption de Mt St-Helens? ou un phénoméne quelconque? En tout cas nous espérons que vous nous en tenez pas rigueur. Encore une fois, toutes