Eg Aa nied 2 SOREL AG LEGER ARLEN LOE TOR Rl ~ # iit a ARM NS Seton ee $F hig DV ALIA NS Fe ec Occ Re RE UR lig eG a ss sg eens ee labent VOL.1 NO. 21 ET SUR LES CANAUX 8 A VANCOUVER ET 3 A VICTORIA. Programme de la télévision francaise de Radio-Canada Vendredi 25 Février 1977 A I'affiche des Beaux Diman- ches, le 27 février 4 20 h 30, a la télévision de Radio-Canada, une oeuvre dramatique de John O'Hare adaptée par Frédéric Valmain et intitulée Homicide par prudence. ° Le seul titre de la piéce situe déja les téléspectateurs dans lesprit de l'intrigue. Homicide Par prudence est un «suspense» policier. Mais un suspense si brillamment amené, si subtile- ment présenté que tout au long de la piéce, on se demande vraiment si le titre est justifié. Plus l'intrigue avance, plus on se pose de questions. Certains indices nous mettent sur la pis- te: la mimique de l'un ou de Vautre- protagoniste {il n'y a que deux personnages princi- paux) semble bizarre; certaines réflexions, des attitudes curieu- ses font surgir des points d’in- terrogation. Mais ce n'est qu’au ‘dernier acte que la vérité jaillit dans la meilleure tradition des romans policiers style Agatha Christie, Pierre Nord ou Geor- ges Simenon. Les deux personnages princi- paux n’ont pour ainsi dire pas de noms. L'auteur les a baptisés Elle et Lui. On verra pourquoi lors du déroulement de la piéce. Typiquement ameéricains tous les deux, ils appartiennent ‘a la classe aisée dont ils ont toutes les apparences... grosse voiture, vétements chics, maison de campagne cossue et tout a |’a- venant. Au moment oll «les phares de la voiture éclairent la scéne vi- de», soit au lever du rideau, le couple arrive de Las Vegas ou un juge- de paix les a unis... pour le meilleur et pour le pire. il y a huit jours, ils ne se con- naissaient méme pas. Ils. se sont croisés a I'hétel ot un por- tier complaisant a facilité leur rencontre. ne eats. 2 Une invitation a di- ner, quelques bons moments passés ensemble et ce fut le coup de foudre. Préférant la . tranquillité et le calme au tour- billon d'un voyage de noces a l'étranger, ils sont venus s'ins- taller dans une maison de cam- Pagne qu'Elle posséde presque en plein désert du Nevada. Le premier village étant situé a 8 km, les noveaux mariés sont ‘assurés de.n'étre pas dérangés souvent. Débute alors une lune de miel plut6t étrange. Oh, ils roucou- lent bien un peu, a tour de réle ou ensemble. Mais parfois son- ne une fausse note dans le madrigal. Certains détails lais- sent 4 penser: au bar, chacun a sa bouteille; Elle ne boit que du scotch; Lui, que du bourbon. ! -Pour les provisions, c'est tou- jours Elle qui va au village. Lui garde obstinément la maison comme s'il était malade, prétex- tant des interurbains a faire ou a recevoir .pour la bonne marche de ses affaires. Fatalement, ' Elle se lasse de ce petit jeu. Elle: «Depuis plus ‘d'une: semai- Sous le chéne_ de Marbré Marcel Légaut un mathématicien devenu berger Le reportage principal de Sous le chéne de Mambré, le dimanche 27 février 4 17 heures _& la télévision de Radio-Canada, nous permettra de faire la con- naissance d'un étre exception- nel, en la, personne de Marcel Légaut, mathématicien devenu paysan. Parisien d'origine, fils de pro- fesseur, luieméme professeur d'université en mathématiques, il quitte en 1940 son enseigne- ment pour se faire berger dans un hameau abandonné de la Dréme: «Les Granges». Trente ans plus tard, trois livres le ré- vélent de facgon éclatante a un public international: /'‘Homme a la recherche de son humanité; Introduction & I'intelligence du passé et de l'avenir du christia- nisme, et Mutations de I'Eglise . et conversion personnelle. Nous rencontrerons Légaut.a sa fer- me d'ou il nous dira les raisons qui lui ont fait quitter l'ensei- gnement, ce que la terre lui a apporté. Il nous parlera aussi de la priére, de la mort, surtout _ de la fidélité a soi-méme, va- leur essentielle selon lui pour une vie réussie et heureuse. A longueur de vie est le titre de ce premier entretien avec Marcel Légaut. Deux autres in- terviews lui seront consacrées a Sous le chéne de Mambré, les dimanches 27 mars et 24 avril. Sous le titre: Thaddée Matu- ra, cénobite, suivra une inter- view avec ce franciscain que plusieurs ont connu au Québec. Théologien ouvert, oecuméniste, homme spirituel, Thaddée Ma- tura. vit maintenant dans une fraternité de -prigres a Gram- ; I nt at at A ER ae a a me cnt ne, je vais seule au village, presque tous les jours, pour fai- re les courses, et les gens doi- vent se demander si vous n’é- tes pas le fruit d'une imagina- tion maladive.» Lui: «J'ignorais que vous aviez avec ces braves gens des relations suivies.» E/- le: «Je les connais a peine mais on dirait vraiment que vous n'a- vez jamais mis les pieds dans un village... ils savent que je viens de me marier.» La sortie de Madame n’‘im- pressionne pas Monsieur. II se retranche derriére le sérieux motif. des affaires et affirme que l'opinion des «indigénes» l'indiffére totalement. La suite de l'intrigue apprendra aux télé- spectateurs les raisons de la claustration du mari et le pour- quoi des prétendues questions des gens du village a |'épouse. Homicide par prudence Homicide par prudence met en vedette Andrée Lachapelle (Elle, qui peut s’appeler aussi Barbara) et Gérard Poirier (Lui, qui peut s'appeler Jeff). On ver- ra également en «flash-back» un tiers appelé Jenner, frére de Barbara, interprété par Paul Sa- voie. Les décors sont signés Peter Flinsch et les costumes Gilles- André Vaillancourt. Ensemblier: Hervé Ouimet; maquillages: Ta- le Turgeon; éclairages: Jean- Paul Rouillard. Musique de Pier- re Leduc. Assistant 4 la produc- tion: Yvan Lalonde; script-as- sistante: Mariéle Choquette; di- recteur technique: René Yelle. Homicide par prudence est une réalisation de Jean Faucher. Fernand Cété Cinéma «Etat de siége» Etat de siége, film percutant qui invite a la réflexion politi- que, passera au Cinéma du ven- dredi 11 février & 23 h 30. Réalisé par Costa-Gavras, sur une musique de Mikis Theodo- rakis, ce long métrage regroupe une distribution de grande qua- bois, village médiéval de Pro- _ vence. Il nous-racontera sa vie de tous les jours et nous en- tretiendra de sa recherche per- sonnelle de Dieu, de la contem- plation, de I'ermitage Saint-Pan- crace et méme de vignes. La chronique Je Journal de Julien ou «petite histoire sainte des Québécois», nous reviendra avec pour sujet, cette fois, Pa- role-dimanche: un commentaire succint et dense du message biblique pour les pratiquants qui veulent mieux comprendre les textes bibliques de chaque di- manche. — L’émission se termi- nera par quelques nouvelles du frére Flavien Laplante, du Ben- gladesh, et des ashram en pays hindou. Recherches et interviews: Ju- lien Cormier et Léon Nadeau; assistante: Laura Bousquet; réa- lisateur: Roger Leclerc. SHG Pitas Re ote lité, au sein de laquelle on re- trouve Yves Montand, Renato Salvatori et Jean-Luc Bideau. S‘inspirant d'un fait authenti- que, le cinéaste recrée |'enléve- ment d'un fonctionnaire améri- cain et d'un diplomate brésilien établis dans un pays d'Améri- que du Sud. Par un montage habilement concerté, l'approche documen- taire de certaines séquences, -Etat de siége réserve un sus- pense efficace, illustrant les problémes politiques relatifs a l'influence des Etats-Unis dans certains pays d’'Amérique latine. Se «La moutarde me monte au nez» . le jeudi 3. mars a 19 h 30, les Grands Films mettront a l'affiche une désopilante comé- die en couleur réalisée en Fran- ce en 1974 par Claude Zidi. Le scénario et les dialogues sont signés par Claude Zidi, Michel Fabre et Pierre Richard. La dis- tribution de La moutarde me monte au. nez comprend: Pierre Richard, Jane Birkin, Claude Pié- plu, Julien Guiomar, Henry Guy- bet, Danou Minazzoli, Jean Mar- tin, Isabelle Ceaux et Catherine de Keuchel. Les images sont de -Henri Decae;. le montage, de Robert Isnardon, et la musique, de Viadimir Kosma. NSipges el vo sve