® Pa oe ee etme at te Be Te ERRELUN OEM % 4 Seeruineme’ aunord de San Francisco. Barkerville en 1868, la capitale des pionniers et des chercheursd’or, la plus importante ville a l’ouest de Chicago et ne moisson de cahutes, de cabanes d@’hétels, de boulangeries, de saloon, de ferblanteries, d’écuries angials Barkerville, capitale de l’or surgit autour du filon découvert en 1862 par l’ancien marin Barker. Celui-cimourutdanslamiséreen 1894aprés que sa” ville ait été complétement dé septembre 1868. Archives de la Société Historique truite par un incendie en Par Annie Granger Tout d’abord, deux démis- sions de deux ministres qui ont souvent fait; la une des journaux: Pat Jordan, minis- tre du Tourisme, et Peter Hyndman, ministre de la Consommation. Aprés les éclats de cette premiére et le scandale des dépenses du second, ces deux ex-ministres se sont vu, pour ainsi dire, poussés a donner leur démis- sion. Mme Jordan, avec seize années dans la députation et huit ans a la téte d’un ministére, nese représentera pasaux élections provinciales prochaines. M. Hyndman es- sa circonscription du sud de Vancouver. Le troisiéme départ, celui de M. Evan Wolfe, secrétaire provincial, a étonné. Aprés seizeannéesdevie publique, il pérebiensereprésenter dans . Remaniement | ministériel } Un “anti-frangais” promu 4 |'Education En plein conflit avec ses quarante mille fonctionnaires, le premier ministre de notre province, Bill Bennett, vient de procéder & un remaniement de son cabinet, avec trois démissions et plusieurs changements. retournera dans son magasin de voitures de la métropole et essaiera de se faire réélire dans sa circonscription de Little Mountain. Donc trois partent, et trois nouveaux visages font leur apparition. Claude Richmond M. Richmond suitepage 2 Vandale ou mécontent? Danslecasdu premier, nous espérons que son exploit lui aurgpermsdesedétendreles nerfs et de passer une bonne nuit de sommeil. Dans le cas du second, une lettre au rédacteur lui aurait évité une sortie en pleine nuit. De plus, tous nos lecteurs auraient été mis au courant de son désac- cord et nous n’aurions pas eua déduire de notre maigre budget le cofit d’une nouvelle porte. a ne LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE COURRIER DE 2eme CLASSE No 0046 VOL.15 No.17 VENDREDI 20 AOUT 1982 SECOND CLASS MAIL 30 CENTS : Au miroir du passé ; “ A CBUF-FM Nouveau directeur JacquesBernard Depuis lundi 16 aoft, la radio de Radio-Canada en Colombie-Britannique a un nouveau directeur. Il s’agit de Jacques Bernard, né & Mont- réal en 1946 et qui travaille pour Radio-Canada depuis 1969. Aprés avoir été annonceur dans les premiers temps de CBUF-FM, M. Bernard a poursuivi sa carriére dans différentes stations de la Société, notamment a Torontoet Québec. De retour & Vancouver, en 1976, il occupait ala radio jusqu’a ces derniersjoursles fonctions de réalisateur de Express.” “Pacifique> Jacques Bernard aura a assumer le lourd héritage laissé par son pr Michel Thivierge. En sept ans, ce dernier a su donner a CBUF-FM la présence natio- nale et internationale qui lui manquait jusqu’a son arri- vée. De l’avis de tous remar- quable meneur d’hommes, MichelThiviergeasucréer un esprit d'équipe dynamique et enthousiaste. I] assurera dé- sormais le poste de directeur de la radio 4 Québec. Nous souhaitons au direc- teur de CBUF-FM toute la réussite possible dans ses nouvelles responsabilités. L'éducation francaise en C.B. {1) Cing ans maintenant! par Jean Riou L’éducation en francais pour les francophones en Colombie- Britannique? Jamais! Impossible! Voyons, vous étes fou! Vous n’y pensez pas! C'est utopique! Vous révez debout! Plutét bouger les Rocheuses! Et pourtant, malgré ces commentai- res négatifs, une poignée de franco-colombiens ont poursuivi pendant des années ce «réve» qui paraissait impossible. Is devaient étre récompensés. Il y a maintenant cinq ans, au mois d’aoftt 1977, le Premier Ministre Bill Bennett annon- caitla nouvelle politique de son Gouvernement qui était d'offrir aux franco-colombiens un programme d'éducation en francais qui leur était destiné. C’est en 1881 quela premié- redemande concernant I’édu- cation francaise était faite. En effet, Monseigneur Paul Durieu qui devait devenir, 9 ans plus tard, premier Evé- que de Vancouver, envoyait une pétition en 1881 a la Législature pour que cette derniére reconnaisse officiel- lementles écoles catholiques. Car, a l’époque, Catholique voulait dire de langue fran- . gaised’autant plus que tout le clergé et les Soeurs ensei- gnantes étaient tous de lan- gue francaise en Colombie- Britannique. Mais, la Législature de 1881 refusa, préférant promouvoir l’école publique non-confes- sionnelle a Il'instar de la plupart des autres provinces. Cette politique devait d’ail- leurs étre poursuivie par tous les gouvernements provin- ciaux successifs puisque ce * n'est que le gouvernement provincial actuel qui a finale- ment reconnu les écoles paroissiales ou indépendan- tes en leur accordant un financement partiel. Tout en poursuivant leur revendication commencée suitepage 4