i A a a a a a 8— ___ Le Soleil de Colombie, vendredi 5 octobre 1984. Les animaux de chez nous menacés d’extinction Le pélican blanc (Pelecanus erythrorhyn chos) Description’ Grand oiseau a plumage blanc; envergure atteignant entre 2 et 2,50 métres; bout .des ailes noir; bec et poche mandibulaire énormes et de couleur jaune. Od le trouve-t-on? On trouve le pélican blanc dans la majorité des régions du centre et de l’ouest de l'Amérique du Nord. II niche surtout dans les Etats améri- cains du centre-nord et de Youest et dans les Prairies canadiennes. La colonie la plus septentrionale au Canada se trouve en Alberta sur la riviére des Esclaves, a trois kilométres. de la limite des Territoires du Nord-Ouest. Il hiverne en Floride, sur les cétes du golfe du Mexique, a l'intérieur dans le sud de la Californie et sur la céte du Pacifique depuis le centre de la Californie jusqu’au Guatemala. Population et tendances On trouve environ 30 colo- nies de Pélicans blancs ni- cheurs au Canada (une en Ontario, une autre’ en Colombie britannique* et le reste dans les trois provinces des Prairies). D'aprés le plus récent dénombrement, la po- pulation de pélicans nicheurs est évaluée 4 environ 15,000 couples. La pclae totale, y compris les non-nicheurs, peut atteindre plusieurs fois ce nombre. : Au moins 26 colonies de Pélicans blancs ont disparu au Canada depuis le début du siécle. Méme si l’on ne posséde pas toutes les informations nécessaires, les données dis- nibles laissent supposer que a population a diminué lente- ment pendant de nombreuses années mais est demeurée relativement stable au cours de la derniére décennie. _* A Sturm-Lake prés de Williams Lake. Habitat Lhabitat général est étendu mais les aires de reproduction sont relativement restreintes. Les oiseaux nichent unique- ment sur des fles isolées et inaccessibles. Le nombre de ces zones n’a pas diminué au | cours des années, mais la ‘qualité de I’habitat a considé- rablement diminué, surtout a causé de l'homme. Outre les lieux de nidifica- tion, le Pélican blanc’a besoin de zones d’alimentation et de repos. Elles se limitent généra- lement a de grands _lacs disposant d'une quantité abondante des espéces de poissons préférés des pélicans. - Caract€ristiques biologiques — Il semble que le Pélican blanc commence 4 se repro- duire a l’4ge de trois ans. Il niche une fois l’'an et pond dordinaire deux ~ ou trois oeufs, mais parfois un seul ou quatre. Tous les jeunes ne réussissent pas a survivre et la mortalité est élevée en raison de la rivalité qui les oppose pour la nourriture. Ce sont des oiseaux migra- teurs et la population cana- dienne nicheuse arrive norma- lement sur le lieux de nidi- fication en avril et retourne vers le sud en septembre. L'espéce se nourrit prin- de poissons, no- tamment de i Seas SS chaudes, meuniers, carpes et salamandres. Les nectures constituent une importante Droportion de son alimenta- tion dans certaines régions; comme celle de Quill Lake en Saskatchewan. de son extermination La présence de l’homme est la principale menace de survie des colonies de Pélicans blancs. En effet, cette posséde un trés faible niveau de tolérance aux intrusions de "homme. Durant les pre- miéres étapes de la repro- duction, une ou deux intru- sions suffisent a causer le départ des oiseaux pour le reste de l'année. Aprés de nombreuses intrusions, les oi-: seaux quitteront définitive- ment la colonie. Certains. lieux de nidifica- tion traditionnels sont mena- cés par diverses utilisations des terres, notamment I'irrigation et les barrages hydro-électri- ques, 2 Etant donné la densité de la population dans les colonies de reproduction, l’espéce est trés vulnérable aux préda- teurs. L’attaque des petits par les oiseaux prédateurs, surtout par les goélands, est beaucoup plus intense si les pélicans s'‘éloignent de leurs nids par suite d’une intrusion. II faut absolument empécher _ les mammiféres prédateurs de parvenir sur les iles de re- production. Dans certains cas, les renards ou les coyotes ont réussi a tuer la presque tota- lité des nichées d’importantes colonies. : Comme la majorité des oi- seaux piscivores, les pélicans sont sensibles 4 la contami- nation par les pesticides. Au- trefois, ces derniers ont pu représenter une menace pow l'espéce, mais grace a l’uti- lisation mieux contrélée de nombreux composés_ chimi- ques dangereux, tels que le DDT et le mercure, la con- tamination par les pesticides he constitue plus aujourd’hui une menace sérieuse pour ces oiseaux. Sa protection Le Pélican blanc n’est ‘pas protégé par la Loi sur la Convention concernant les oi- seaux migrateurs, mais il l’est entiérement en vertu des lois sur la faune qui ont été adop- i vinces a produit. Plusieurs colonies se trouvent dans des parcs na- tionaux ‘sont, par consé- quent, bien protégées. Ail- leurs, cing zones de nidi- fication ont été déclarées “Ré- serves fauniques non acces- sible”. Il est défendu de s'approcher 4 moins de 0,8” kilométre de ces réserves entre le 15 avril et 15 septembre de chaque année . En dehors de ces endroits le niveau actuel de protection de l’habitat est insuffisant, surtout en ce qui concerne les intrusions a Pe lieux de reproduction. Conclusions Le Pélican blanc est considé- ré comme une espéce menacée au Canada parce qu'il niche en colonies qui le rendent vulnérable. Les plus récentes données font état d’une popu- | lation plutét stable. La ten- dance a long terme semble toutefois indiquer un lent déclin de sa population, prin- cipalement causé par les in- trusions de l'homme dans les: colonies de reproduction. Il semble possible de main- tenir ou d’augmenter la po- pulation de pélicans en limi- tant l’accés de l’homme aux colonies. gw : Conseil de la radiodiftusion et des Canadian Radicseleyision and DECISION CHUM Western Limited. Vancouver (C.B.). Décision CRTC 84-818. Suite a l’avis public CRTC 1984-207 du 3 aofit 1984, le Conseil ap- prouve la demande présen- tée par CHUM Western Ltd. en vue de modifier la licence de son réseau radio- phonique de langue an- glaise diffusant tous les matchs de football d’avant saison, iers et élimi- natoires des Lions de la Colombie pennies du- rant les saisons 1984 et 1985 de la Ligue de Foot- ball canadienne, en ajou- tant CFBV Smithers, CJFW-FM Terrace, CFLD Burns Lake, CJAV Port Alberni et CKOK Penticton (C.B.) aux sta- tions participantes. Canada es il se re. Un quartier de Vancouver L’université de la C.b. Par Roger Dufrane Au siécle dernier déja, les résidents de Vancouver dési- raient une université. Telle que nous la connaissons, na- vire plein de jeunesse et de savoir a la pointe de “Point Grey” elle a vu le jour il y a une soixantaine d’années, A la suite d’une marche de protes- tation appelée “The Great Trek” (La Grande Randon- née). Voulez-vous mor sentiment sur le domaine actuel de l'université? C’est une sorte de village en verdure'et moderne ou, d’une classe a l’autre, les étudiants prennent un bol d’air frais et d’agrément. II faut les voir a l'heure de midi, jacassant, ‘jouant de la gui- tare, ot écoutant quelque orateur en “jeans”, debout sur une caisse renversée. En ces jours d’automne, l'université se pare d’une vé- ture somptueuse et chan- geante. La jeunesse des étu- diants se joint a la maturité de l'année pour créer un climat de gaité feintée d’une ‘égére mélancolie. L’automne mali- cieux et fantasque commence a défeuiller les arbres, sans toucher aux sapins verts, gra- ves comme des doseurs d’au- trefois. Ce matin, la brume envoile les parterres, si €paisse par places que les étres et les choses bondissent comme des gazelles, et s’effacent. L’automne ! Ce mot chante comme une cloche lointaine. Les philoloques supposent qu’a l’aube de la vie humaine les premiers cris traduisaient plaisirs et peines, faim et soif, et que ces mots rudimentaires devinrent peu a peu le lan- gage. L’Automne! Octobre! Ces vocablessonnent, riches et denses, mordorés profonds, alors que le mot “Printemps” est léger comme les clochettes du muguet. La brume s'est dissipée. Midi va sonner a l’horloge du Campus. Elle dresse sa colon- ne rigide et bétonnée devant la bibliothéque. Passent quel- ques étudiants 4 vareuse rou- ge. Ils emportent a pleins bras l'un des leurs qui gigotte comme un esturgeon dans un filet, vont le jeter dans la fontaine. C’est l’usage. C'est ainsi qu’on baptise les “nouveaux”. Ceux qui ont oublié leurs frasques de jeunesse trouvent ridicules de tels jeux. Ils les comparent aux rapts des pre- miers ages. Mais les jeux continuent: les traditions ont la vie dure! D’ailleurs, aprés deux heures d'immobilité dans des salles de cours ou des laboratoires, il est bon de s’ébattre et de faire le Jacques devant les filles. Septembre! Noél bientét! Il n'y parait pas a la pointe du Campus, sur ce jardin qui dévale vers la mer: la Rose- raie. Les roses d’un été trop court y perdurent. A mesure -que les horticulteurs taillent leurs branches, elles repous- sent. Les sapins, autour d’elles forment une garde d’honneur. Un garcon et une fille passent, main dans la main. Souhai- tons que l’année qui décline avec tant de bonne grace, leur donne de réussir aux examens! Les Concordes et les Blue Bombers Par Jean-Pierre Desmarais Les Concordes de Montréal recevaient les Blue Bombers de Winnipeg au Stade olym- pique de Montréal samedi, le 22 septembre. Une assistance de 17,854 spectateurs ainsi que la majorité des journalis- tes soit disant connaisseurs ne donnaient aucune chance aux Concordes de vaincre les Blue Bomers! Mais la défense des Concordes venait a bout de tenir en échec l’offensive des Blous Bombers et surtout le no. 38, Willard Reaves. Ils arrachaient un verdict nul de 14 a 14 aux puissants Blue Bombers de Winnipeg, ce qui pourrait bien profiter aux B.C. Lions avec deux joutes en main contre les Blue Bombers, pour conqué- rir le championnat dans la division ouest de la Ligue Nationale du Football Canadien. A la fin du ler quart le compte était 3 4 1 en faveur des Concordes: A la fin du 2éme quart 4 4 3 pour les Blous Bombers. Ce qui confirme, que les défenses des deux —équi dominaient le jeux! A la fin du 3éme quart les Blue Bombers avaient pris les devants au compte de 11 4 3, mais dans le 4éme quart, les Concordes sont venus de l’arriére avec une belle passe de Gerry Dattilio 4 Nick Arakgi bon pour un touché plus un convertie de 2 points plus un placement de Don Sweet, son 300tiéme de sa carriére, tan- dis que les Blue. Bombers obtenaient juste un placement de 3 points, pour annuler 14 a4 14. Si les Concordes continuent de jouer de la méme facon, comme ils ont joué contre les B.C. Lions et les Blue Bombers, ils peuvent encore avoir une chance de se trouver en finale pour la Coupe Grey! L’estuaire du _ fleuve Fraser est le site €écolo- gique le plus important de la région de Vancouver. Des millions de poissons, d’oiseaux et de mammifé-. res en dépendent pour sur- vivre. D’ailleurs en 1983, été classée site d’impor- tance internationale pour les oiseaux migrateurs. Pourtant bien peu de gens connaissent la nature et le réle stratégique que jouent les estuaires en tant qu’ha- bitat faunique. Visite guidée en francais La vie de l’estuaire | du Fraser une partie de l’estuaire a plus. Pour en savoir plus long sur notre estuaire et l’his- toire naturelle de la région de Vancouver en général, et cela en francais, contac- tez le Service canadien de la faune a Delta. (Tel.: 946-8546, Jacques Sirois). Visites guidées sur ren- dez-vous a la _ Réserve nationale de la faune de Alaksen, sur l’ile Westham a Ladner. C’est gratuit. Minimum de_partici- pants requis : 10. Visite concue pour les 15 ans et Trouvez l’embléme des Danseurs Il est possible de soumettre plusieurs emblémes. Les en- vois devront étre accompa- gnés de l’adresse et du numé- ro de téléphone. “Les Dan- seurs du Pacifique” se réser- vent le droit de modifier lembléme afin de satisfaire aux exigences. La décision des juges sera finale. Prix: Costu- me folklorique ou la somme équivalente (environ 75$). Les emblémes devront étre envoyés avant le 25 octobre 1984 a l’adresse suivante: Les Danseurs du Pacifique 12, 62e ave. ouest Vancouver, C.B. V5X 2El Le groupe de danses fol- kloriques “Les Danseurs du Pacifique” lance un grand concours afin de trouver un embléme qui saura les identi- fier. Le concours est ouvert a tous; un prix sera attribué au grand gagnant. Modalités de soumission L’embléme devra: - porter les couleurs du groupe (bleu pale, marine et blanc) ; - indi- quer que la troupe fait de la danse folklorique canadienne- francaise et qu'elle s’exerce en Colombie britannique; - montrer le nom officiel; “Les Danseurs du Pacifique”. F ormation d’ Action — éducation femmes Action Education Femmes, section de l’ouest, organise des sessions de formation les 16, 17 et 18 novembre 4a Winnipeg. Les 3 sessions offertes sont: © Développer vos stratégies en politique ® Définir vos besoins de. recrutement ® Améliorer vos techniques d’animation. II n'est pas nécessaire d’étre membre pour participer. Ac- tion Education Femmes (AEF) vise a appuyer les intervenantes francophones du Canada et du Québec dans leur travail pour améliorer laccés a l’éducation et a la formation des femmes et de créer des liens d’échange et d'action entre nous. Si vous étes une personne- ressource dans votre commu- nauté, si vous étes membre d’un groupe de femmes, étes animatrice, journaliste, re- cherchiste, enseignante, mili- tante, bref si vous vous occu- pez d’éducation aux adultes, ces sessions vous intéresseront sarement. AEF ouest va payer les billets d’avion, les chambres d’hétel (au YWCA), le diner du samedi midi, le cocktail du samedi soir, café, jus et collation. Les participantes paient $60.00 de frais d’ins- cription, les taxis, les autres Trepas et toute autre dépense non mentionnée ci-haut. Je suis convaincue que les sessions seront enrichissanteset informatives pour les partici- pantes. Si vous désirez y parti- ciper, ou si vous voulez plus d'information sur AEF, veuil-- lez communiquer avec moi avant le 327-6457 (Vancouver). Serrated, 15 octobre au FS Ge de Ge. Se cea F i << iia sonia Sheariagtichy hax Se Stam Mee