jours, lon ordi- nateurs dans n’im- e nos trouve des porte quelle école primaire ou secondaire. Le probléme est que bon nombre de ces ordinateurs ne fonctionnent pas ou sont complétement désuets et nécessitent l’utilisation d’un vaste assortiment de logiciels que l’on trouve plus sur le marché. Cette triste situation ne prévaut pas uniquement dans les écoles __primaires et secondaires, mais également dans plusieurs établissements post-secondaires. Dans une ére de compressions et de con- traintes budgétaires, le rem- placement et augmentation de puissance des _ ordinateurs n’occupent pas un rang trés élevé dans l’échelle des priorités des établissements scolaires. Les appareils mis a la disposition des étudiants sont donc..souvent,.sous-utilisés;.ou. alors ceux qui sont formés a laide de ces appareils se rendent compte, une fois sur le marché du travail, que leurs compétences ne sont pas a& jour. Il serait nécessaire de trouver un moyen permettant d’équiper nos écoles avec le matériel le plus récent. La réaction habituelle du secteur public dans ce genre de situation consiste & débloquer des fonds, mais, dans le cas qui nous occupe, cette solution pourrait bien ne pas étre la bonne. L’on s’entend généralement pour dire Pindustrie informatique que, environ tous les 18 mois, la capacité des appareils et leur vitesse double et que les prix diminuent dans les mémes_ proportions. Sachant qu’un ordinateur ne sera plus & la fine pointe de la technologie dans & peu prés deux ans, ne conviendrait-il pas de s’assurer que les ordinateurs installés dans nos écoles soient les plus récents possibles afin que les étudiants soient en mesure d’acquérir des compétences correspondant aux besoins actuels et futurs du marché du travail ? dans Il serait relativement facile d’atteindre cet objectif en louant les ordinateurs au lieu de les acheter. L’entreprise qui louerait _ les ordinateurs pourrait se prévaloir de la déduction pour dépréciation et le systéme d’éducation n’aurait pas & engager des capitaux importants. Pourquoi alors les responsables du systéme sont-ils aussi réticents & recourir A cette méthode ? Pourquoi les scolaires ne se sont-elles pas commissions {oavarit-dernizre foire... ‘Playland, du 16 avril au 7 septembre 1998 Le sursis de 2 ans accordé 4 Playland permet aux amateurs de barbe & papa et de sensations fortes de profiter un peu plus longtemps de la foire légendaire du PNE. Les 65 hectares du pare des expositions seront en effet bientét transformés en un grand pare - ’équivalent de Stanley Park & Pest de la ville. Déja, on déplore la disparition de plusieurs attrac- tions, comme — VPinoubliable Evolution, gigantesque manége qui permettait de contempler Vancouver, mer et montagnes, la (éte en bas, 25 fois par minutes et 4 20 métres du sol. Restent de nombreuses attractions, que plus de 5 heures dutilisation intensive —m/’ont permis de tester de fagon poussée. Ebouriffé et LPestomae en compote, je vous propose donc le hit-parade des 10 meilleures attractions de Playland 98, par ordre croissant de sensations : 10.Bumper Cars : Les _tradi- tionnelles auto tamponneuses demeurent un passage obligé. Conseil : la conduite en marche arritre qui permet de contourner interdiction de tout choc frontal. Sensations et douleurs lombaires garanties. 9. Wave Swinger : Inusable, ce manége, qui consiste en une multitude de balangoires suspendues a une coupole rotative décorée comme un giteau de noces, conserve le charme des attractions trop anciennes ,pour qu’on puisse leur accorder une totale confiance. Suspendu a des chatnes rouillées juste ce qu'il faut, les pieds dans le vide,-on survole la foire les cheveux et -les. oreilles au vent en esquissant un sourire crispé. associées afin d’unir leur pouvoir d’achat ? Pourquoi faudrait-il utiliser une panoplie de marques et de logiciels différents alors qu’en en limitant le nombre & un ou a deux, il serait possible davoir toute l’attention des fournisseurs éventuels ? UN ORDINATEUR, A QUEL PRIX ? En Colombie-Britannique, le financement des ordinateurs vient compliquer la situation. En effet, les fonds destinés a de telles « frivolités » proviennent de sources externes. Ce sont les parents et les membres de la communauté qui organisent des collectes de fonds pour acheter des ordinateurs et des logiciels. Si ces appareils étaient loués, certains estiment qu’il serait plus difficile de justifier la cueillette de fonds & des fins scolaires. L’un des objectifs poursuivis en financant l’instruction primaire et secondaire par des fonds publics était d’assurer une bonne éducation aux éléves provenant de familles & faible revenu. Or, les collectes de fonds vont & l’encontre de cet objectif. En. effet, si lon estime;ei bon droit ou non, qu’il est nécessaire de renflouer les budgets des écoles, cela pourrait signifier que les éléves des régions a faible revenu n’ont pas accés aux mémes avantages en matiére d’éducation que ceux qui habitent dans des milieux plus aisés. Je ne crois pas qu’il faille interdire ces collectes de fonds. Je 8. Music Express : Le manége circulaire classique, un train continu de voitures posées sur des rails en montagnes russes, qui accélére et use a des fins perverses la force centrifuge. 7. The Rambow : On s’installe sur une plate-forme qui demeure horizontale, et qu’un bras énorme éléve 4 80 pieds au-dessus de la foule dans des bruits effrayants de pistons. Avertissement : si vous avez eu le malheur de mettre du lait dans votre café, c’est sur le Rainbow que vous le regretterez. 6. Wild Wasserbahn : Le concept de grand huit aquatique - des baches naviguent sur des canaux au relief défiant la nature - fait toujours des adeptes. Conseils : gardez les bras tendus pour de_ plus grandes sensations. Attention Le vendredi 24 avril 1998 7 crois plut6t que les ordinateurs devraient étre considérés comme un élément fondamental du processus d’apprentissage et ce, & tous les niveaux. Si, comme plusieurs Vaffirment, notre économie entre dans une ére post-industrielle axée — sur Pinformation, il deviendra aussi important d’apprendre & utiliser un ordinateur que d’apprendre a lire et & écrire. Etant donné la dynamique de JT industrie informatique, fournir le matériel nécessaire aux établissements scolaires et en assurer la mise & jour pourraient exiger d’importants _ inves- tissements et engloutir les crédits budgétaires alloués aux écoles. Nos systémes d’éducation étant déja soumis 4 d’importantes contraintes, il faut leur épargner, lorsque cela est possible, les prohlémes liés 4 l’obtention de nouveaux fonds. Comme c’est le cas avec la plupart des dépenses faites au sein du secteur public, il faudrait prendre des mesures pour éviter de gaspiller une ressource rare comme les capitaux. Un programme de location pourrait étre la solution la plus appropriée dans ce cas particulier. Une hausse modeste des coiits d’exploitation pourrait large- ment compenser les coats relatifs & une désuétude trop rapide, que ce soit sur le plan des appareils ou des logiciels. Des ordinateurs performants équipés de logiciels a la fine pointe ne pourraient que profiter aux éléves. Les entreprises de location profi- teraient pour leur part du au canon a eau dans le dernier virage. 5. The Pirate : Si vous étes de ceux et celles que les zones de turbulences aériennes incommodent, le bateau pirate est 4 proscrire. Pour les autres, hilarité assurée. 4. Octopus : La pieuvre, avec ses nacelles giratoires, a failli achever ma mére dans les années 1980. D’apparence anodine, cette attraction peut vite tourner au cauchemar, surtout si vous fermez les yeux. 3. The Enterprise horizontale qui se souléve pour placer ses passagers en orbite - et en permanent - constitue une fabuleuse. Un classique. Un conseil : fixez un La roue looping invention point sur Phorizon, et observez développement d’un nouveau marché. Facteur encore plus important, c’est la société toute entiére qui bénéficierait, & long terme, de |’entrée sur le marché du travail de personnes formées pour. faire face 4 un environnement de plus en plus complexe. Pourquoi les responsables de nos systémes d’éducation > mettent-ils tant de temps a adopter une solution ot tout le monde serait avantagé ? Manifestement, la tradition pése ici de tout son poids. En outre, rien n’incite ces responsables a apporter des changements a la situation. I] faudrait que cette cause soit défendue par un champion qui effectuerait les analyses nécessaires et ferait des recommandations. Ce pourrait étre la le rdle de lune des associations comptables. Davip E. Bonp Ce Bulletin économique, qui est rédigé par M. David E. Bond, vice- président, affaires gouvernementales et relations publiques, et économiste en chef 4 la Banque Hongkong du Canada, exprime I’opinion personnelle de l’auteur sur les derniers événements économiques, laquelle n’est pas nécessairement celle de Ja Banque Hongkong du Canada et de son conseil d’administration. Ce Bulletin ne constitue nullement une étude exhaustive de tous les faits nouveaux ni n’est publié dans lintention de fournir des __conseils _ financiers. | Nous recommandons aux lecteurs de communiquer avec un expert-conseil avant de prendre toute décision que ce soit, fondée sur les commentaires de notre économiste en chef. Cette publication ne peut étre reproduite, en entier ou en partie, sans Tautorisation écrite de la Banque Hongkong du Canada. le ciel et la terre en mouvement rotatif. 2. The Corkscrew : Une merveille d’ingénierie, ce grand huit offre une double vrille qui faillit me cofter mon appareil photo. Conseil : gardez assez de sang-froid pour contempler la yue imprenable sur les montagnes et Burrard Inlet, dans le premier virage. Avant le grand plongeon. 1. Coaster : Le vétéran de Playland, bati en 1958, doit sa réputation 4 une construction aussi impresssionnante que, depuis longtemps, dépassée ! Chaque courbe semble la derniére, le déraillement n’est jamais trés loin. A couper le souffle. Conseils : la voiture de téte. Rédigez un _ rapide testament dans la file d’attenite. BERTRAND PICHENE e = = Q 3 = = ~ 5 m