eng at eee epee on REC RE PIE TT TEPER Horo Keg T RY alas, GRoRGIA oe “VANCOUVER, “EMILY” par Lyse Lemieux animatrice d’éducation Galerie d’Art de Vancouver. Née a Victoria le 13 dé- cembre 1871 de parents. anglais, Emily Carr est sfire- ment devenue une des artis- tes la mieux connue au pays. Par contre ce n'est pas sans difficultés qu’Emily a réussi a faire voir aux canadiens la vision qu'elle avait de son pays et aussi la vision trés personnelle: qu'elle avait de Soi. Il n'est pas difficile de voir que les foréts d’Emily n’es- quisse non seulement les arbres et la nature qu'elle aimait mais aussi, trace le portrait d'une femme pri- sonniére des constrictions qu’apporte une personnalité qui cherche constamment la solitude et isolation. Dae le catalogue: publié par la Galerie d’Art de Vancouver pour le centenai- te d’Emily Carr en 1971, Doris Shadbolt écrit: “Quel concours de cireonstances se cache derriére le phénoméne Emily Carr? Rien dans son milieu familial ne permettait de prévoir une vocation ar- tistique ni méme un sérieux intérét pour les choses de Vart. Sa famille n’avait ja- mais produit un artiste et n’en connaissait méme au- eun, Sa mére et son pére professaient assez de sympa- ' thie envers les arts pour permettre 4 Emily et a ses soeurs de suivre des cours particuliers de dessin dans leur enfance. Ceux-ci au- raient pu, tout au plus, les conduire vers un passe temps inoffensif. Des deux soeurs ainées qui complétérent son éduca- tion ala mort des parents aucune ne s'intéressa a ses travaux, pas méme celle qui demeura tout prés d’elle jusqu’a la fin de sa vie”.* Emily choisira done de “vivre” la forét, les totems et les villages qu’elle peint. Ils deviennent en sorte sym- boles et icénes d’une soli- tude et d'un apartisme. Dans. le tableau “Strang- led by Growth” (G.A.V.) un totem est englouti par la forét; le totem est presque humain - avec une expres- sion fiévreuse - on sent le débattement, les yeux fixent le vide, un poing est peint fermé, carré et solide, le totem est pris 4 la merci d'une forét luxuriante et verte de vie. Dans plusieurs de ses tableaux, on ressént ce be- soin d’expression - cherchait- elle peut-€tre l’expression qui allait finalement la libé- rer de la sévérité et de la solidité que lui dictait sa solitude. “ILest bien évident qu’a certains moments elle souf- frit de la solitude et de l'incompréhension populaire. Sa famille et sa ville n’ac- cordérent jamais 4 son oeu- vre qu'une tolérance limitée’ et celle-ci en demeura meur- ‘rie jusqu’a la fin. Méme aprés qu'elle eut acquis une réputation d’envergure na- tionale, qu'elle eut été accep- tée dans la grande famille des artistes canadiens, elle n’en continua pas moins de se considérer comme “la petite dame au bord de nulle part”.** Mais cette “petite dame au bord de nulle part” a quand méme réussi a parta- ger avec nous “Klee Wick” (celle qui rit) un nom indien quils lui avaient donné. Malgré tout, ses tableaux vivent et célébrent le res- pect et l’enthousiasme qu’el-. le avait pour la vie, la forét et les enfants de la forét. *.“Emily Carr” tion au catalogue, Doris Shadbolt, p. 4, Galerie d’Art de Vancouver 1971. **Emily Carr, Doris Shad- boit, p. 5-6. CATALOGUES FRANCAIS : DISPONIBLES : ou-et en anglais. 4, GUIDO MOLINARI 9. Une autre dimension II 13. Apercus divers 1976 Plusieurs des catalogues en vente dans la boutique de la galerie sont offert en francais Voici une liste des aiogi, qui sont bilingues ou complétement avec texte francais. 1, EDMUND ALLEYN, une belle fin de journée 2. BORDUAS et l’'Amérique 3. JACK BUSH; une rétrospective 5. ERIC CAMERON — NOEL HARDING 6. Journal d’art de la Galerie Nationale “OTTO DIX” _ 8. Journal d’art de la Galerie Nationale, “GUIDO MOLINARI”. 50 8. Le Style de la Grande Epoque Victorienne 10. VASARELY en rétrospective 1970 11. Nicolas POUSSIN, le martyre de St-Erasme 12. Les peintres canadiens actuels 1975-6 14, Dessins Européens des collections canadiennes de 1500-1900 15. EL GRECO, “St-Francois et le frére Léon méditant sur la mort * 16. MARCEL DUCHAMP, “Readymades” 2.50 17. NORMAN WHITE 2.00 18. Le Style de La Grande Epoque Victorienne Journal Galerie Nationale So ROU 19. Exposition de gravures internationales 1.00 20. Les chroniques aS Québec d’ARTHUR ey 4.00 * Indique que ces catslbiibe sont disponibles comme livres de $etérondie: 23 eee TOV EK - introduc- ee) 5 VANCO JV ee Beleil. de elomhic aaome edi 28 juillet 1978 ot = PART ER TEL. 682-5621 _ Emily photographiée dans son atelier, par Knight vers 1934. Victoria [C.-B.} . HORAIRES _DELA GALERIE, , . 2enu0 - A LA GALERIE——— ler juillet au 30 The Image on Man in Cana- dian Painting: 1878-1978, 7 juillet au 4 septembre: Emily Carr 21 juillet au 4 septembre: Richard Hamilton: Graphics ‘De 10h00 a 17h00 - aie: mercredi. iendi, samedi (la ée le lundi). Véndredi.” De 13h00 a 17h00 - - dimanche juillet: POUR RESERVER UNE. ‘VISITE GUIDEE Tél. a la Galerie, 682-5621, poste 25 ou 26. ‘HORAIRES DE LA BIBLIOTHEQUE ‘De 10h00 a midi, de 13h00 a '16h00 - du mardi au samedi HORAIRE | DE LA BOUTIQUE DE LA GALERIE De 10h00 a 16h45 - du lundi Cee samedi; de 18h30 a 21h30 Teno, le dimanche. nits de IBhOO REA | |