Suite de la premiére page Paciféte 87 © La Paciféte 87 a été définie par cing grandes orientations: Une _ Paciféte concours non-professionnelle, mais précé- dée d’une tournée des associa- tions qui en feraient la demande, afin de donner aux artistes une expérience de production dans diverses conditions techniques. . Un systéme de vote populaire, avec un prix spécial pour l’artiste qui aurait remporté le plus de points pendant la tournée. Le gala aurait lieu 4 Le 7 octobre, Yves Merzisen, président de la Fédération des franco-colombiens, adressait a tous les partis une lettre leur demandant de préciser leurs positions, notamment dans les domaines de l'éducation en francais, de l'emploi des jeunes, des services sociaux, de la culture et du bilinguisme. Les trois principaux partis ont répondu. La réponse des libéraux était rédigée en francais et celle des nouveaux- démocrates était signée de Bob Skelly. Ces deux partis ont sentants pour — s’exprimer devant le Conseil des prési- dents: -de ja -FEC:> “Art Goddard, candidat libéral a Maillardville-Coquitlam et Olga Kempo, candidate NPD a North Vancouver-Capilano. Voici les extraits les plus significatifs des réponses des trois partis concernant 1’édu- cation et le bilinguisme. ¢ Dove Hendren et Art Goddard (Parti libéral) : *.. Vous vous étes inquiétés de notre politique en éduca- tion. Latssez-nous vous assurer que nous appuyons toutes les stipulations de la Constitution dans ce domaine, comme: - le droit des deux communau- tés de langues officielles a une éducation en leur langue; - le droit ad une _ école complétement frangaise lors- que le nombre la rend posszble ; _ également mandaté des repré- » Conseil des présidents de la FFC ciens, deux villes seraient “jumelés” et il y aurait une réciproque (des Vancouver, serait radiodiffusé et serait le dernier spectacle de la tournée. . Les organisations régionales pourraient, autour du concours, organiser une activité de féte régionale. . Des négociations sont enga- gées avec l’Alberta, pour une participation des artistes de l’Alberta. Il faudrait également mention- ner les projets (encore officieux) du Centre culturel colombien qui voudrait faire de la Paciféte le spectacle de cléture d’un “événement urbain” congu com- me un échange entre Montréal et Vancouver. Des artistes (musi- Quand les partis promettent - le droit a l’‘admunistration de ses écoles par le truchement de commissions scolatres distinc- tes. Pour régler ces questions une fois pour toutes, i faudrazt que ces droits apparaissent dans la loi scolazre. [...] Ausst rapidement que possible, il faudratt que les Francophones putssent avoir recours aux services essentiels du gouvernement provincial en leur langue. Par services essentiels, j entends les presta- tions de bien-étre, les permis de condutre et autres choses du genre. © Bob Skelly (Nouveau parti démocrate) : “Les nouveaux démocrates ont promis [...] de remettre les services d’éducation a leur niveau de 1982. [...] Nous avons promis qu'il y aurait trés rapidement des consultations completes avec la communau- té de l'éducation - y compris la Fédération des franco-colom- biens et l’'APPCF - sur la fagon dont un gouvernement nouveau-démocrate devrait allouer les fonds pour la reconstruction du _ systéme d’éducation. [...] M. Vander Zalm a dit quil était pemé par la présence du francais sur des choses comme les boites de céréales, et qu'une séparation du Québec ne l’empécherait pas de dormir. Les nouveaux-démocrates, acteurs, danseurs) des artistes franco-colombiens se produiraient 4 Montréal) . Toujours au nom du Centre culturel colombien, Régis Pain- chaud (directeur) a présenté le prochain Salon du livre, qui doit avoir lieu du 5 au 8 novembre au gymnase de la paroisse St-Sacre- ment. 35,000 $ de livres devraient y étre vendus. associations-membres a _ faire appel aux 150 gendarmes francophones de Colombie- Britannique qui éprouvent par- fois des difficultés d’adaptation et qui sont tout préts a s'impliquer dans la vie communautaire francophone. Sondage e Enfin, Roger Fréchette, représentant du commissaire aux Langues officielles pour la région anglophones. Les principales conclusions sont encourageantes pour les Francophones. Pour 80% des Anglophones, il est important que les jeunes apprennent les deux langues officielles. 66% estiment que l’enseignement des deux langues officielles devrait devenir obliga- toire. Une majorité d’Anglopho- nes estiment que les services doivent étre offerts dans les deux langues officielles au niveau fédéral (69%) et au niveau provincial (53%). Enfin, il GRC del’Ouest, présentait les résultats apparait que les jeunes Anglo- d’un sondage réalisé en septem- phones sont, vis-a-vis des langues e La GRC, représentée par bre 1985 auprés de 4,000 officielles, plus ouverts que leurs Jacques Lavoie, imvitait les Canadiens francophones et ainés. La culture s’annonce lors de leur convention Par Annie Granger locaux, sera montré aux journa- fondatrice en 1961, avaient salué avec respect la fiére confiance avec laquelle le Canada frang¢ats assumait son réle au Canada. Un gouvernement nouveau- démocrate se doit de continuer le dialogue sur la protection du francais en Colombte- Britannique. e jerry Lampert social) : Le gouvernement créditiste se dott de maintentr et d'améliorer l’enseignement des langues en CB et de fournir dexcellents programmes .ac- . cesstbles a tous les étudiants. Le budget 1985-86 pour l’éducation en francais en CB était de 7,1 millions de $. Ces programmes ont été dévelop- pés en réponse a la demande crowsante du public, en grande partie de la part de parents qui voulaient que leurs enfants bénéficient du plein accés Q ces services.” [...] En ce qui concerne les programmes spécifiques de promotion du _ bilinguisme dans le secteur privé: c’est un domaine ou le secteur privé lui-méme serait trés efficace dans la promotion de l’usage du francais dans le monde des affaires et du commerce. Une compagnie cherchant a étre compétitive nationalement et internationalement ferait bien (Crédit daccroitre sa capacité a traiter avec des _ clients francophones.” C.-H. B. Fiers de notre pavillon ces aux visiteurs, transmis des lettres d’éloges au personnel qualifié. C'est avec intérét que j'ai lu l’entrevue critique d’Annie Gran- ger dans Le Soleil du 10 octobre, sur le pavillon du Canada a lExposition. Cet article exige quelques amendements. Signalons quelques faits qui montrent la bonne entente entre la direction du pavillon et le personnel, et qui décrivent quelques belles initiatives aux- quelles la _ direction n’était dailleurs pas tenue: 1. A mon avis, le seul but des examens était de donner les connaissances requises sur l’his- toire et la géographie du pays; suite a cette formation, tout candidat a été honoré d’un Certificat de compétence. 2. 40,000 visiteurs par jour exigeaient une adaptation rapide et constante (files d’attente, billets, etc...) pour faciliter le travail du personnel et l’agré- ment des visiteurs. 8. Sans cesse, des lettres d’encouragement ont été adres- sées au personnel par M. Bruce Howe, commissaire général de la section du Canada a !’Expo. Le travail professionnel des em- ployés a été couronné par des documents de la part de monsieur Don Mazankowski, vice-premier ministre, monsieur Patrick Reid, ambassadeur et commiaissaire général, et mon- sieur Bruce Howe. Miss Willy Thorogood, directrice des Servi- a également 4. Suite aux invitations précédentes, lediner d’adieu et la réception au champagne adressés a tout le personnel le 183 octobre 1986 ont célébré d’une facon magnifique l’esprit d’équipe qui a duré six mois. Comme Annie Granger le signale, le pavillon du Canada était “le plus sympathique”. D’aprés moi, il reflétait la culture et la générosité de notre pays, ainsi que notre fierté d’étre canadiens. Maw Monique Marie-France Vancouver. I ne fallait surtout pas laisser se perdre la manne des touristes venus pendant cing mois et demi chez nous pour Expo 86 et il fallait la faire revenir. Alors les trois paliers du gouvernement, le fédéral, le provincial et les deux municipalités de Victoria et de Vancouver, sans oublier le secteur privé (monde du tourisme, de l’hétellerie, de la restauration) se sont donné la main et ont monté une énorme publicité pour nos _ voisins américains, pour qu’ils .revien- nent: Ils avaient-aimé‘et-s’étaient’ amusés a Expo 86, ils s’amuseront encore plus avec tout ce que Vancouver et Victoria peuvent leur offrir : de la culture. Pour lancer le superbe vidéo de 24 minutes qui est destiné a attirer Los Angeles, San Francis- co et Seattle chez nous, le ministre du Tourisme avait convié 4 un petit déjeuner 250 représentants locaux des médias, du monde des artsetdu monde professionnel du voyage. Et revétu d’un toxédo et chapeau claque, le ministre du Tourisme, Bill Reid, a annoncé la campagne de 2 millions de dollars (250 000$ provenant d’Ottawa) . “On nous demande s’ ily aura un aprés Expo.” Voila on le leur prouve. Dés le.21 octobre le vidéo accompagné d’une présentation par trois comédiens listes des rubriques sur les arts, aux professionnels du tourisme et du voyage des trois états voisins. On leur offrira le petit-déjeuner ou le lunch. Dommage que le _ simple citoyen ne puisse voir sur son petit écran des séquences de ce vidéo, car enfin si Expo fut si populaire auprés de nos voisins du sud c’est en partie grace a la campagne intensive sur les écrans de télévision. A noter également que les journalistes du monde entier | invités avant l’ouverture d’Expo..—— n’avaient pas fait un si bon travail que ¢a.. madame et leur caravane ne font pas forcément appel 4 une agence de voyage pour leurs vacances annuelles. Mais cette campagne est dirigée en grande partie vers les inconditionnels et les habitués américains des concerts, des piéces de théatre, des musées, en plus de leur montrer que, sur -décor de montagnes et de magnifiques paysages, ici, nous avons deux orchestres symphoniques, plu- sieurs théatres, des troupes de danse, des musées, des festivals, (et le festival francophone y est mentionné) . Cette campagne de publicité est la premiére d’une série. Aprés Vancouver et Victoria, il y aura l’Okanagan, Williams Lake... =SVZ WG SAA ax 3) ig BSG See) Le seul journal en francais de la Colombie-Britannique Fondateur: André Piolat Rédactrice en chef: Annie Granger Journaliste-coopérant: Charles-Henri Buffet Photocomposttion: Anita Charland Administration: Héléne Adl Publié par Le Soleil de Colombie Ltée 3283 rue Main, Vancouver, CB, V5V 3M6 Tél: 879-6924, 879-6656 Courrier de 2éme classe Numéro d’enregistrement: 0046 Abonnement 1 an Canada: 15$ Etranger:20$ Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent’ 8tre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se ‘réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il est trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d'un numéro de téléphone e+ ‘d'une adresse, afin de pouvoir, au besoin, communiquer avec nos correspondants. Toutefois, ala demande, les adresses et numéros de téléphone pourront ne pas étre Lao Le petit monsieur, sa _