\ * ABA 2.3 is ae Ke 1 Section PS OF >= Fi = Ls VOZ 145 Bae == > ° ¥ — > 2 a jij, V/, Mpilili'\\ & * yh Wf f i iN . es AG Af FF i : Laer LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANIQUB | Vol. 7 No. 46 vendredi 28 mars 1975 20¢ Un groupe ’étudiants des écoles Eric Ha participant 4 l’atelier d’expression corpore Fin de semaine culturelle par Serge FRECHETTE A la fin de la semaine derniére, plus de 20 étu- diants de douziéme année ont participé 4 une Fin de Semaine Culturelle dans les locaux du Centre Culturel Colombien. Le département du fran- gais de la Galerie se pro- pose de participer, en col- laboration avec d’autres organismes, 4 partir de fin mai, début juin, 4 des fins de semaine culturelles mber, Lord Byng, McGee, Churchill, lle, sous la surveillance d’Ernst Eder. Cette fin de semaine culturelle a été organisée par la Galerie d’Art de Vancouver - glophones et elements fran cophones afin de permet- tre une meilleure com - préhension de la culture canadienne et motiver en méme temps J’intérét des anglophones 4 la vie fran- Les patriotes Dans 5 ou 6 semaines, le Soleil célébrera son 7é. anniversaire. Cet événe - ment me fait réfléchir aux faits suivants: ler petit exemple: Il y a quelques années, -nous de- mandions 4 une dame de renouveler son aboane - ment: ‘‘J’aime bien avoir des nouvelles en frangais, nous répondit-elle, mais posons, il ne nous reste presque plus de souffle pour avancer ou nous amé- liorer. Depuis presque 7 ans que le Soleil existe, pouveZz- vous imaginer combien de milliers d’heures detra- vail ont été dépensées, tard le soir et méme souvent du- rant les fins de semaine. . La poignée de gens qui ’ont vous savez, sept dollars, fait, qui le fait, n’a cer- c’est beaucoup! tainement rien retiré, en Nous nous sommes donc terme d’argent et guére dit; Nous allons continuer plus en terme de gloire. 4 lui envoyer le journal, cette pauvre personne le mérite bien. Quelques mois aprés cet incident, la dame en question mou- rait en laissant en banque de quoi faire fonctionner, par exemple, le journal pendant plusieurs années ou encore de quoi acheter un centre pour les retraités ou les enfants... L’on pourrait citer d’au- tres faits. Entendons-nous bien, nous ne voulons pas dire que les gens devraient nécessairement laisser toutes leurs économies pé- niblement amassées, 4 des organismes francopho- nes mais, entre nous, il est anormal que nous ne recevions pas davantage de dons dans la communauté. Nous serons forts en au- Non, il y a un ideal que chacun d’entre vous soup- ¢onne tout au moins et c’est A nous tous d’aider 4 a réalisation de cet idéal. Nous avons fait des pro- grés trés nets dans la francopnonie depuis quel- ques années, surtout dans les deux derniéres années, et il faut maintenant que tout le monde donne un pe- tit coup de pouce. Cette année, entr’autres; nous nous lancons de plus en plus dans la revendica - tion d’écoles francophones, le journal aura unrdle im- portant a jouer, aussi bien que la Féderation; il faut donc nous soutenir- Si vous ne pouvez venir travailler avec nous, si vous ne pouvez nous” en- voyer des articles, sivous ne pouvez faire de dons, s’il Cet événement fut congu 4 l’extérieur de la ville, cophone. tant que nous serons sou- z et réalisé par ’équipe du en invitant étudiants an- tenus; quand la majeure vous plait, renouvelez au - partie de nos énergies moins votre abonnement et Programme de _ Frangais de la Galerie d’Art de Vancouver . Il avait pour put d’intégrer la culture et la vie frangaise dans le milieu étudiant anglopho- ne. C’est par le truche - ment de 1|’atelier d’art plastique (Ruth Pilote), de danse folklorique (Pierre- Claude Philoctéte) et de mouvements d’expression corporelle (Ernst Eder). Jeannette Baillaut et Jen- anniversaire de U.S.F. Par Marguerite Batut Samedi soir, 4 1’Univer- sité Simon Fraser, avait lieu une exposition des tra- vaux réalisés par les é- tudiants, allant aussi bien de 1’étudedu corpshumain, longtemps et aprés avoir é- té aidés par des étudiants, nous avons visité d’abord un pavillon ‘‘trés jeune’’ et trés bruyant, ou tout un mélange d’instruments, de se perd A jongler avec le peu d’argent dont nous dis- parlez-en 4 vos amis. Reiss Nous avons également ad- miré un film genre dessin animé, trés humoristique, sur les divisions du Canada ot s’entremélait un jargon anglais, francais et québé- cois. Les deux étudiants qui faisaient passer ces films, 1’un du Manitoba, l’autre du Québec, entretenaient les auditeurs dans un trés bon francais. Ils apprécient de pouvoir connaitre la vie de la Colombie-Britannique et repartiront, leur stage ter- Voir ‘‘ECHANGE”? p.2 nifer Munroe, des anima- en passant par l’intelli- vidéos, essayait de nous Z if trices duProgrammeFran gence, les réactions aux faire apprécier la musique D tT cl d d gais de la Galerie d’Art maladies, qu’a celle des ultra-moderne. rol S U rancdis ans de Vancouver, s’étaient différents langages et en Ensuite, au Pavillon prin- chargées de recruter les finissant, bien sQr, par la bonne cuisine et le choix cipal, nous avons encore marché, descendu des es- l‘etiquettage étudiants, de méme que ix les professeurs, et Gil- des vins et de la qualité caliers et sommes enfin les Larouche de préparer des biéres. _ arrivés au Centre fran- QUEBEC - Des parlemen- Lauriol, représentant dela les salles et de s’assurer Se rendre 4 |’Universite gais: des étudiants, avi- taires francais préparent circonscription d’Yveli- que tout était bien syn- Simon Fraser est déjatou- des de parler notre lan- actuellement un projet Mes, a expliqué que les chronisé. te une joie. Par cette clai- gue, et ma foi, fort bien, de loi visant Aconserver consommateurs francais Tout a débuté vendredi re soiree de samedi, et nous conduisaient dans la A la langue francaise ses rencontraient de plus en soir 4 la Galerie, par une avec le paysage lointain et illuminé de Vancouver, en salle de cinéma ot plu- sieurs films étaient pro- droits dans le domaine de l’étiquetage et de la vente en a- im- plus de difficultés chetant des produits visite des oeuvres ©xpo- 1 sees; samedi et diman- respirant l’air pur et pres- jetés: vues du vieux Qué- des produits en France. portés. che, les étudiants se re- que froid, car l’Université bec, si pittoresque et si C’est dans le cadre de la La plupart des étiquettes trouvaient au Centre cul- est gitué trés haut, l’on frangais avec ses vieilles préparation de ce projet sont unilingues anglaises et turel pour participer ac- se sentait déja tout heu- rues, ses maisons bien de loi que cing députés les Francais sont souvent fran- ate- tivement 4 la vie - pee: grace aux jers préparés. Etudiants et animateurs furent trés satisfaits de leur expérience. reux de venir participer 4 quelque chose qui chan- geait de la vie quotidien - ne et des fins de semaine souvent IPONOLOTE!S. « « Aprés avoir marché assez construites, sa neige, son printemps et ses fleurs qui doivent pousser si vite car elles n’ont guére de temps, il fait froid si longtemps. . + membres de l’Assemblée Nationale de France ef- fectuent en ce moment u- ne tournée au Québec. Le Président de la mis- sion de députés, M. Marc impuissants 4 lire le mode d’emploi des produits mis en vente sur le territoire de la France, a expliqué M. Lauriol. -