LES 20 ANS DU CENTRE CULTUREL Michel Martel se fait élire président du Centre Culturel pour la premiére fois le 6 janvier 1981. Une semaine plus tard, le conseil exécutif tiens une réunion et doit faire face au probléme des cueilleurs de fruits itinérants. Michéle Blais-Chauvin, du Secrétariat d’Etat (maintenant appellé Patrimoine canadien), assiste a la réunion et rappelle que 62% des travailleurs itinérants sont alors francophones. Elle demande au Centre de participer 4 un comité local qui s’intéresse “au probleme des transients”. Un vote est im- médiatement pris pour approuver I’idée. La question des travailleurs itinérants restera d’actualité pour plusieurs mois. Le procés des fréres Roberge, par exemple, sera discuté par le conseil en aofit 1983. Ces deux travailleurs itinérants s’ était fairtviolemment agresser, sans raison apparente, a Oliver. Lors du proces, le juge G.H. Gilmour de la cour provinciale indique qu’il y avait du “préjudice racial” parce qu’ils étaient francophones. Il exprime l’opi- nion que le “probléme est sérieux” et prévient la population locale qu’il pourrait placer certaines person- nes “sous caution pour le bien de la paix publique”. En 1982, le dossier éducation prend de l’importance. Le gouvernement provincial accepte la mise sur pied du “programme-cadre” dans 19 écoles de la province, des classes qui visent les enfants de parents francophones. Le conseil de parents de Kelowna, élu en novembre 1981, comprend Laurent Richard comme président, ainsi que Yollande Daniel, David Shaw, John Powell, Denise Kirouac, Béatrice Bo- hemier et Tom Holsten comme conseillers. Toute cette effervescence devait mener quelque part. A l’assemblée générale de mars 1983, un vote unanime appuie l’idée que “l’association jeunesse et le Centre Culturel joignent leurs efforts a la re- cherche d’un local qui convient aux besions” de la communauté. Alors Michel Martel, que s’est-il passé? “Je m’en rappelerai toujours, On essayait de ramasser de l’argent pour s’acheter un édifice. M. Benoit Bouchard, un ministre du gouvernement Mulroney, est venu a Kelowna pour nous donner un chéque de 12 000$. J’étais la quand le chéque a été livré. Un chéque de 12 000$! C’était de l’argent ga!” Préparé par Mario Lanthier