‘ 2 Le Soleil de Colombie, Vendredi 24 Mars 1978 PUBLIE PAR Téléphone: 879-6924 cs S LES HEBDOS REGIONAUX LE REIL ve covomme j LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison RE LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213, rue Cambie, Vancouver, C.B., V5Z 2W3 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 iF Association de la Presse francophone Hors-Québec _ Nos lecteurs nous écrivent Si tous nos lecteurs faisaient la méme chose! Cher Monsieur, J'ai fait connaftre, dernié- rement, votre journal a quel- ques-unes de mes amies, et trois d’entre elles sont bien intéressées a le recevoir. Je vous fais done parvenir par ce méme courrier, un Avez-vous lu le Sun of Vancouver derniérement?... non? Eh bien, tant pis! Dans _ leur numéro de samedi, le 11 mars, ala page A 12, vous auriez découvert une perle. En effet, une perle précieuse s'était incarnée dans un gros monsieur joufflu. Qui...? James Nesbitt. Oui! Nesbitt, comme |’orangeade. Mais rassurez-vous. Ce bonhomme n’a rien a voir avec la fabrication d’eaux ga- zeuses. Il s’agit plutét d’un échotier notoire de Victoria qui, fidéle 4 la tradition en vigueur a Pacific Press, pro- fite de l'occasion pour nous assener un bon coup de massue. Sous sa plume, on affirme que la commission Pépin- Robarts gaspille stupide- ment l'argent des contribua- bles en sondant |’opinion populaire sur l’unité cana- dienne. Aprés avoir entonné ¢a sur un ton si cavalier, il s’enhardit jusqu’a railler Vimpétueuse madame Rolland qui, paraftrait-il, n’a pas aimé la nourriture dans les restaurants de Vancou- ver. Alors 1a, elle se trompe. Des endroits comme chez Mulvaney, ou la Poissonne- tie, peuvent concurrencer n’importe quel établisse- ment montréalais..., mais je sens que je m’éloigne du sujet! Donec, comme je disais, le joufflu Nesbitt se moque de madame Rolland pendant deux ou trois paragraphes et conclut, de toute cette histoi- re, quil ne retournera jamais au Canada, a l’est des Rocheuses. Dorénavant, il chéque de 30 dollars pour 3 abonnements. Bien a vous et vive “le Soleil”! Mme J. Aguilar Kamloops, C.B. vivra “séparé” de ses compa- triotes dans sa belle Colom- bie a lui tout seul. _ Vous ignorez sans doute, monsieur Nesbitt, que pres- que tous les citoyens de cette province ont des liens” de parenté avec les habi- tants des. autres provinces ou d'autres pays et que par conséquent, le séparatisme ne vous ménerait a rien, sinon a vous rendre fort impopulaire... Cependant, nous devons respecter la liberté d’opi- nion. Sices messieurs qui dirigent Pacific Press veu- lent se donner des airs sépa- ratistes, c’est leur droit le plus strict, tant qu’ils ne mettront pas en danger la sécurité nationale. D’ail- leurs, ils ont sur nous !'indis- cutable avantage que les grands magasins a rayons” les commanditent généreu- sement, alors qu’ils nous ignorent..., pour le moment! Mais au fait, tandis que j’y pense, étes-vous bien cer- tains 4 Pacific Press, que des entreprises comme Eaton, la Baie ou Sears qui toutes ont des investissements au Qué- bec plus considérables que ceux qu’ils ont ici, dans |’ex- tréme ouest, se réjouissent de votre attitude? Qui plus est, verront-elles toujours d’un bon oeil que vous véhi- culiez une pareille idéologie, telle celle de monsieur Nesbitt? Les semaines a venir nous apporteront sfire- ment une réponse... . Antoine Ethier Canada citoyens. EDITORIAL La F.F.H.Q. lutte pour nous Nos lecteurs vont certainement prendre connaissance avec beaucoup d’intérét du document inséré dans le présent numéro du Soleil. La Fédération des Francophones Hors Québec a en effet jugé bon de publier ce bulletin d'information, véritable condensé de son réle et de son action face aux problémes qui se posent aux minorités francophones. La F.F.H.Q. a été fondée en novembre 1975 et regroupe les neuf “ associations provinciales qui avaient bien compris l’intérét de constituer un organisme représentatif 4 l’échelle nationale. Une des doléances qui reviennent le plus souvent est l’attitude du Secrétariat d’Etat: inertie, délais 4 fournir des réponses, décisions prises sans consultation préalable des intéressés. Un autre grand theme de préoccupation est cette fameuse aide de $75 millions annoncée par le Secrétariat d’Etat en octobre et destinée 4 aider les minorités de langue officielle. La ventilation de cette somme dont l’attribution est prévue sur une période de cing ans, n’a pas été annoncée officiellement et on peut s’étonner de ce comportement mystérieux. Or, le temps est bien passé ot les gouvernements, tant fédéral que provinciaux, pouvaient se permettre d’ignorer la présence des commu- ‘mautés francophones. La publication des deux volumes des “Héritiers de Lord Durham” a marqué un tournant décisif: maintenant, les francophones ont appris a parler haut; ils sont décidés a réagir et 4 affirmer leur présence. Nul doute que la Fédération des Francophones Hors Québec saura se monirer a la hauteur de la tache qui l’attend cette année puisque 1978 doit étre une année d’élections fédérales et qu’aucun parti politique ne devrait ignorer l’importance de l’opinion d’une masse de plus d’un million de Jean-Claude ARLUISON Une Caisse Populaire en pleine expansion (Suite de la p.1) sée par une agence neutre, nous porte 4 conclure que nous devons continuer. a exploiter ce qui fait notre “différence”. C’est pour cet- te raison que nous avons adopté le slogan “Vive la différence”. Selon toute évi- dence, il nous faut affirmer de plus en plus notre présen- ce dans le milieu de Maillard- ville et auprés de nos mem- bres loyaux qui se retrou- vent dans les municipalités environnantes.” Ce que M. Perron ne men- tionna pas, comme preuve de ses déclarations, est la participation active de la Caisse a l’organisation et la promotion de la Francoféte. Le rapport du Comité de Crédit indique que sur 1,373 demandes de préts au cours de l’année, 1,277 furent ap- prouvées, pour un total de $17,011,216; de plus, 102 de- mandes de délais de paie- ment justifiées et 11 deman- des de modifications dans les conditions de paiement fu- rent accordées. La lecture du bilan révéla que l’actif de $15,049,085 au 31 décembre 1976 avait aug- menté a $20,040,898, soit une augmentation de 33.2%, que la moyenne des taux d'intérét avait été de 111/2%, que le pourcentage des dé- penses avait diminué sur l'année précédente, que gra- ce a la participation active des membres la_ Caisse n’avait au cours de l’année rarement dfi avoir recours a des emprunts au B.C. Cen- tral, seulement $5,000 furent payés en intéréts a cet orga- nisme en '77, que le profit net était de $145,869 contre $85,682 en 1976, soit une augmentation de $60,000. L’Etat Financier fixe a $453,096 la valeur du ter- rain, édifice, ameublement et équipements de la Caisse. Le Rév. Nestor Therrien, curé de la paroisse de Notre- Dame de la Paix de New Westminster, invité par le président 4 prendre la paro- le, félicita la direction de la Caisse; il rappela que la Caisse avait été fondée pour servir la communauté, qu’el- le ne pouvait se développer qu’avec le concours d’une communauté bien vivante. Le succés spectaculaire de la Caisse démontrait done que la communauté de Maillard- ville était bien vivante. M. Jean Lambert deman- da que la Caisse fasse les démarches nécessaires pour obtenir dans ses bureaux une succursale de la Poste, déclarant que c’était le seul moyen de s’assurer d’un- service postal bilingue 4 Maillardville. A sa demande que la Caisse envoie des rapports semi-annuels des comptes des membres, le directeur général, Jean Aussant, répondit que déja les livrets sont mis a jour chaque fois qu’ils sont pré- sentés a la Caisse, qu’un rapport sur les comptes de chéques est envoyé mensuel- lement a tous les usagers et ajouta que dans trois ou quatre mois toutes les tran- sactions de la Caisse seront faites sur ordinateur. M. Malboeuf, président de la Francoféte, remercia le Conseil et le personnel de la Caisse pour leur coopération © dans l’organisation et la promotion de son organisme. Au cours des élections, sous la présidence de M. Fernand Bouvier, deux des trois membres du Conseil ayant terminé leurs termes: MM. Georges Ledet et Er- nest Sevigny furent réélus = Teheran. et M. Rosaire Lambert fut élu pour remplacer M. Ernest Braconnier qui décli- na l’offre d’un nouveau ter- me. Un excellent gofiter, sand- wiches, gateaux et café ter- mina la réunion. Un bon Sasquatch par André PIOLAT Au cours d'une réception, mercredi soir, 15 mars, chez la compagnie Andrés Wine, fabricant de vins a base de raisins de la Colombie-Bri- tannique, 4 Port Moody, C.B., M. George Mussallem, membre de la Législature provinciale, et grand commandeur de |"“Ordre des Sasquatch”, remettait un certificat de membre du Ordre 4 Mme Barbara Willet, représentant la Société B.C. Lions pour en- fants handicapés. La réception avait été organisée dans le but de remettre des certificats aux - équipes qui avaient participé au premier concours annuel international de ski pour la presse, radio et télévision. Un chéque de $1,149.00 pour l’équipe gagnante (Radio-Canada) fut remis 4 M. Jacques Baillaut, des relations publiques- de Radio-Canada, en l’absence de M. Claude Rivard, un des membres de I’équipe, retenu par son travail 4 Ja salle des nouvelles de Radio-Canada. M. Baillaut; au nom de l'équipe de Radio-Canada, remit le chéque au fonds des enfants handicapés. Mme Barbara Willet pré- senta 4 M. Jim Berry, direc- teur général de la Cie Andres Wines et a “Hemlock”, le sasquatch ap- privoisé (connu habituelle- ment sous le nom de M. Alfred Lauritzen, directeur- adjoint d’Hemlock Valley Recreation Ltd.), une plaque commémorant leur intérét dans le sort des enfants handicapés. M. Berry annon- ca que cette plaque serait accrochée dans le salon de la Hemlock Valley Lodge. On prévoit que l'année prochaine des participants du’ Japon et d’Europe vien- dront se joindre aux concur- rents canadiens et améri- - cains. Le premier prix sera comme cette année une som- ‘me d’argent qui devra étre vemise a une oeuvre chari- table au choix de.l’équipe gagnante. hy Repl St atest