pi cial i i in _ programme 9 LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE ree. DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE VOL. 14 No. 35 VENDREDI 19 FEVRIER 1982 Jack Volrich, candidat a la Mairie : Le défenseur des minorités André Piolat M. Jack Volrich, maire de Vancouver de 1976 a 1980, battu par une faible majori- té aux derniéres élections par le présent maire Michael Harcourt, a annoncé vendre- di dernier au cours d'une conférence de presse qu'il serait de nouveau candidat a la mairie de Vancouver aux } élections de cet automne. Lundi dernier au cours d'un diner-buffet offert aux repré- sentants de la presse non- anglophone, M. Volrich a rappelé qu'un tiers de la population du Canada est . d'origine autre que frangaise ou anglo-saxonne. Il a souligné qu’étant lui-méme d'origine ethnique, il a tou- _ jours eu desliens étroits avec les groupes ethniques. (Le ur de sa campagne électorale, Jack Lee, est d'origine chinoise, le tré- Jack Volrich sorier Solly Cohen, d’o: e hébreuse). ia Faisant appel a Tl'appui électoral des groupes ethni- ques, il a promis que s'il était réélu maire, il ferait tout son possible pour la construction d’un grand centre multicul- turel, de préférence dans le complexe projeté de B C Place sur la rive nord de False Creek. ’ “Tl est important” dit-il “que chaque groupe minori- taire puisse maintenir sa culture, tout en continuant a travailler a l'unité canadien- ne. Un centre multiculturel servira aux groupes ethni- ques & sé connaitre et a se faire connaitre par les grou- pes majoritaires. Contri- buant ainsi & faire disparai- tre les préjudices raciaux et religieux existants”. “Je suis convaincu” ajou- ta-t-il “que la ville de Vancou- ver doit reconnaitre l’impor- tance de la presse non anglo- phone comme médium de diffusion, non seulement des communiqués de I'Hétel de Ville mais aussi de la publici- té payée. Le réle de cette presse est importante pour le développement harmonieux de notre ville”. Pas d'‘immersion @ Mission : ~ réunissait la commission sco- laire de Mission avee pour but d’établir le budget de -Tannée 82. Aprés quatre années d'études et d’obser- vations sur les progrés du d'immersion ancais & travers la provin- ce, la commission scolaire a encore refusé l’introduction de ce programme dans son secteur, provoquant le mé- - ~ contentement des parents. Ces parents désirent en effet absolument l’ouverture parents du C.P.F. (Canadian Parents for French) s'est - déroulé dans les locaux ov se mbre 82° La preuve en est quil y a déja 40 enfants inscrits sur la liste d'attente et suivant certaines statis- tiques, 64 autres enfants seraient préts pour la ren- trée 82 incluant les 20 en- fants qui sont actuellement en classe d’immersion 4 Ab- botsford. Cela explique bien la nécessité d’un tel program- me & Mission. Les parents ont attentu deux heures avant la lecture des projets spéciaux (le programme d'immersion faisant partie de cette catégorie) pour se faire dire en trente secondes que suite page 14 | “Le petit rayon” ngmeshercte - Laurent Deboise Depuis trois ans “déja, le Soleil de Colombie” fire aux enfants membres du Club “Le petit rayon” une | ® page hebdomadaire de jeux, dessins, découpages, recet- tes et concours. Et depuis trois ans une équipe de cing - femmes francophones, aidée _ financiérement par le Secré- -tariat d’Etat, recherche le matériel nécessaire au mon- tage de la page, répond au B courrier des enlants, dgeemp bénévoles des prix. Le tout béné- volement. ~ Seulement - voila: comme bien souvent en matiére d’activités. francophones, la participation ne suit pas. Le Club “Le petit rayon” tente désespérément de renouve- ler ses membres, En vain. Méme la prospection auprés des classes du programme cadre ou des écoles d'im- mersion s'avére sans effet: les professeurs et les parents sont encore moins actifs que les enfants. Découragée, I'actuelle équi- pe a.décidé de remettre sa - démission au Secrétariat d'Etat en juin prochain, Le Club “Le petit rayon” est donc menacé de dispari- tion. Sauf si de nouveaux francophones bénévoles déci- dés et i tifs, assurent la survie. Si cette idée vous intéresse, n’hésitez pas a contacter Annie au “Soleil de Colombie”, au 879-6656, _ Les parents mécontents nom et adresse. Chaque avis de renouvellement nous cofite $1.00. Aidez-nous a réduire nos frais, en | vérifiant la date d’échéance a cété de votre Avis aux abonnés et lecteurs Vu l’augmentation de la poste a partir du ler avril et la hausse continue du cot de production du journal, le prix de l’abon- nement a partir du ler avril sera de $15.00 au lieu de $12.00 au Canada et de $20.00 aux Etats- Unis et autres pays étran- gers. Le numéro passera 4 30c. Profitez du délai. Abon- 1ez-vous, ou renouvelez votre abonnement immé- Piemiects épargnez . ua direction La nouvelle bibliothéque COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL A Prince George | 25 CENTS Une “premiére” ! Monique Wyse Une premiére a Prince George... En collaboration avec la Bibliothéque Municipale de Prince George, qui, au mois de mai dernier, déménageait dans un nouvel édifice, le Cercle des Canadiens-Fran- cais organise “La Semaine: Canadienne-Frangaise”, dé- clarée officielle par le Maire Elmer Mercier, @ partir du ler mars jusqu’au 8 mars 1982. Pour souligner cet impor- tant événement, durant la semaine du 22 au 28 février 1982, il y aura une Exposi- tion des travaux (dessins, “papier, maché, collage) réa- lisés par nos jeunes éléves du e Cadre. C'est quelque chose de beau, ne manquez pas ¢a. Le but de notre Semaine Canadienne Frangaise, qui est ouverte et offerte a tout le public, est de faire connai- tre notre belle culture et nos traditions canadiennes-fran- gaises. Cette semaine s’annonce comme un grand succés. 500 personnes sont déja impli- pM oor incase Vous trouverez en pagé 3, Yhoraire détaillé des activi- tés de notre Semaine Cana- serene ae | te See SY eneereeeeeeeereres | Mme Chaput. Rolland : “Erystration et trahison” Annie Granger _“Je ne pense pas que, vous, Canadiens-anglais aient compris ce que-le Québec a ressenti pendant les trois semaines de campagne pré- référendaire et surtout aprés le “non” final. Méme devant notre victoire, nous avons éprouvé beaucoup de tristes- se; nos fréres, soeurs, filles et fils n’étaient pas 1a pour féter avec nous; et nous n’avons pas entendu beau- coup de “mercis” de la part du restant du Canada. Je ne pense pas que ce pays aime autant le Québec que le Québec a montré son atta- chement au Canada.” Par ces mots et avec émotion, Solange Chaput-Rolland a exprimé a l’audience d’in lectuels a cheveux gris et blancs, la frustration du Québec aprés le. référendum et la trahison du Canada envers le Québec lors de Paccord constitutionnel. Solange Chaput- Rolland, écrivain, ancien journaliste, dé; a l'Assemblée Natio- . du Québec et ancien membre de la Commission sur l’'Unité Pépin Robarts, était linvitée, Naneal der- nier, du Vancouver Sun au “Vancouver Institute” sur le campus de U.B.C. C’était sa premiére conférence depuis sa défaite libérale dans Pré. vost, Qué. “Tl faut que quelqu’un com- me moi se leve, car personne au Canada n’a remercié le Québec; et le Parti Libéral du Québec avait promis, aprés cette victoire du “non” qu'il y aurait un nouveau partage des pouvoirs entre les pro- vinces et Ottawa” a souligné avec vivacité Mme Chaput- Rolland. “Et aprés cette victoire, il n'y avait aucune raison que l'accord constitu- tionnel soit signé avec le Parti Québécois représen- tant le Québec. Monsieur Trudeau pouvait attendre une nouvelle élection provin- ciale dans la Belle Province. Nous avions déja attendu 114 ans, pourquoi ne pas atten- dre quatre ans de plus!” Mme Solange Chaput Rolland Laurent Deboise A 27 ans, Thierry Dami- jano méne une double vie. Exemple significatif? Lors du Championnat de . Colombie Britannique de planche a voile, qui se déroulait du 3 au M aot derniers, il passait la jour- née a Whistler et la soirée a West Vancouver. Sitét les com| ions achevées sur |’ Lake, il rejoi- gnait son lieu de travail, le restaurant “Café des Al- pes”, en battant des re- cords de vitesse sur la tablissant 4 Vancouver en 1977, qu’é se consacrer au “windsurf”. Depuis, les Le véliplanchiste