Festival d’été francophone de Vancouver. On vous promet l’enfer obert Charlebois sera la téte d’af- fiche du 8éme Festival d’été francophone qui aura. Jieu a Vancouver du 13 au 20 juin prochain. Sur la Grande scéne extérieure de la 7éme avenue, entre Fir et Granville, enfant terrible du rock québécois interprétera, au soir du samedi 14 juin, plusieurs chansons tirées de son dernier album Le Chanteur masqué. Le spec- tacle, intitulé LEnfer, sera présenté en premiere mondiale, avant méme son passage au Festival d’été de Québec. C’est d’ailleurs la liaison é€troite entre les deux festivals qui a rendu possible, financi€rement parlant, la venue de Robert Charlebois a Vancouver. Pour lancer son spectacle, la vedette québécoise bénéficiera d'une premiére par- tie en trois volets. Nisha Ouellette et Mélanie Brisdon, les deux lauréates du.dernier Gala provincial de la chanson, seront en effet les premiéres 4 monter sur scéne, et ce, selon une tradition qui se perpétue depuis plusieurs années. Leur succédera ensuite une ancienne gagnante du Gala, Danielle Hébert, qui vient de lancer son premier CD intitulé 50/50. Enfin, place aux rythmes africains d’Alpha Yaya Diallo, auteur-compo- siteur-interpréte d’origine guinéenne. La journée du 14 juin sera donc le temps fort du Festival d’été puisque, outre le concert, une Féte de rue, avec spectacles et ateliers divers, aura lieu durant la journée sur la 7eme avenue ouest entre les rues Granville et Fir. Mais les festivités s’étaleront bien toute la semaine avec tout d’abord, dés le 13 juin, le début d’une exposition des oeuvres du peintre québécois dorigine haitienne Anthony Benoit (False Creek Community Centre, 1318 rue Cartwright, sur l’ile Granville). Le cinéma sera également de la partie avec la projection, 4 la cinémathéque du Pacifique (1131 rue Howe 4 19 h 30), d’un film burundais datant de 1991, Gito l’Ingrat. Retour a la musique le lendemain avec le spectacle de Said Mesnaoui, musicien d’o- rigine marocaine installé 4 Montréal, 4 partir de 21 h 00 au Studio 16. Vendredi 21 juin enfin, la «{azzwomam» Lorraine Desmarais se produira au Studio 16 4 partir de 21 h 00. Présentée en collaboration avec le Du Maurier International Jazz Festival de Vancouver, la pianiste sera accompagnée par un batteur et un contrebassiste. Les billets sont disponibles a Alliance Frangaise, la Librairie Manhattan et au Centre culturel (tél: 736-9806). LE FANTOME DE L’OPERA Vendredi, le9 mai 1997 13 n ne présente plus ANDREW Pe FOS Dd WEBBER, lun des plus brillants composi- teurs de sa génération. La longue liste de ses succés inclut: JOSEPH AND THE AMAZING ‘'TECHNICOLOR DREAMCOAT, JESUS CHRIST SUPERSTAR, EVITA, CATS, SONG AND DANCE, SUNSET BOULEVARD, REQUIEM, ASPECTS OF _ LOVE, STARLIGHTEXPRESS, WHISLE DOWN THE WIND _ et évidemment THE PHANTOM OF THE OPERA. Lorsqu’il signe la partie musicale d’un spectacle, on est assuré, pour ainsi dire, du succés de celui-ci. Mais la totale réussite découle aussi de 1|’amal- game de tous les éléments qui, en fin de compte, en fait ou nen fait pas une présentation de qualité. Cest peut-étre ce niveau régulier de qualité qui est la marque de ce spectacle présenté actuellement a Vancouver. Car si PETER KARRIE excelle dans l’in- terprétation du réle princi- pal, les acteurs, chanteurs et danseurs qui l’accompa- gnent sont tout autant a la hauteur de leur caractére. Il faut donc voir THE PHANTOM OF THE OPERA! II faut le voir pour vivre un moment de sur- prise, d’émotion, de romance et de tendresse: SURPRISE causée par les effets techniques de bon gout mais malgré tout trés... fantomatiques, qui surprennent et donnent un peu le frisson tout au long du déroulement de ce qu'il faudrait peut-étre renommer «LES AMOURS MALHEUREUSES DE LHOMME AU MASQUE »; EMOTION et ROMANCE, car on ne peut s’empécher de finir par aimer celui qui vit derri¢ére le masque, méme si on le sait mons- trueux. Le spectateur ne peut rester insensible a la douleur, au c6té sombre et passionné de cet habitant des ténébres. I] finit par vouloir partager son amour de la musique, de Part! PETER KARRIE pos- séde une trés belle voix a travers laquelle il sait faire passer son sens du lyrisme et de la tragédie. Il donne une €énorme dimension a ce célébre fant6me qui hante l’arriére scéne de l' Opéra de Paris. Il est absolument certain que le spectateur veut aussi, 4 travers ses applaudissements, recon- naitre le talent de tous les Photo: Peter Karrie Une scéne tirée du «Phantom of the Opera» de Andrew Lloyd Webber. techniciens qui ont cons- truit le célébre CHANDE- LIER, jouant un rdle si important dans l’oeuvre de Pécrivain GASTON LEROUX. Cet objet totalement pos- sédé du diable, ne pése pas moins de 1200 livres et ila fallu le travail de 15 per- sonnes durant trois mois pour le construire. Bravo aux costumiers aussi! il y 200 costumes, tous plus beaux les uns que les autres. Enfin, cent fois bravos aux techniciens qui doivent produire 53 trans- formations d’atmosphére scénique, aux techniciens du son en charge des 56 microphones et des 104 haut-parleurs et aux responsables de la manipu- lation des 10 chevaux- moteurs qui permettent de faire circuler l’énorme chandelier jusqu’au-dessus de la téte des spectateurs. Pour un moment de fortes €motions, de mys- tére et de magie voir le PHANTOM OF “THE OPERA au Ford Centre for the Performing Arts. JEANNE BAILLAUT Cs aaaeine au an elementos otemerenceaeetiemrtn cteierundicietaendiin-emeaiecimaia einem teietetietctina ann damnit eamme nena cmema enada cme cn cmon acta ene enema en SNe UTES eae nT EEE nan Yann EED ST OG a ig