La crise économiquel... Dans Vhistoire, il y a eu plusieurs « crise économique ». Chacune était particuli¢re et promettait misére et pitié pour une bonne majorité de la population. Mais elles ont toutes eu une fin et un retour a la prospérité pour la majorité. Alors, comment survivre a ces temps difficiles? Un des moyens est de retourner aux principes de base. Par exemple: vivre en dedans de ses moyens. Ceci dit, de dépenser moins que I’on ga- gne. Etre salarié facilite les calculs un peu, mais c’est possible avec d’autres sortes de revenus en utilisant les moyennes et/ou répartition de temps. Faire un inventaire des revenus et dépenses passés, présents et projetés. Ca peut étre mensuel ou selon une autre base de temps pratique. Le but est, bien sir, d’essayer d’augmenter les revenus et de couper les dépen- ses de sorte qu’il y ait un sur- plus pour économies et/ou dé- penses imprévues. Le but géné- ral est que les revenus soient disponibles quand les dépenses Coe doivent étre faites. Tant qu’au surplus, 10% du salaire brut (avant déductions) est une bonne cible. Assurons- nous, en cas de pertes impré- vues (de biens nécessaires, san~- té, ou vie), de faire en sorte que ceux qui dépendent de notre revenu pour vivre soient proté- gés. Ceci comprend aussi un testament (will), une entente de cohabitation (Co-habitation agreement), une désignation de représentant pour biens (power of attorney) et/ou_ soins (representation agreement). S’endetter seulement au besoin et préférablement quand l’achat peut rapporter des gains écono- miques quelconques qui égalent ou dépassent le plus possible le temps que ca prend pour re- payer la dette. Exemple: pour une automobile, moins de cing ans; maison, moins de 25 ans... contrairement a un voyage de deux semaines qui prend deux ans a payer. En général, on ne devrait pas payer plus que le tiers (33%) de notre revenu brut pour les coats de logis et moins de 40% de notre revenu brut pour la somme des paiements de toutes les dettes (y compris le logis). OCTOBRE 2008 Depuis 1941... Mais je suis déja dans le trou! Comment m’en sortir? -Faites vos paiements le plus réguliérement possible et sans faute. Les maisons de préts s’in- quiétent quand les termes d@’emprunt ne sont pas respectés et ils ne savent pas pourquoi; ~expliquez votre situation le plus clairement et ouvertement possible avec votre maison de préts; ~demandez de_ revisiter (renégocier) les termes de l’em- prunt; -en général, nous voulons le taux @intérét le plus bas avec principal repayable le plus vite possible. Pour la maison d’em- prunt, c’est le contraire; -déclarer banqueroute au gou-~- vernement provincial et suivre leurs instructions. La perte de liberté financiére est telle que ce choix n’est préférablement qu’un dernier. Denis Vinette 21