ie te hcce aces aac oS i ie oe sare ee @ LaFFCinnove: son dernier conseil des présidents a été Poccasion d'un > gavoureux. Les - deux “victimes”, Jeanne Doré [a avec humour. Centre communautaire: une idée renait Suite de la premiére page phones de Vancouver (1) ont donc confié au Centre culturel le mandat d’étudier dans quelle mesure ce projet est réalisable. Dans un premier temps, une étude est confiée a Serge Desmarais, un architecte mem- bre de la Chambre de commerce franco-colombienne (2) . Ii devra faire la liste des activités qui devront se tenir dans le centre. Larchitecte rencontrera les associations pour déterminer les _ besoins de chacun, et comparera ces exigences avec ce que permettent le zonage et les plans d’urbanisme. Serge Desmarais devra également évaluer le coat d’un tel projet. Cette étude, d'un coat de 10,000§ est financée par la FFC. Le rapport sera remis dans un délai de deux mois, de telle sorte qu'une décision pourra étre prise lors du congrés de la FFC qui se tiendra en mai 1987. La surveillance du projet est confiée a un _ comité de planification de quatre mem- bres. Ce ‘Comité du pied-a-terre’ est composé de Denis Tremblay (CCC), Louis Rivest (La Vérendrye), Jean-Robert Faure (FFC) et d’un représentant de la Chambre de commerce, qui n’a pas encore été nommé. “C’est un ‘comité de compétences’ et non un comité représentatif, explique Jacques Bernard. Nous ne devons pas étre génés de fatre appel aux gens compétents: a La Véren- drye on connait bien les problémes de construction, la Chambre de commerce peut fournir un comptable, etc.” Ce projet laisse cependant en suspend trois points d’interroga- tion. 1-Oa trouver l’argent? Au Centre culturel, on avance le chiffre' de 3 a 4 millions de dollars: l’'achat deux fois plus pour la construction elle-méme. Il est évident que le Secrétariat d’Etat, bailleur de fonds naturel de ce genre de projets, ne dispose pas, au niveau provincial du moins, des fonds nécessaires pour financer ne serait-ce que la moitié de cette somme. Restent donc trois solutions: ou bien chercher d'autres organis- mes pour financer le projet (le gouvernement du Québec et le gouvernement provincial pour- raient étre approchés), ou bien faire appel a la communauté en lancant une campagne de levée de fonds (la campagne “Un pied a terre” pourrait étre relancée), ou bien user du _ lobbying politique pour débloquer des fonds au niveau fédéral. “Lors- que nous avons approché le secrétatre d’Etat David Crombie, explique Jacques Bernard, i s'est montré intéressé par le projet et nous a affirmé que nous ne J notre temps. Mais lavant tant que nous n avons pas quelque chose de concret @ lui soumettre. L’étude de larchitec- te devrait, dans cet ordre dtdées, nous fournir une bonne base de départ.” 2-Comment acheter le terrain? Le terrain sur lequel est construit le Centre culturel, au coin de la 16éme avenue et de Willow, ne lui appartient pas. Le CCC négocie actuellement avec le propriétaire par l’intermédiai- re de son avocat Vincent Pigeon. Un “bail avec option d’achat” devrait étre signé, qui permet- trait au CCC d’acheter le terrain dans un an. Certaines clauses du contrat sont encore en négocia- tion. Par ailleurs, s'il se confirmait que douze associations (dont le “géant” FFC) doivent habiter ce centre, la surface actuelle ne suffirait pas. On lorgne déja, au Centre culturel, sur les terrains avoisinants, qu'il faudrait ache- ter pour construire un centre plus gros. Sur ce point, Jacques Bernard se montre optimiste: “Le quartier de la 16éme avenue est présentement en pleine revitalisation. Mais nous occu- pons un coin de rue qui est un emplacement stratégique, puts- quil nous permet de geler toute la spéculation dans cette zone!” Le président du Centre culturel affirme également que les Francophones ont leur mot a dire dans cette vague de rajeunisse- ment qui touche la 16@me avenue entre Cambie et Oak. “Les autorités municipales, poursuit- il, vocent d’un bon oeil tout ce qui pourrait donner un _ cachet frangats ‘au quartier...” 3-Du passé faisons table rase...? Chez de nombreux Francopho- nes de Vancouver, l'idée de Centre communautaire évoque des blessures dont certaines ne sont pas encore tout a fait refermées. Il y a exactement trois ans, le Secrétariat d’Etat parrainait un projet de Centre communautaire. Le débat avait, a l’époque, tourné a la tragédie grecque, un projet dissident avait vu le jour... et les deux projets ont fini dans des fonds de tiroirs. Plusieurs des acteurs de l’époque sont encore présents sur la scéne francophone vancouvé- roise, mais Jacques Bernard balaie d’un revers la main tout paralléle entre hier et aujour- d’hui. “Les temps sont @ la rigueur budgétaire, et nous sommes beaucoup plus ratsonna- bles quil y a trots ans, affirme-t-il. Nous partons sur une base de 3 a 4 millions de dollars, ce qui me semble normal pour la trotsiéme ville du pays, alors qu’on parlait a l’époque de quinze millions. Et surtout, notre projet a Uavantage de la simplicité: il s'agit nt plus ni moins que de donner aux associations francophones une belle matson, une belle adresse. Et les termes de l'accord voté en conseil des présidents sont clatrs: les associations sont d’accord pour venir habiter le centre sil répond a leurs besoins et si le prix est ratsonnable.” Un _ terme cependant m’a fait tiquer: “ZI faut éviter de faire un éléphant blanc, une maison vide,” me disait Jacques Bernard. En parcourant la collection du Soleil de 1984, j'ai retrouvé cette expression mot pour mot dans la bouche d’un des acteurs de l’époque... [1] - Les douze “locatatres po- tentiels” du Centre communau- tatre sont les associations sutvantes: Centre culturel colom- bien, Fédération des Franco- colombiens, Chambre de com- merce franco-colombienne, So- ctété d’habitation de La Véren- drye, Association des parents pour le programme cadre de francais, BC Parents for French, La Seiziéme, Les Danseurs du Pacifique, Société des arts visuels, Société historique franco- colombienne, Fondation André Piolat et Le Soleil de Colombie. [2] - Le contrat devrait étre signé prochainement entre le CCC et le cabinet Henry Hawthorn, dont fait partie M. Desmarats. Elle travaille avec l’énergie du corps Dans un monde ov la médecine traditionnelle a le beau réle, & une époque ou “l’assurance-maladie” prévaut sur Passurance-santé, il faut plus que du courage pour tenter de dans briser les barriéres qui maintiennent les gens ignorance des différentes avenues possibles d’auto-suffisan- ce. Diane Duclos, thérapeute défi. Via une approche qu'elle nomme le & reconnaitre les messages du corps qui apprend aux en Bio-énergie, s’est lancée ce ché-santé” elle indiquent si l’énergie y circule bien. Par Lise Brousseau Ses connaissances dans le domaine des médecines “pa- ralléles” ou “douces” sont trés considérables. A 43 ans, elle a des compétences en acupunc- ture, en auriculothérapie, en naturopathie, en réflexologie, et en bio-énergie, Armée de ce bagage, Diane Duclos part a la conquéte de Vancouver en 1984. Elle y rencontre deux autres thérapeutes avec qui elle partage aujourd’hui une clinique de Bio-énergie sur la 16éme avenue. ‘La philosophie chinozse ancestrale, quit découle de toutes ces nouvelles thérapies, est tolérée ict en Colombie- britannique mats n'est cepen- dant pas acceptée par le corps médical, précise-t-elle. Pour-. tant, toutes ces techniques, plus précisement l'acupunctu- re, ont &té vérifiées scientifi- quement et ont prouvé étre en mesure datder le corps @ se rééquilibrer et d s'auto-régula- riser. Les sctentifiques ont méme réusst a photographier Vaura de ces personnes durant leurs expériences. C’est donc dire que ces approches sont bonnes. En fazt, le ‘touché- santé’ consiste a faire circuler a nouveau l’énergie vitale qui a bloqué dans une partie du corps. On ne se rend pas compte que l'on insulte son corps chaque jour en man- geant des ‘fast foods’ ou en accumulant peurs et phobies qui empéchent l’énergie de circuler comme elle se dott. Le déséquilibre a peut-étre pris des années a s’installer dans le corps. Pourtant, ce dernier envote constamment des mes- sages maux de téte, insomnies, indigestion, dou- leurs...; mats, on se ferme a eux, préférant ignorer la sagesse de ces informations quit pourratent nous éuiter une aggravation des symptémes. Puts, un jour, on se retrouve, fragile, avec un débalance- ment énergétique et l'on se demande : pourquoi mot?” Les méthodes de santé naturelles sont un peu comme des radars qui permettent de détecter la perte d’énergie et ainsi, d’agir en conséquence sans l’apport de drogues ou d’analgésiques. Selon Mme Duclos, le thymus, cette glande qui se trouve juste au-dessus du sternum, jouerait un réle important dans la prévention de problémes énergétiques. On l’appelle le “roi de lYimmunisation”. Briévement, le systeme d’immunisation est l’effort du corps a reconnaitre et a détruire un intrus qui pourrait étre une source de bactéries, de virus, de cellules cancéreuses... C’est la forte- resse qui empéche |’invasion quoi! Le thymus, lorsqu’il est en santé, est gros comme un oeuf. Mais une émotion forte, un choc, peuvent faire rétrécir le thymus jusqu’a la grosseur d’un pois. Le systéme d’immu- nisation devient beaucoup moins actif. “Avant d’en arriver a un tel débalance- ment, tl est possible de comprendre le mécanisme du corps et, par certains moyens, renforcer le fonctionnement du systéme dimmunisation et rééquilibrer énergie du corps,” souligne Mme Duclos. Un travail personnel est parfois suggéré ainsi qu'une diéte et-ou des affirmations afin d’équilibrer le systéme nerveux. Une autre partie de son travail consiste a rétablir lénergie entre les deux hémisphéres du cerveau. Le cété gauche contréle la partie droite du corps, la main droite, l’oreille, le pied, le langage, l’arithmétique et le champ visuel droit, tandis que V’hémisphére droit contréle la main gauche, l’oreille, le pied, la perception spatiale et le champ visuel gauche. Par exemple, lorsque vous lisez, votre cerveau gauche fait entrer les mots un a un, pendant ce temps le cété droit rassemble les idées afin de visualiser le concept et avoir ainsi une compréhension de ce que vous lisez. Si l'on ne travaille qu’avec le cété gauche, on se dissocie de notre perception globale. En équili- brant les deux hémisphéres grace a différents exercices, beaucoup de problémes de communication seraient ainsi éliminés. Les exercices visent a aider davantage les enfants a comprendre un texte, ampli- fier leur capacité de mémori- sationet réduire les troubles de langage, mais ces méthodes sont aussi valables pour les adultes. En conclusion, le touché- santé est “une méthode thérapeutique globale qui vise a rétablir léquitlibre des personnes en stimulant leurs ressources naturelles et en les intégrant de fagon harmo- nieuse dans leur enuvironne- ment.” Il n’est jamais trop tard pour se rééquilibrer et quoi de mieux que d’éviter les drogues et médicaments qui affaiblis- sent le systéme. Les méthodes douces ou paralléles sont peut-étre, finalement, — les ressources de l’avenir dans le domaine de la santé. 7 nda