| a 14 Le Soleil de Colombie, vendredi 27 aoat 1982 L'éducation frangaise en C.B. _ Cinq ans maintenant! par Jean Riou (Suite dela semaine derniére) Avant 1976, nous avions réussi 4 obtenir l’appui de quelques anglophones dont certainsjournalistes des jour- naux le «Sun» et le «Provin- ce». Ces derniers, aprés avoir a leur cause auprés de rédacteur, réussissaient a4 publier un article de temps entemps. Maisaprés 1976, nos contacts s'intensifiaient avec les journaux et il n’était pas. rare que ces journaux pu- blient un article par mois parlant de l'éducation fran- caiseetcondamnantl'attitude rétrogradeduGouvernement vincial qui obligeait la mbie-Britannique a étre laseuleprovinceanepas offrir de programme d’éducation & la minorité de langue officiel- le. Nous devions aussi parti- ciper & de nombreuses réu- nions, colloques et conféren- ces sur l’unité. Cette partici- pation nous mettait ainsi en contact avec le monde des affaires ainsi que des person- nes de profession libérale et, surtout, politique. Personnellement, je devais participer 4 de nombreuses entrevuesaveclesmedia ainsi que dans des émissions de radio dites «A lignes ouver- tes». Au cours de ces émis- sions je me faisais vertement envoyeraudiableetparfois, je recevais des encourage- ments. Egalement, je devais, & cette époque, rencontrer a plusieursreprises!’honorable Patrick McGeer, Ministre de I'éducation,aucours derécep- tion-souper. Comme par ha- Mrs CRISES sard, notre héte qui organi- sait ces repas dans ce but, s’arrangeait souvent pour me placer en face du Ministre. Cela me permettait de parler d’éducation frangaise avec le Ministreentrelesentréesetle dessert ou en se passant le sel et le poivre. A l'extérieur de la provin- ce, pendant ce temps, nous mettions beaucoup d’effort a organisation d’une Fédéra- tion quipermettrait d’unir les efforts des francophones hors Québec dans leurs actions politiques. Cela devait débou- cher a la fondation de la Fédération des francophones hors Québec en octobre 1975. Cet organisme devait par la suite publier en 1977 son document important «Les Héritiers de Lord Durham» qui devait mettre une pres- sion énorme sur le Gouverne- ment fédéral et sur certaines provinces surtout a la suite des élections du Québec en 1976. Egalement, al’extérieur de notre province, nous obte- nions !l’appui de |’Association Canadienne d’Education de Langue Francaise (ACELF) quinousaccordait les services d'un de ses spécialistes pen- dant 6 mois. Ce dernier, M. Roger Rioux, devait rédiger unexcellent rapport «Esquis- se d'un plan de développe- mentde !’éducation frangaise en Colombie-Britannique». Cerapportdevaitétreprésen- té durant I’été 1976 au Ministre de l'éducation par une délégation del’'ACELF et du représentant de la provin- ce a l’ACELF, le Docteur Charles Bouton. Ces années 1974 a 1977 on: donc été trés actives dans |: domaine des revendicatior: car, en plus de |'éducatio: nous avions d'autres dossier tel que la télévision fra: caise 4 Vancouver et le débu. de l'implantation du résea provincial radio-télévis.on = 1976 et 1977. La comi: otiv. que les élections du Québe avaitcauséatraversle payse! setraduisantpar de nox.bret ses conférences, coiioques etc... devait se finaliser par i. Conférezce de St-Andrew en aofit 1977, pour ies pr« miers Ministres. Au cours a: cette conférence, les provin ces devaient Se prononcer su« leur politique face a l’éduca tion dans les langues officie! les pour les minorités. Pressé par le climat polit. que sur le plan nation.i ¢. provincial, le Gouvernemen! provincial de la Colornbie Britannique se voyait obiige durant l’été 1977, a adopte unepolitiqueplusréaliste fac a sa minorité. de iangu. francaise et a arréter ci lignorer. C’est ainsi que fina lement, une délégation de trois personnes de la Fédé ration se voyait inviter, une dizaine de jours avant 1: conférence de St-Andrews, a - rencontrer le Premier Minis tre Bennett. Nous allame: donc a 8h du matin rencor. trerle Premier Ministre dan son bureau. Au cours de cel! rencontre, ce dernier dev«., - léducation, qui nous annoncer l’intentior a son gouvernement d'o!\+: auxfranco-colombiens un p.. gramme d’éducation en fran cais a l’élémentaire qui de- vrait par la suite étre offert pourlesniveauxsecondaire et post-secondaire. Nous de- vions ensuite rencontrer le comité des Ministres pour parler des services, autre que devraient étre offerts aux francopho nes parle Gouvernement pro- vincial. Cette matinée devait seterminer par une présenia tion en frangais et en anglais de notre délégation ala Legis- lature et par l’annonce offi cielle de la nouvelle polit, que du Gouvernement pru vincial. : _ Ilyadonc maintenant cin , ans ce mois d’aofit 1982 que le Gouvernement provincial a annoncé sa politique d oifr:. aux francophones |’éducati«: en frangais. En 197s, ic programme cadre de frangais voyait lejour et devenait ob. gatoire, en septembre 147 : pour les commissions s¢wis res si 10 enfants de la mate: Trouvez les ‘ erreurs 4S 14/4, Ae a ° 3 +1. + Seles S = ° ° e GRiS o BLEU CLAIR|| + VERT A ORANGE || GQ MARRON nelle a la Tiéme année ie demandaient. Avec cette nu: velle politique, la porte d:: l'éducation francaise éta: désormais ouverte. Mais !1 batailledel’éducation frarya, se nest pas terminée I. question du secondaire i: vst pas encore réglée cing a. aprés la politique de 1977 : l'éducation frangaise pos! » condaire reste encure dan: - domaine de l’inconnu. Il y a encore beaucoup commissions scolaires qu: ~: fonttirerlesoreillesetqu:ton: tout pour décourager .es parents dont les enfants sont dans le programme-cadre 01: voudraienty aller. Ilya, aus::: beaucoup de parents frane., phones a convaincre. Beau coup ne voient pas encore |e-- bénéfices pour leurs enfants de participer 4 ce proyra:. me, bénéfices que les paren - de langue anglaise ont v.: immédiatement. Ainsi un travai! @aorn:: . reste a faire pour i’Associa tiondes Parents du Prograr me Cadre de Franga (APPCF) que nous avior. fondée en 1978-79 pour coo donner les actions auprés d - commissions scolaires et :! Ministére de !’éducation «:: quepourassurer lapromo! -.: du programme-cadre de fra:: cais. Car,sinousavonsréussi i obtenir la politique sur l’édu cationfrancaise duGouverne ment provincia! en 1977 et a ouvrir des classes du pr. gramme cadre en 1979 et e: 1980,nousl’avonsfait grace 4 travailet]’appuid’un nomtre de personnes convaincues «¢t sincéres. L’'A.P.P.C.F.aauss. besoin maintenant de l’appu: et du dévouement de beau coup pour poursuivre avec succés la mise en place di programme cadre de francais dans la province et l’ouvertu re de classes au secondaire « post-secondaire. Liéducation francaise e: Colombie-Britannique? Ty + maintenant cing ans que noi. l'avons obtenue. Son aver: + “dépend maintenant de ia volonté des _ franco-colom. biens pour en faire un succés' FIN 1234567890NIW HORIZONTALEMENT -Célébre recluse canadienne, —-Libre. -Pratiquas une mine. -- Compagne. -Marques extéricures d'un culte. ~Mouvement de l'homme. — Du verbe étre. --Sec. -- Marque la situation. — Hardi. 1 2 3 4- Eminence. - Pere d’Andromaque. © 5 6 7 Manche au tennis. — Huile volatile extraite de la fleur d’oranger. Brut. — Quatre. - Est au service de. VERTICALEMENT 1 Devanceras. 2 Me (inverse). chitique. De Valphabet grec. - Dira des choses. - Bourse portée a la ceinture, - Sert 4 encourager. Exudat pathologique. 8 9 Greffé. . Mouvements folatres. 0 1 \ ‘Amas d’eau sans écoulement, — Ra- 3 Village ct paroisse du Québec. - Aussi prompte- ment. — Monsieur. 4 Cessation de travail. 5 L Douze mois. 6 Terme du jeu de tennis. - Anc. nom de lIrlande. 7 & ~Lac des Pyrénées. - Abrév. du numéro, -- Au bon Prince de Troie. -Peu souvent. -Pauvre. ‘air. 9 -Percle. 10 Copain.. Tu. Unité de mesure pour les liquides. La sienne. 11. Filles du frére ou de la soeur. ~ Accueilli. 12.-Poss. - Donneras un mets a un convive. Solutions p. 4