2 Le Soleil de Colombie, vendredi 25 juillet 1980 Ga “excrentitrs sete re Ta Pa Mea nny ee” —_. eee ae a a LE ce i7 L DE COLOMBIE LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédactrice: Huguette Décarie-Desjardins Journaliste coopérant: Claude Tronel Composition: Annie Granger - Secrétariat: Héléne Desbiens PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE 3213, rue Cambie, vancouver, C.B. V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 ; Abonnement: 1 an: Canada $10- Etranger $15 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 a Association de la Presse Francophone Hors Québec’ Réduisez vos impéts avec un don 4 la Fondation Le Soleil de Colombie SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir I’étude et l’enseignement de la langue frangaise en Colombie britannique par l’intermédiaire de bourses, prix, etc. y sede sseap naar tage neglect -B. sous 'Acte’ des Sociétés et avec Revenu Canada Impdt, qui I'a autorisée a remettre des regus' So ee en déductions d’impéts les! vensés. Vice-Président: Me Bruce Howard, Juge en Chef, Cour de la Citoyenneté, Directeur-Gérant ifcosa a ne peearase de la Caisse Populaire de Maillardville. Secrétaire: Mme Margaret Andrew, ex-présidente de la Commission Scolaire Secrtareadjie M. W Hi partement -A. Herring, directeur du dé, des langues, secondaire Eric Hamber. Asaneaes tain Dentin Deer Aides: eibeai: Conseillers: Dr. Sen Ser Rae eee M. David Radler, peiplient Bering nerserners L’année fiscale est terminée, au cours de laquelle $3,439.70 ont été recueillis, dont $1,000 ont été offerts en prix. Le Conseil d’Administration de la Fondation lance une nouvelle campagne de souscription et déja les montants suivants ont été recus: Herring Walter- Vancouver $50.00 Andrew Margaret- Vancouver $30.00 Club Francophone- Matsqui $20.00 Hurrard Léon- Kelowna $5.00 Librairie Le Soleil- Vancouver $500.00 * Auerbach, Julie $10.00 Girard, Giséle $35.00 Christian Camera Communication $10.00 Morrison Arthur $10.00 Picard Joseph- Vancouver $5.00 Howard Bruce,Juge $40.00 Boileau Brigitte $20 Le Soleil de Colombie $500. TOTAL: $1,135.00 Fondation Le Soleil de Colombie 3213, rue Cambie Vancouver, C.B. V5Z 2W3 Oui, je crois que l'avenir du francais dépend de notre jeunesse. Ci-inclus Sar chéque au montant de $. NOM ADRESSE Vil iLE PROV CODE POSTAL...........: Courrier des.lecteurs. _ “Le Soleil de Colombie” se fait un devoir de publier toutes les lettres des lecteurs qui lui sont adressées. Les lettres doivent étre diment signées par leur[s] ‘auteur[s]. La rédaction se réserve le droit de corriger les fautes d’orthographe et de syntaxe. Les points de vue des lecteurs devront étre accompagnés d’un numéro de téléphone et d’une adresse afin que nous puissions, au besoin, communi- quer avec nos correspondants. Toutefois, les adresses etnumérosdetéléphone _pourront ne aie stre : publiés a la demande. EDITORIAL Ou en sommes-nous? Ow en sommes-nous avec la révision constitutionnelle? Les questions abordées dans cette série de conférences sont complexes et délicates. Le résultat le plus probable des pourparlers actuels est... impasse. Il serait présomptueux de croire que les différents intervenants, au cours des quelques semaines dont ils disposent, pourront définir la position des premiers ministres sur les douze points du programme de M. Trudeau, puis s’attaquer aux négociations : avec tous les compromis, en vue de parvenir 4 une solution. Qu’arrive-t-il si lon ne parvient pas 4 une solution? Soit que M. Trudeau prenne des mesures unilatérales ou soit qu’il propose un référendum national. Ces deux perspectives ne plaisent pas aux premiers ministres des provinces qui ne veulent pas voir le premier minis tre du Canada passer au-dessus d’eux pour s’adresser au peuple. En d’autres termes, les premiers ministres des provinces préféreraient peut-étre une assemblée constituante pour assurer une représentation équitable de tous les intéréts en cause. Le débat serait ainsi plus libre et plus ouvert. Nous aurions de meilleures chances de parvenir a une solution plus conforme a ce que les Canadiens s’attendent a recevoir. Dans le contexte international, l’assemblée consituante est le moyen auquel un pays a le plus fréquemment recours lorsqu’il veut rédiger une constitution. Pour nous, la question qui se pose, est de savoir quel est le degré de changement que nous attendons et quelle est l'institution qui permettrait de mieux l’apporter. Si le processus actuel n’aboutit pas d'ici la mi-septembre, s’il ne semble pas pouvoir déboucher sur quelque chose dans l'avenir prévisible, il faudra donc étre prét a aborder le probleme dans une autre optique. Ce que le Canada veut, c’est une constitution renouvelée. Cependant, il semble que si nos chefs politiques ont gain de cause, ce mandat de renouvellement demeurera fort limité. ; Ene DECARIE-DESJARDINS a oe ne eae a NOE en Care” we Arey . ier des lecteurs... Courrier des lecteurs. ..Courrier J’aimerais, par la présente, relever une erreur et faire un commentaire sur l’article de Thierry Clément paru le 18 juillet et intitulé ; “Les droits des francophones” qui, autrement est trés bon. Tout d’abord, je crois qu'il est important de souligner que la délégation de la F.F.C. quiarencontré le Ministre fédéral, M. Jean-Jacques Blais, était dirigée par le vice-président de la F.F.C. M. Guy-Gabriel Latendresse et non par moi-méme, comme mentionné dans article. q il s’adresse au tableau de statistique qui accompagnait l'artcile. Car il est toujouuurs risqué d’utiliser des statisti- ques sans explication. Dans le tableau publié par le Soleil, vous aviez utilisé les statistiques de la population d’origine francaise et de la langue d’usage. Dans les deux cas, ces statistiques ne veulent rien dire par eux- mémes et ne peuvent servir, dans ce cas, de référence. Par exemple, il y a trois ans en faisant des recherches Je vous écris de l’enceinte des murs du centre correc- tionnel d’Okalla 4 Burnaby. La raison d’étre de cette lettre n’est en aucun cas une plainte mais bien une comp- lainte d’une voix québécoise étouffée par les circonstan- ces qui m’entourent, moi et mes compatriotes québécois. Vous nous feriez grand plai- Poéme d'Okalla sir si le poéme: suivant pouvait étre étudié et peut- . 6tre méme publié dans votre journal. Je vous remercie en avance de votre participation a répendre la parole et la voix canadienne francaise. De la part de tous les québécois incarcérés a Okalla, je vous remercie. Claude Jutras Burnaby Il était une vierge Québécoise, Etoile brillante de jour: Son blanc manteau était d’or brodé, Ses chaussures bleu d’azur. Une fleur était parée sur son front, Une lumiére sur ses cheveux, Comme le soleil sur les rameaux d'or En Québec la belle. . Ses cheveux étaient longs et ses bras blancs; Belle et libre était-elle; Et dans le vent elle allait aussi légére oa Que la feuille d’automne. Au bord des cascades du Saint-Laurent, Prés de |’eau claire et fraiche. Sa voix tombait comme une chute d’argent Dans la mer brillante. Ou maintenant elle erre, nul ne le sait, A la lumiére du soleil ou dans l’ombre; - Car perdu fut jadis Cartier : _ Et dans les flots isolés. La nef mére dans le havre gris Sous le vent de la montagne '’ Bien des jours l’attendit Au bord de la mer rugissante. Extrait du poéme suite au prochain numéro L'usage des statistiques Quant a mon commentaire, — pour la rédaction des “Héri- tiers de Lord Durham”, nous nous étions apercu que la population d'origine francai- se en C.B. pouvait facilement dépasser les 250.000 person- nes. Sice chiffre se trouve réduit 4 96.550 personnes d’aprés le recensement de 1971, il s’agit tout simple- ment que des personnes de famille d’origine francaise mais anglicisées depuis deux ou trois générations, se | déclarent d’origine anglaise soit par ignorance ou volon- tairement. - Pour la statistique de la “langue d’usage”, nous avons connu des cas en 1971 ot des familles entiéres ont été, classées comme ne parlant que.l’anglais par des recen- seurs qui voulaient se simpli- fier la tache, bien quele pére = _ oula mére parlait le francais - a la maison a des enfants parfaitement bilingues. Diailleurs cette statistique vient un peu en contradiction avec la seule statistique que ‘nous pouvons considérer comme fiable qui est celle de la population dont la langue maternelle encore parlée est le francais: 38.430 en 1971 et plus de 39.000 en 1976. Quand nous vivons dans un milieu minoritaire, il est important de se connaitre et . de savoir combien nous. sommes. L’usage des statisti- ques est donc important. Bien sincérement, Jean Riou Fédération des ReMticns Colombiens. Vancouver — nae Bonjour le Soleil, C'est toujours avec grand plaisir que je lis votre journal que je trouve -des plus intéressants, car il me tient au courant de ce qui se passe au point de vue politique, éducation, T.V. Et j jusqu % ce que vous commenciez la rubrique.“Restaurant” avec mario Armitano. ‘Bien sfir, cela semble excel-_ lent de manger 4 la Mansion, - mais ne pourriez-vous donc Une question de govt pas alterner un restaurant excellent (et cher) avecun ~ autre restaurant excellent (vraiment raisonnable). J’en connais quelques-uns et je suis sir que d'autres lecteurs. en connaissent aussi et ainsi ‘nous pourrions faire un dos- sier de restaurants moins chers mais de qualité et de personnalité égale ou supé- — rieure. J. Leroux Vancouver [Voir réponse avec Varticle de la rubrique restharautl q Jeveux vous féliciter pour ‘© votre nouvelle chronique sur. les restaurants de. Vancou- ver. Il est facile de se rendre compte que M. Armitano est un expert et que son palais a déja gofité a autre chose que des assiettées de ‘steak et ‘homard”, ce qui ne semble pas le cas de. plusieurs critiques anglophones. “Un expert du palais” De plus, ¢a fait du bien de lire © une “évaluation” qui ne fait © pas que louanger l’apparence ou le nom frangais des plats, mais qui nous dit si les mets - sont vraiment Ala hauteur de la prétention du chef-cui8i- . nier. ‘Bravo et merci! Louise Grandmont Burnaby : FAG