a a aS aa a ea ee ee ee pe ee 2, Le Soleil de Vancouver, 25-mai 1973 LE SOLEIL de vancouver LE SEUL HEBDOMADAIRE DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE A Directeur: André Piolat ‘SH Ont collaboré 4 ce numero: 3) Michéle, Pierre Audet, Francois Rivet, — +] Ome Jacinthe et Jean Guy, Rhéal, vom VON Evrad D’Altena, A. Mathews, ae André Cantie, R. Lanthier. ‘> , i Louise et Louis-Jacques-R, Lanthier 3 ; ps et les autres qu’on oublie... er ae LE SOLEIL DE VANCOUVER es publié par: ‘bo eamalss Le Soleil de Colombie Ltd. | Sor 3213 rue Cambie, Vancouver 9, C. B. 10 — Téléphone: 879-6924 Enregistrement de 2@me classe 0046 EX e Be z LES HEBDOS DU CANADA ts Directeur de la publicité: Roland Le Cavalier rare nag eee te ee yAY SGCC URS & 1 FPDITORIAL « 1. Toutes les tentatives en- treprises par la culture ca- nadienne francaise pours’ qui se parle dans des dizai- implanter sur la cOte duPa- nes de pays; ce fait retient cifique ont pour le moment de plus en plus lI’attention. plus ou moins échoué’’ II faut Les américains qui préco- se rendre 4 l’évidence qu’il nisent ce renouveau de la n’existe pas vraiment de Jangue francaise tant en Lou- ‘société frangaise’’ dans l’ jsiane que dans les Etats de Ouest, que depuis prés d’un ja Nouvelle Angleterre ont siécle notre développement ytilisé entre autres l’argu- culturelle s’est interrompu. ment économique : si nous Au tout début, les explora- -pouvions communiquer en teurs ‘‘canayens’’ vinrenten-francais avec tous les pays’ Colombie puis peu de temps. utilisant cette.langue, nos aprés, Suivirent les colons, relations s’amélioreraient missionnaires, etc. et de pair notre commerce. De parler une seule langue dans le monde de demainest impensable. 3.Ceci dit, il ne faut pas croire que les autres cul- tures vont venir ranimer les noyaux francophones’ qui s’asphyxient dans 1’Quest. Crest 3 nous de nous ora niser. La tache est tellement colossale que le simple fait de voir des franco colom- ew Nous avons la chance d’utiliser une langue ‘ e iti BAw- “ AM Es ! d ss fANS LG. mS) CO) ae) re i. es GAG 4d Wa Malheu- reusement les valeurs colo- niales du temps s’?exprimant ici par des guerres entre la France et l’Angleterre,. il fallait qu’il y eut un gagnant et un perdant. Les anglopho- nes eussent-ils été perdants, ils n’auraient probablement pas joui de beaucoup plus de priviléges que se virent ac- cordés les frangais. Les ga- gnants peu importe leur dra- peau étaient toujours arro- biens qui se rencontrent, se | parlent, et tentewrd’apporter des changements m’apparaft comme un geste héroique.Il faut bien comprendre 4 quel niveau se situe l’organisa- tion ou ‘‘l’inorganisation’’. La multiplication des struc- gants. eS ae Le {Lows siBNe ) ESS : Lfrawic v FIBERS fi 2.Les conquétes, nous l’es- pérons, sont terminées. Les découvertes technologiques tures et le poids qu’elles des derniers cinquante ans prennent depuis quelque laissent entrevoir la possi- temps chezla Fédération des bilité d’une nouvelle civili- Franco-colombiens en lais- sation ,d’un monde of l’on sent quelques uns songeurs recherche non pas l’unifor- et plusieurs indifférents..... mité mais la diversité, d’un Notre situation est unique, monde od toutes les cultu- on ne peut parachuter les ‘res peuvent s’épanouir har- formules de l’extérieur, il monieusement. Il existe des faudra 4 nos problémes par- signes qui confirment quede ticuliers apporter les solu- plus en plus de gens res- tions originales. I] faut ré- sentent le besoin des’ouvrir tablir le climat d’enthou- & de nouvelles cultures. Le siasme. Les structures ris- sursaut culturel quise pro- quent de devenir des parois, duit présentement chez les des corridors sinueux qui Acadiens de Louisiane ‘‘les courcircuitent la_vraie in- Cajuns’? eut été impensable ‘formation, celle qui vient du il y a dix ans. ventre, le ventre (suite dela page un) III.- Atelier de 1l’animation sociale 1- Que la FFC poursuive les cours d’animation sociale durant le prochain exercice. 2- qu’il soit constitué au bureau de la FFC une bibli- othéque de références sur l’animation sociale; 3- que la FFC favorise la mise sur pied d’un lieu phy- sique pour abriter des activités socio-culturelles; 4- que la FFC appuie des demandes de subventions au titre des programmes des types: ‘‘initiatives loca- les’? , ‘*Perspectives Jeunesse’”’ , ‘*Horizons nouveaux’’, etc. A l’égard des projets abondant dans le sens des ob- jectifs de la FFC. IV.-.Atelier de l’orientation 1- Que le personnel cadre de la FFC soit recruté selon les mémes critéres de citoyenneté que les employés de la fonction publique féedérale. 2- que tous les groupes membres et organismes affi- liés 4 la FFC se préoccupent 4 promouvoir son aspect communautaire et provincial afin de détruire le mythe}. du secrétariat de la FFC que beaucoup considérent la fédération; 3- que tous les groupes et organismes affiliés soient invités fortement 4 indiquer leur appartenance 4 la FFC sur toute documentation; 4- que les membres de la FFC s’assurent et fassent la promotion de la définition vraie et juste du bilinguis- me et du biculturalisme chez eux et chez les autres. Définition: c’est le droit pour un individu, un groupe ou une communauté*de se situer A part entiére dans 1’une des deux cultures et langues officielles du Canada; ~ 5- que la FFC se consacre au développement de commu- nautés canadiennes d’expression frangaise. V.- Atelier d’autofinancement 1- Qu’un comité d’autofinancement soit formé au cours du prochain exercice; : 2- que le mandat du comité d’autofinancement soit le suivant; a) faire l’inventaire et l’analyse des moyens d’autofi- nancement qui pourraient servir 4 l’auto-détermination des franco-colombiens; b) définir un programme complet et détaillé d’autofi- nancement; 3- que la direction de la FFC mette sur pied un servi- ce de polycopie au prix coftant. VI.- Atelier de 1’éducation 1- Que l’assemblée générale entérine le mémoire pré- senté au ministre Eileen Dailly réaffirmant la philoso- phie de la FFC en ce qui a trait 4 1’éducation. _ VIl.-. Atelier de communication _ 1- Que la Fédération institue un comité permanent spé- cialisé en communication dont la premiére réunion sera organisée par le responsable de la communication (ani- mateur en information); 2- que l’organe de la Fédération soit diffusé 4 l’ensem- ble des parlant-frangais; 3- que le comité de la FFC sur la communication se livre A un inventaire technique aussi complet que possi- ple des moyens de micro-information 4 la disposition des Francophones de la province et fasse une analyse des contenus; - 4- que l’animateur en information rassemble et publie dans l’organe de la FFC la micro-information d’inte- rét général; 5- que lors de 1l’étude du recensement démographique des francophones de la province, on inclue des questions relatives aux besoins de communication des Francopho- nes; : 6- que la FFC s’assure que le réglement du CRTC relatif A l’obligation faite aux exploitants de réseaux de cables de communication de diffuser prioritairement sur une des chafnes le service de Radio-Canada en frangais soit respecte; corollaire: que la FFC informe les consommateurs éven- tuels et présents de ce service de son accessibilité peu onéreuse; 7- que la FFC étudie les possibilités d’obtenir de R’C. télévision qu’un commencement de production locale puis- se @tre entrepris et diffusé pendant les heures franco- phones actuellement disponibles; 8- que la FFC acquiert, dans la mesure des moyens financiers disponibles les moyens techniques nécessaires 4 des productions audio-visuelles qui pourront satisfaire aux besoins de la FFC; nee 9- que la FFC demande au ministére fédéral des com- munications que les postes’ récepteurs radiophoniques vendus dorénavant soient obligatoirement capables de re- cevoir les deux modulations AM et FM; 10- que la FFC suggére 4 R.C. d’étendre le plus rapi dement possible son aire d’écoute afin de satisfaire 4 son mandat A la lumiére des statistiques révélées lors du dernier recensement; ll- que la FFC demande au CRTC que le canal 10 VHF soit réservé A la télévision de langue frangaise de R.C. afin d’assurer une plus grande accessibilité notamment 4 Maillardville qui se trouve étre la plus forte concen- tration historique de langue frangaise; 12- que toutes les résolutions concernant R.C. soient adressées A la fois et simultanément au CRTC , au pré- sident de R.C. , au Comité permanent des communes sur les communications et au secrétariat d’Etat. Noslecteurs nous écrivent Monsieur le Rédacteur, Heureuse éclipse, qui nous avalu un journal bienrem- pli de nouvelles qu’on a hate d’apprendre. 7 C’est de tout coeur que j’ai salué son arrivé et je dis un grand merci aux per- sonnes, qui se sont occupées de cette oeuvre frangaise. Aussi, je salue nos ann- onceurs de la Radio, que je considére comme ceux de ma parentée. Je les remer- cie, pour leur dévouement A nous diffuser , la voix frangaise, qui me rends si heureuse ! Bonjour, 4 monsieur André Chollat, et merci, pour les bons conseils qu’il nous donne. Ci-inclus un mandat-poste de quatorze dollars pour un abonnement de deux ans au ‘*Soleil’’. (Une vieille Québéquoise) Marie A. Kerbrat. CANDIDAT LIBERAL BI- LINGUE POUR VANCOU- QUADRA par Gilles Aerts. Le 17 mai dernier s’est tenue la convention libéra- le de Vancouver-Quadra pour élire le candidat qui s’opposera au député con- servateur Bill Clarke lors de la prochaine élection fé-. dérale. Mme Jeanne Sauvé, secré- taire d’état aux. Sciences et. 4-la Technologie, invitée d’honneur décrivit avec hu- mour la nouvelle ambiance qui régne chez les libéraux depuis la derniére élection ainsi que les ennuis soule- vés par la position précai- re de gouvernement minori- taire qui nécessite la pré- sence de chacun: ‘‘Quand un de nous éternue, tous les autres se précipitent sur l’aspirine!’’ Parmi les quatre aspirants: Joyce Kennedy, travailleuse sociale, Peter Pearse, pro- fesseur d’économie poli- tique, Thomas Vancouver, architecte et Francis Low- Beer, avocat, les délégués dés le premier tour de scrutin se sont choisis : ‘¢Prank’’. Frank Low-Beer qui a fait ses études primaires et se- condaires dans le quartier de l’université est diplémé de Stanford (philosophie et économie politique) et d’Ox- ford (droit) travaillant pour un grand bureau d’avocats 4 Vancouver, il est trés actif dans les activités com- munautaires _: président, Community Arts Council, président, Citizens Commit- tee for Vancouver Improve- ment, fondateur et président, Community Music School et membre du Conseil du Mu- sée et du Planétarium. Frank a aussi mis la main 4 la pate: il a aidé A la res- ‘tauration du Gastown, a combattu le projet d’au- toroute 4 travers le China- town et le projet des Qua- tre Saisons 4 l’entrée du parc Stanley. Avec un candidat du cali- bre de Frank, la prochai- ne élection fédérale A Qua- dra s’annonce intéressante.