12) “Le Soleil de Colombie: Vendredi 12 Mai 1978 La Caisse Populaire et la Communauté par Roméo PAQUETTE Caisse Populaire de Maillardville 18iéme article d'une série Le défi communautaire Depuis une trentaine d’an- nées, l’essor des centres métropolitains et des gran- des villes, au Canada, s'est fait au dépend des villages et des campagnes. Si Ion ajou- te a l’exode rural |’afflux d'immigrants étrangers qui tendent a se regrouper dans les plus grandes villes, il est facile de concevoir que cer- tains secteurs de |’économie ont été fortement avanta- gés. Il s’agit, en particulier, du commerce immobilier et celui de la construction im- mobiliére. Ajoutons le fac- teur inflation des valeurs fonciéres, et nous nous re- trouvons en plein centre d'un phénomeéne social qui a mis en contradiction les inté- réts des communautés hu- maines et ceux de l'industrie du batiment. Machines Machines Pour vente francais ppelez:Tony ou La CompagnieSINGER Aspirateurs 558Granville Vancouver D'autres transformations en profondeur se sont pro- duites au cours des mémes années. Il y a eu l’avéne- ment des autoroutes, la mise en désuétude des systémes de transport en commun, le triomphe de l’automobile et la naissance des grands cen- tres d’achats. L’on peut, sans crainte d’erreur, affirmer qu’une tel- le révolution n’a pas été sans causer des perturbations socio-communautaires de taille. Ce qui est surtout évident c'est la décrépitude des vieux quartiers, 14 méme ou une ville manifestait son dme, son identité...ce qui la rendait différente des au- tres. Seuls les quartiers riches ont été épargnés. Et si ceux-ci ont survécu a la spéculation et a la disloca- tion, c’est que, probable- ment, ceux qui les habitent ont su tirer suffisamment de profits du bouleversement qui s’est fait ailleurs pour pouvoir se mettre a l’abri des changements dans leur environnement propre. Le développement de I’in- dustrie du batiment et de celle de la spéculation immo- biliére s’est fait au rythme de la croissance des popu- lations urbaines et sub-ur- baines. Toutefois, la partici- pation de ces populations dans l’évolution des milieux de vie ne s'est faite qu’a titre de clients-aprés-coup. Non seulement les décisions se sont-elles prises par rapport 4 des prévisions générales des courbes de l’offre et de la demande en matiére de loge- ment, mais ceux qui ont été a coudre a tricoter et service en Robert 4 685-8374 a la pointe de ces prises de décisions avaient rarement d’autre objectif majeur que le profit 4 court terme. De plus, les gouvernements et les fonctionnaires n’étaient pas en mesure d’adopter des politiques rationnelles puis- _qu’eux-mémes étaient issus d'une époque de sous-déve- loppement et de stagnation économique, et que les éco- les et universités qui les avaient préparés a leurs roles s'inspiraient d’expé- riences en urbanisme qui n'ont plus de paralléle de nos jours. Ainsi, dans le grand Van- couver, l’on a vu disparai- tre des infrastructures, celle du transport en commun, par exemple, que l’on vou- drait bien revoir aujour- d‘hui...mais, 4 quel prix? L’on a vu les grandes artéres sectionner les centres natu- rels afin d’encourager la spéculation plus loin en péri- phérie. L’on a vu disparai- tre des milliers d’hectares de sol arable, parce qu'il était plus payant de les diviser en lots et de les sacrifier a la construction immobiliére. Certains observateurs de |’é- volution urbaine de ces der- niéres années la qualifie de catastrophe monumentale. Par contre, les promoteurs ont vu leur industrie pren- dre un essor sans précédent. Comme les autres secteurs, celui-ci tend a s’organiser en vertical et a suivre les opportunités du marché. La communauté humaine qui reste en arriére se retrouve done aux prises avec la facture. Cette facture, c'est le prix qu’il faudra payer pour adapter les nouvelles infrastructures a des situa- tions rendues irréversibles. C’est aussi le prix de la stabilisation sociale et écono- mique. Maillardville, malgré le balayage culturel qui a été subi par sa communauté francophone, a été, jusqu’a un certain point épargnée. Sa situation géographique, a la sortie de l’autoroute; son stock de maisons unifamilia- les, dans les vieilles parties, est plutét vétuste. L’on au- rait donc cru que ce quar- tier aurait été une victime de premier choix. II l’aurait été sans une certaine hésita- tion de la part des autori- tés municipales. Comme ‘on le sait, le probléme de l’unité canadienne a fait les man- chettes au cours des mémes années. Maillardville repré- sentait une enclave histori- que considérée comme im- portante en marge du débat national. : Profitant de cette hésita- tion, certains éléments du milieu sont intervenus pour soumettre une proposition qui ressemble a un défi lancé a la communauté francopho- ne de Maillardville. Voici “comment cette proposition s‘exprimerait en pratique: “Si vous, messieurs du con- sei] municipal, étes vraiment intéressés ala survivance de la communauté francophone de Maillardville, vous devez prendre conscience du fait qu'aucun intervenant ne peut le faire au nom de cette communauté. Toute initiati- ve de ce genre, connaissant Port-Alberni (Suite de la p.3 ) Nous avons des livres en vente 4 l’office 4 $2.50 cha- cun. Ces livres sont intitulés “Envers et Surtout” écrit par Berthe de Tremaudan de Victoria. En septembre, nous avons lintention de commencer un Club Jeunesse de collection L'Ecole de droit del’'Université de Moncton offrira, a compter de septembre 1978, le programme de baccalauréat en droit coutumier (Common Law) entiérement en langue francaise. L'Université accepte présentement les demandes des candidats intéressés a-poursuivre des études en droit coutumier. Les personnes qui désirent plus de renseignements ainsi qu'une formule de demande d’admission sont priées de s’adresser au: Bureau du registraire Service de l'admission Edifice Taillon Centre universitaire de Moncton Moncton, N.-B. EIA 3E9 Téléphone: 858-4113 Date limite des inscriptions: le 1e: juin 1978 We Wil TUOMERSIE OE MOMETON de timbres. Vous pouvez des maintenant commencer vo- tre collection de timbres usagés, aussi en faire de- mande a vos amis. Pour ceux qui veulent aider et ne sont pas intéressés a en faire une. collection eux-méme, auriez- vous la bonté de nous faire parvenir, au bureau, tous vos timbres usagés. Nous vous remercions a l’avance pour votre bonne coopéra- tion. Félicitations: 22 mai...Pier- rette et Claude Dompiere... 24ieme anniversaire. Fétes: ; 8 mai...Henri Sévigny 10 mai...Hubert Gaudet 15 mai...Jeannette Fortin, Albert Denis 28 mai...Willie Hamel 30 mai...Louise Duquette. Vin et Fromage... pour tous les membres et profes- seurs qui enseignent le fran- cais dans les écoles. Cet événement aura lieu le 12 mai, a4 la salle DOGWOOD, Echo Centre, 4 20h00. Profi- tons de cette occasion pour se réjouir en francais. Pierrette Giacomazzi fut nommée comme déléguée de notre Cercle local, pour as- sister au forum national, qui avait lieu a l'Université d’Ot- tawa, les 5, 6 et 7 mai dernier, pour les groupes _..francophones hors ; Québec, . les précédents de |’industrie du développement, n’aurait d’autre aboutissement que Vanéantissement de cette communauté. Ce qu’il faut done, c’est donner |’occasion ala communauté, elle-méme, d'utiliser des encadrements collectifs de sa propre con- ception qui présideraient au réaménagement de son quartier”. Conséquemment, une poli- tique d’attente s’est dessi- née au sujet de Maillardville. Afin d’aider la communauté a définir ses objectifs, un jeune urbaniste conseil cana- dien-francais, Robert Noél de Tilly, fut engagé, grace a un octroi de la Société Centrale d’Hypotheques et de Logements, pour diriger une étude du milieu et’ faire les recommandations qu'il jugerait pertinentes. (a suivre) OFFRE D’EMPLOI PROFESSEURS POUR ECOLE FRANCOPHONE ‘ On demande des professeurs pour enseigner a l’école élémentaire. Connaissance de l’anglais n’est pas obligatoire. Les candidats doivent posséder un dipléme en pédagogie et avoir au moins 2 ans d’expérience a l’école élémentaire. Traitement annuel selon l’échelle salariale de Victoria. S’adresser 4 Mme A. Johansson, Ecole Victor G. Brodeur, 20 Maden B.F.C. Esquimalt F.M.O. Victoria Tél. 388-2237. Appel de candidatures mixtes SPECIALISTE EN POLITIQUES ET PROGRAMMES POUR AUTOCHTONES Traitement : $20 100 — $28 900 No de référence : 8-A-E-001 (6 8) Conseil du Trésor Ottawa (Ontario) Fonctions La Direction de la politique du personnel a besoin d‘un spé- cialiste pour planifier, organiser, mettre en oeuvre et évaluer des politiques et programmes en personnel; analyser et pro- poser des solutions a des problémes de gestion du personnel relatifs a |’emploi d‘Indiens, de Métis, d‘Indiens non-inscrits ‘et d'Inuit dans la Fonction publique; conseiller les minis- téres et agences en ce qui a trait au recrutement, a Ja forma- tion et au perfectionnement des autochtones; et assurer la liaison avec les associations d'Indiens, de Métis et Indiens non-inscrits et d‘Inuit et la Commission de !a fonction publique. Conditions de candidature Etudes secondaires complétes ou une équivalence accepta- ble. Connaissance des principes, méthodes et pratiques de ‘administration du personnel; connaissance de la législation et des programmes fédéraux/provinciaux relatifs aux ~ j Indiens, aux Métis et Indiens non-inscrits et au Inuit; con- naissance de la culture, des problémes, des attitudes et des aspirations des autochtones. Expérience a mener des projets de recherche et a traiter des problémes complexes touchant les besoins et les aspirations des Indiens, des Métis, des Indiens non-inscrits et des Inuit; expérience dans |‘élabora- tion de politiques en personnel et dans la coordination d'une équipe de professionnels. La connaissance de |’‘anglais est indispensable. La connaissance d‘une langue autochtone serait un atout. Comment se porter candidat Envoyez votre demande d’emploi ou votre curriculum vitae a : Monique Turcotte Programme des Cadres administratifs Commission de la fonction publique du Canada Ottawa (Ontario) K1A OM7 Date limite : le 17 juin 1978 Priére de toujours rappeler le numéro de référence approprié. Nnhhasbilil Minnis