par André CHOLLAT CONNATISSANCE L’ ENVIRONNEMENT DE. LA NA T URE (suite) Toute plante est un étre vivant, au caractére person- nel et aux besoins précis, vivant en relation avec son environnement, dont elle dé- pend; mais en retour l’envi- ronnement peut étre trans- formé par sa présence. Quand viendra le moment de planter, vous déciderez de l’emplacement en rela- tion avec les arbres etplan- tes alentour, enraison duso- leil, de la lumiére, du vent et de la pluie, de la pente... Quand vous creuserez le trou, vous déterminerez sa profondeur et sa largeur en raison du ‘sol et dusous-sol et du systéme de racines de la plante que vous planterez. Des exemples particuliers vous aideront 4 mieux suivre ces données, mais voici d’a- bord quelques conseils pratiques de plantation que vous in terpréterez suivant les situations qui se présen- teront dans votre jardin. 0) * Les dimensions du trou de plantation seront diffé- rentes suivant la constitu- tion physique du sol et les besoins de la plante: - Avec un sol nouveau. (terre apportée), homogéne, aéré (récemment retourné), sans probléme de drainage, il suffit de creuser un trou assez grand pour contenir les racines oula motte de votre plante - - Avec un sol vierge, non manipulé, ou dont onne con- naft que la partie superfici- elle, il faudra creuser un trou aux dimensions beau- coup plus considérables; (2 4-3 fois le volume ac- tuel de la motte de terre ou des racines; il s’agit de créer un milieu riche, aéré et bien drainé, favorable 4 un enracinement rapide de la jeune plante, laquelle se- ra alors assez vigoureuse pour se frayer un chemin dans le sol environnant. Source ce, malacie % rachitisme Si la terre est argileuse (compacte) il vous faudra creuser davantage et veil- ler tout spécialement au drainage, afin que l’eau, ni ne s’accumule, nine stagne au fond du trou: c’est sou- — vent la cause de la maladie soudaine (et aprés quelques années, entrafnant le plus souvent leur crevaison) d’ arbres fruitiers et de coni- féres (les haies tout spé- cialement). * Dans la plupart des jar- dins (A moins que le sol ait été apporté) le sol est rare- ment trés profond (1A 2 pieds) et le sous-sol, fort différent du sol, n’est géné- ralement pas trés bon (ar- gile, peu d’humus) -fig.1-; il faut, dans ce cas, placer d’abord au fond du trou, ‘sous les racines, le’ sol que vous avez séparé et recouvrir le sous-sol pour remplir le trou; si vous faites l’inverse, les raci- nes de votre plante ne trou- vent pas un milieu favorable 4 leur hauteur et elles iront a la recherche de la meil- leure terre en surface; une plante dans de telles condi- . tions n’aura jamais la pos- sibilité de se développer fa- vorablement; il y a de fortes chances qu’elle périsse de l’attaque de maladies cryp- togamiques aux racines. - -fig.2- (&suivre). Un médecin a son client : — Je vous donne un régime tout simple. Si vous gotttez 4 quelque chose qui vous plaise, crachez-le. offset LA LITHOGRAPHIE CREATIVE - LITHOGRAPHICS > 424 W 8TH aos VANCOUVER PAUL PARADIS Photo clichage de qualité pour impression “@QUALITX OFFSET PRINTING CAMERA PLATEMAKING 879-8238 | ' x coin de office de la langue francaise vous men direz tant par Louis-Paul Béguin Par un jour de tempéte Ce qu’il fait chaud!. .Non, je devrais dire: Que j’ai chaud! Car la tempéte sé- vit dehors, avec son cor- tége de rafales, de bruits sinistres, de neige qui vo- le en poudrerie. C’est moi qui ai chaud. Je ferme le petit radiateur d’appoint qui, ce matin, fut nécessaire pour réchauffer la chambre froi- de et hostile. Mais mainte- nant, j’ai chaud. Ne me re- garde pas comme cela, chat gris au jabot blanccomme la neige qui s’abat dans la rue Saint-Jean. Arréte de me fi- xer comme pour me deman- der: ‘*Qu’est-ce que tu as. ”? J’ai chaud, voila tout. Vois mon front luisant en plein hiver d’une sueur qu’y mettent d’ordinaire les cha- leurs estivales. Tout mon corps est las de fatigue, i- nexplicablement. . .Va jouer dans la cuisine avec la boule dorée que tuas volée de l’ar- bre de Noel et cachée je ne sais ot pendant des mois, et qui vient de refaire son ap- parition sous ta patte ner- veuse. Dans une heure, dans deux heures, je jouerai a- vec toi, je te le promets. Ne miaule plus, cela me tom- sur les nerfs. Cesse dere- chef ton monologue gringant. — Je ne me laisserai pas pren- dre 4 tes accents plaintifs. Laisse-moi. J’aichaud. L’o- rangeade bue d’une traite n’a pas calmé masoifpersistan- te. Sois sage. Patientons. Quand aura cessé laneige, qui déjaé tombe moins drue, moins cotonneuse, le chas- seneige municipal passera. Aprés les bruits de la tem- péte auxquels il met un ter- me, son vacarme annonce d’habitude le grand silence bienfaisant qui, peu aprés, vient baigner la rue déserte de toute circulation. Ne saute pas sur mon fau- teuil, chat souple et tétu. Je ne veux pas sentir ta four- rure chaude et épaisse con- tre moi. C’est en vain que tu frdles de ton nez rose et froid mon bras quite repous- se. Descends. Cours sous le lit, poyr y cacher.ta colé- re de chat gaté. Vas-y! Va y cacher ta boule dorée. Mais sache que tu ne dois surtout pas griffer le pan de la belle couverture que m’a donnée Simone. Calme tes nerfs sur la souris de peluche, sur la vieille plan- che de bois tendre que, ma- gnanime, je t’ai sacrifiée comme aiguisoir, ou méme sur la porte de l’arriére- cuisine. Je t’ai déja défen- du de t’y faire les griffes, mais ce soir, j’ai trop chaud, profites-en. Le chat s’est éloigné, di- gne et hautain. Avec la nuit, le calme est revenu dans la rue ot les hautes congéres vont bloquer la circulation pendant des heu- res. Je tate machinalement mon front en sueur. Mais voyons, c’est la grippe que jai! C’est la fiévre qui me donne si chaud! Couchons- nous tdt. Il faudrait se soi- gner, prendre les médica- ments habituels. Plus tard. Pour l’instant, allongeons- nous. Viens, chat, grimpe sur mon lit. Ne bouge plus, tiens-moi compagnie. REMARQUE: Ce texte peut étre donné comme dictée. J’ai mis l’accent sur les différentes désinences de l’impératif quine demande pas la lettre ‘‘s’’ 4 la deu- xiéme personne du singulier aprés ‘‘e’’ et dans ‘‘va’’. En régle générale, on met un- ‘«s’? quand il faut faire une liaison. Acides organiques découverts dans des météorites spatiaux MOUNTAIN VIEW, Calif. — Va NASA annonce que des aci- des organiques, un des composants de base de toute forme de vie, ont été découverts.a Vintérieur de mé- téorites spatiaux. La présence de tels acides ren- force ja conviction de ceux qui pensent qu’une forme de vie pour- rait exister ailleurs que sur notre planéte, et soutient la théorie selon laquelle la vie sur notre terre ré- sulte d’une réaction chimique. Ce genre d’acides, dit la NASA, a été découvert dans une proportion de 200 microgrammes par gramme de matiére, dans des échantillons du météorite de Murray, qui ‘est tombe dans lé Kentucky en 1950 et dans celui de Murchison, qui est tombé en Australie en 1969. Les ‘analyses de ces fragments de méteéorites ont été effectuees par le Dr Keith Kvenvolden. du labora- toire de recherches de la NASA et par le Dr George U. Yuen de l’uni- versité d’Arizona. Des poiriers pour purifier [‘air des villes ? _Erables, poiriers sauvages du Caucase et peupliers. canadiens pourraient étre mis 4 contribution pour lutter contre la pollution et purifier l’air. des villes saturé d’hy- drocarbures. Des recherches effec- tuées en URSS ont en effet permis d’établir que les feuilles de ces ar- bres absorbent particuliérement bien le benzéne: en 24 heures, un kilo de feuilles viendrait 4 bout de plusieurs dizaines de milligrammes de ce poison, toléré par homme a raison seulement de 0,8 milli- gramme par meétre cube d’air. D’autres plantes seraient ‘“‘spécia- ‘lisées” dans l’absorption des aci- des, des alcools, ou des éthers. 0 Information UNESCO (// LA PHOTO par Lucien BELLIN | LAs GuU Meee RE AR t tf Te Tes bebe Pour obtenir plus rapide- ment les effets désirés en blanc et noir, préparez quel- ques objets de formes vari- ées, carrés, rectangles, ronds, ovales, triangulai- res, etc. . .Posez-les sur ‘une feuille de papier blanc et, aprés les avoir peints tous en blanc ou gris clair, faites un arrangement en laissant entre eux assez d’intervalle puir qu’ils puis-_ Les effets de I’océan sur la température OTTAWA — Des hommes de science canadiens seront au nombre de scientifiques de 16 pays: qui étudieront 1’été prochain, au large de la céte africaine, les ef- fets qu’a sur le temps l’océan tro- pical. Les Canadiens seront a bord du navire-météo Quadra. i Les recherches, qui dureront cent jours, sont destinées a améliorer les prévisions météorologiques. Il y aura une quarantaine de spécialistes a bord du Quadra. Ce navire dispose du meilleur équipe- ment météorologique que |’on, uisse trouver, déclare A. E. Col- in, du ministére de !’Environne- ment, - sent projeter leur ombre; de 14, vous jouez avec la lumié- re, lampe, réflecteun, etc. . A vous alors de définir 1’an- gle de l’image que vous dé- sirez de l’objet convoité: — plaisante, douce ou dure ou puissante. Attendu que, dans ce cas, nous employons seu-— lement le blanc et le noir, nous avons plus de temps et de concentration sur les for- mes. : Si vos ampoules sont trop fortes, vous pouvez les dimi- nuer, diffuser la lumiére Aa travers de la laine de verre mise en avantet, aprés avoir pris quelques notes et fait quelques films en blanc et noir, vous aurez acquis un ‘certain savoir pour com- mencer 4 faire du portrait. -Certains visages, suivant l’age, le sexe, peuvent sup- porter des expressions for- tes, qui donnent un certain caractére de détermination, d’abnégation ou des expres- sions trés douces, réveuses ou innocentes, assez recher- chées dans le monde féminin. Alors prenez une résolution, | réunissez ces objets et jouez blanc et noir quelquefois. Cela vous aidera.