i 16, Le Soleil de Colombie, 27 Septembre coils venaient de partout:——_, du Liban reux et de plus nombreuses pre- cipitations. Le Liban couvre une superficie de 10,400 km.2 Le Liban compte 2,500,000 ha- bitarits (1967). La population a des origines hétérogenes bien que la majorité s’estime arabe. Le Liban est.le pays le plus peuplé du Moyen-Orient. La langue offi- cielle est l'arabe; le frangais et pétrole et le ciment. L’activité l'anglais sont tres repandus dans _portuaire de Beyrouth apporte un les villes cotieres. 53% de la po- bon revenu au pays (30% du re- pulation est chrétienne; 46% est venu national). Le tourisme est musulmane. La capitale est Bey- également en continuelle expan- routh (700,000 h.) et Tripoli est la sion. : Agence cartadienne de développement international seccnde ville en importance (127,000). Le Liban est une répu- . blique parlementaire. Le Liban est situé au Moyen- Orient, entre la Syrie au nord eta - lest, et Israél au sud. Il est baigné par la Méditerranée a l’ouest. Es- ,sentiellement montagneux, le . Pays est parcouru du nord au sud par la chaine du Liban qui s’étire parallelement a la cote, bordant une étroite plaine cétiére. La température-et les précipitations varient suivant l’altitude’ ainsi la plaine cétiere connait un climat méditerranéen, alors que les re- liefs subissent’des hivers rigou- 50% de la population s’occupe d’agriculture. Les principaux produits sont les fruits, les légu- mes et I’huile d’olive. L’activité industrielle se concentre sur le 1974: Année mondiale de la population: Un droit fondamental . Savoir planitier la procreation Tt a A a a rer a par Jane Lommel _Lorsque la Fédération internatio- nale du planning familial a été créée, en 1952, ses buts et objec- tifs étaient principalement fondés sur le principe selon lequel tout étre humain a le droit fondamen- tal de savoir que la procréation est un acte responsable qui peut étre planifié. Non seulement les femmes devraient avoir le droit de régler leur propre fécondité, mais les couples qui n’ont pas d’enfants et qui en désirent devraient recevoir de la technolo- gie médicale moderne toute l'aide qu'elle peut offrir. De plus, les couples devraient pouvoir avoir des enfants a des intervalles assez éloignés et en nombre limité, et ce, tant pour la santé de la mére que pour le bien-étre de |’enfant. Ce désir de sauvegarder les droits de l'homme, que la Confé- rence des Nations unies sur les droits de l'homme tenue en 1965 a entériné, ainsi que le fort appui accordé aux centres de maternité et aux cliniques d’hygiéne infan- tile, a fait prendre conscience que la planification familiale doit étre pleinement intégrée aux autres secteurs du développe- ment social et économique pour avoir un effet sur la qualité de la vie de chaque enfant et de cha- que pays. Lorsqu’on étudie la planification des naissances en relation avec le développement socio-é€conomique, on remarque que Celui-ci s'accompagne d'une baisse de la fécondité et que les taux de natalité,; une fois abais- sés, ont tendance a le demeurer. Un taux de fécondité peu élevé favorise le développement, et |’in- verse est également vrai. Bien entendu, par le passé, plusieurs pays, dont le Canada, sont parve- nus a réduire leur taux de natalité sans entreprendre des program- mes nationaux de planification familiale, mais les pays qui ont bénéficié de |’aide des gouverne- ments et des organismes bénévo- les ont fait des progrés plus grands et, grace a cet engage- posées a accepter la planification familiale. Toutefois, il est facile pour ceux qui travaillent dans le domaine de la planification fami- liale de se laisser accaparer par l'idée d’améliorer les conditions sociales et €conomiques et d’en oublier leur obligation premiére: la planification familiale. L’avortement: la forme la plus _répandue de contréle des naissances Lors de la récente conférence mondiale marquant son 21¢ anni- versaire, la Fédération a décidé de poursuivre |'intégration de la planification familiale au dévelop- pement social et économique. Cette intégration aidera strement a améliorer les services de planifi- cation familiale. Comme !’a révélé |'étude sur les besoins menée par la Fédération, l’avortement demeure, encore aujourd’hui, la forme de contréle des naissances la plus répandue dans le monde, ou environ le tiers des grossesses se terminent par un avortement. Dans certains pays, la proportion atteint les deux tiers. La Fédéra- tion s'inquiéte de ces statistiques, qui indiquent que trop de femmes n’ont presque pas le choix. Elles se voient refuser toute une gamme de méthodes contracep- tives et acceptent de recourir a \'avortement pour résoudre leurs problemes, souvent sans les soins médicaux appropriés et en compromettant leur santé et leur fertilité. Les organismes soucieux _du développement économique et social doivent donc se rensei- gner le plus possible sur les fagons de motiver les gens a pra- ‘tiquer la planification familiale. et de fournir les services de planifi- cation familiale qui répondent le mieux aux divers milieux cultu- rels, sociaux et economiques. La moitié de la population mondiale ignore conseils d’ordre médical. Pour répondre aux besoins croissants, la Fédération compte adopter de nouveaux moyens de distribution. La plupart des contraceptifs ayant fait leurs preuves, on pour- rait maintenant les délivrer sans ordonnances ni conseils médi- caux. Dans de nombreux cas, les voies commerciales normales de distribution se révelent onéreu- ses et n’atteignent pas les cou- ches les plus pauvres de la col- lectivité. La Fédération a donc créé une nouvelle division opéra- tionnelle qui cherche les solu- tions a ce probleme logistique. Mais il est encore plus important de motiver les futurs parents, quels que soient leur age et leur état civil, a accepter. les respon- sabilités qu’apporte la naissance d’un enfant, et ce, avant la con- ception. On le comprend de mieux en mieux et, au fur et a mesure que la mortalité infantile diminue dans le monde, de plus en plus de gens peuvent perce- voir leur famille comme un tout et prendre des mesures pour leur assurer la meilleure existence possible. C’est la une des premié- res taches de la Fédération. bution de primes excessives, ont quelquefois encouragé les nais- sances dans une minorité de ménages. Dans plusieurs pays, des associations nationales ont encore un. rdle de premier plan a jouer; il consiste a presser les législateurs d’implanter, par la voie de réformes légales, |’esprit de la Déclaration des droits de \"homme des Nations unies. Tandis que dans certains pays la législation traine encore loin derriére l’opinion publique, dans d’autres elle refléte les attitudes culturelles dominantes. Pourtant, ces attitudes peuvent entraver encore plus la planification fami- liale que des textes de loi qui les institutionnaliseraient. Les dis- ‘cordes et les conflits interraciaux peuvent également constituer un obstacle fondamental a |’adop- tion de programmes de planifica- tion familiale. Dans de nombreu- ses sociétés, le message clé a diffuser est essentiellement fémi- niste: la planification familiale ne saurait progresser tant que le sta- tut de la femme n’aura pas été rehaussé. II ne suffit pas de don- ner aux femmes la possibilité de parfaire leur éducation et de tra- vailler a l’extérieur de la maison. développement. Tout effort d’éducation sexuelle, et d’éduca- tion tout court d’ailleurs, est voué -a l’échec si l'on a affaire a des Z enfants affamés. Dans les sociétés ot la crois- sance de la population est exces- sive, il faut faire de la famille peu nombreuse la norme sociale. Pour en arriver la, certains delé- gués a la conférence ont propose de lancer un mouvement popu- laire en faveur de la planification familiale, semblable aux Campa- gnes antérieures visant le droit de vote des adultes, les syndicats ouvriers et l'éducation univer- selle. Dans les pays industrialisés, les associations nationales de plani- fication familiale poussent les gouvernements a réévaluer diver- ses questions comme les politi- ques de |l’immigration et les pro- grammes fiscaux qui présentent des mesures discriminatoires contre les familles peu nombreu- ses et les célibataires. Parce que - la plupart-des pays développés en arrivent a des taux de natalité — stables et peu €levés, il est sou- vent difficile de convaincre les ment concerté, plus rapides. Shee = L'homme doit d’abord accepter gouvernements que leur role est | : a aa qu’il existe En jeu dans plusieurs ie femme comme partenaire de SR ear eI inunsant cree a “a ‘union des efforts déployés dans 5 Aen 5 mesy [ES ith plein droit et non, en vertu du ral ye ted les domaines de la planification des methodes societés: l’égalité contrat de mariage, comme une Jes _Cliniques de planification- — et = cevrlppperiant contraceptives de statut de la femme _partenaire de rang inférieur. (RUSS eeerea reer des eee onomique et social a grande- : ment aide les DB RSEAneE EVEIE L’étude révele également qu’il : : . PRél d tes, positives et propres a assurer lant dans le domaine dela vianifi- ~~ - 9 Bee aed Le plus grand défi, ce n’est ni Ol€ ae a tous les citoyens une bonne sete pig sate a planiii, a encore beaucoup a faire pour de _savoir comment assurer les /’@nseiqnement saniéaine loaalewiesunemolot cation familiale a surmonter les —_assurer les services de planifica- services ni de faire connaitre les g : Que Ne, p réticences politiques et religieu- —_ tion familiale. L’existence des bienfaits de la planification fami. @t de l'Etat permanent et un logement conve- ses traditionnelles. Méme dans = méthodes contraceptives est liale, mais bien plutét d’inciter les ngble. les oe les ON eae connue de la moitié de la popula- gens a profiter de ce qu'on leur _La planification familiale doit, Tout en s’engageant plus a fond évaluent Se Panda pal ea oe