8 Le Soleil de Colombie, 19 Décembre 1975 jEncourager \ \\ H if it iH we alld : i : hos Ne Lees a la créche ~ ici. Et avec cette brebis —% encore. Vancouver. ; = = White Seat Coffee Shops yi" # Restaurants & Dining Rooms. Nanaimo O at anmmem er auaeeee [ee SP RE NA NE DE DEE NEE NE NEE ES EE EN PEN | RESTAURANT yy L’ESCARGOT 819 PACIFIC STREET Tel. 685-3832 RESTAURANT TOULOUSE - LAUTREC 1427 HOWE ST/PACIFIC EPHONE: 685-7731 VANCOUVER : SR SES SR SS SAKE I C2 9a rect Ew OE SL LHR Mullrs w vaeuXx st oe Bonne ay Heurcuse Année. RESTAURANTS Mr K ArAss VANCOUVER: 2556 Kingsway- 433-3738 NORTH BURNABY: 4715 Est, Hasting- 291-7616 NEW-WESTMINSTER: A 463 Est, Columbia- 524-9914 Port- PORT-COQUITLAM: Shaugnessy Mall- 942- 5715 LONDON(Ontario): LEA THORNE PLAZA- 672-0769 4 Gee Fin ot Crépe Restaurant : CUISINE FRANCAISE EXELLENTE.- L’homme devait 6tre a- * dossé contre le mur de la grange car, tout de suite, ‘il fut sur lui. Le jour se le- vait 4 peine. Maitre. stoi Sse tut, souffle coupé. La brebis tirait sur la corde. Pourquoi n’es-tu- pas avec les autres, 4 garder mon troupeau. Od conduis-tu cette bre=- bis, A pareille heure. Qui t’?en a donné l’ordre. Eh bien! Parleras-tu. Tu sais pourtant que ce n’est pas 1a une de mes étables. Alors. Maftre. .. J’écoute. . . Il faut te dire que, cette nuit, ils’est passé des cho- ses. . .N’as-tupas.vu com-_ me le ciel brillait. Je n’ai pas l’habitude de regarder le ciel. Et la voix des anges. l’aurais-tu pas... Sornettes. Oh! non, Maitre. Pas seu- lement moi, tres aussi, nous l’avons en- tendue. Tiens! Tiens! Et que ' vous ont-ils dit. Ils nous ont annoncé une bonne nouvelle. Que le Sau- veur venait de naitre 4 Bethléem, et que nous le ee C al ae ee Halte! Que viens-tu faire’ Ne _ mais les au- ve eK -< SOc see PROTOS Bow reconnaitrions 4 ce signe: un petit enfant emmailloté couché dans une créche. Trés intéressant. Conti- nue! Alors, nous ysommes ve- nus avec d’autres bergers Abandonnant les _ trou- peaux. Admirable! Oh! Maitre, ils ne ris- quaient pas grand’chose, en une nuit pareille...f Et nous l’avons trouvé, com- me liange nous l’avait dit!- Serait-ce pas ici méme, par hasard. _ Si. Derriére cette porte. Oui. La brebis se mit 4 bé- ler. En écho, du fond de l’étable, un tout petit bé- lement plaintif lui répon- dit. Mais, cette brebis, qu’a- t-elle 4 voir en ton his- toire. Maftre, tu comprends... . Pour ce nouveau-ne, le fils de Dieu, chacun apportait avec lui tout ce qu’il avait sous la main. Moi, jen’a- vais rien du tout. Alors, j'ai pensé... Tu n’avais pas a penser. Bien sQr, mais,. .j’ai cru que. . .tu as tellement de brebis et d’agneaux! que... que ¢a ne te ferait rien si j’apportais 4 cet enfant. . -Ah! je comprends enfin. ieee Noel “& 5 * @ Bonne et Heureuse Année . La Federation ” a _ 3170 rue Willow, Vancouver Tél: 873-3581 ole traicté RRS MB ~~ CONTE Un de mes agneaux. Oul5-c’est doux un petit agneau, tu sais. Il y en a- vait un, né de 3 jours. L’a- voir pour dormir, prés de lui, il aurait plus chaud. De mieux en mieux! Seulement, cet agneau, il faut qu’on le nourrisse. Alors, avant que le trou- peau n’aille au paturage, je lui conduis sa mére, c’est si prés d’ici! Pour qu’il puisse téter. Aprés, je la rameénerai parmi les autres. Voleur! C’est ainsi que tu fais des dons avec ce qui ne t’appartient pas! Nous nous en expliquerons plus tard, mon garcon, souviendras. Pour l’ins- tant, au plus pressé. Je reprends mon bien. DE NOEL petaden ca j4, telle maniere que tu t’en Nous ne détenons inda- ment le bien de person- nel- Les deux hommes — sur- sautérent. Silencieuse- ment, derriére eux, la porte s’était grande ou- verte, et le visage de cé- lui qui se tenait sur le seuil était empreint d’une dignité telle qu’ils eurent tous deux, le maitre et le berger, un mouvement de recul. Entrez, dit-il. Non. Qui a parlé. Cette femme. Il fixa d’un regard qu’il voulait redoutable, mais elle le soutint; il dut bais- ser les yeux. Personne, grommela-t-il ne m’en empéchera. ' Si. Qui ¢a! Cet enfant, mon fils. | Tu déraisonn, femme! ~ Non. Sais-tu pourquoi il est né dans ce monde. Comment le saurais-je. Pour apporter aux hom- mes, donc 4a toi, le pardon de Dieu. Je n’ai pas besoin de par- don. Je suis unhomme jus-~ te. Pune dis. 0 pourtant tu n’es pas heureux. . Moi. A quoi le connais-tu. Je l’ai vu sur ton visa- ge. Tous, dans ta maison et hors de ta maison, te redoutent, tremblent de- vant toi. Mais aucun ne t’ai- me. Tu peux mourir de- main, nul ne te pleurera! Et comme l’homme _— se taisait: - Tiens! approche toi. Regarde. Il fit les quelques pas qui le séparaient du berceau, se pencha sur l’enfant en- dormi, un long moment, jusqu’a ce que, relevant la téte, et d’une voix tou- te changée: - Tu dis vrai, femme. Mais alors, que faut-il que je fasse. larie n’eut qu’un mot; - Pardonner. _ Il parut hésiter, regarda de nouveau l’enfant, puis, vaincu: - Soit, dit-il. Et se tournant vers le ber- ger: Allons: comme il me Va dit, je te pardonne. seul Oh! merci, Maitre. riére lui, “5 s* oo . Et maintenant, va! Re- joins le troupeau. J’y raméne ces bétes. Non. Elles resteront tou- tes deux ici. Il ne faut pas séparer la mére nS Ven- fant. Et Marie: - dommes pour cette parole, il te sera beaucoup pardonné. Le bergerPHONE: 521-9411 or 522-2105 Yi om Cincdres 3336 CAMBIE PRIS a SJ