Vol. L 5 No neh QUEBEC: Le premier ministre de la province de Quebec, monsieur Jean= Jacques Bertrand, a fait savoir que quelque soient les résultats, posi- tifs ou négatifs, des discussions en cours entre Ottawa et Québec, le gouvernement, québécois enverra une délégation a la conference interna- tionale sur la francophonie qui aura lieu au Niger, en janvier prochain, On sait que les deux gouverne= ments,celui du Québec et celui d'Ot- tawa, ont l'un et l'autre regu une invitation du | gouvernement, Algérien de participer a cette conference, Monsieur Mitchell Sharp, secre= taire dtEtat aux affaires exterieu- res, a, de son coté, déclaré que le gouvernement d'Ottawa était prét a fournir au Québec l'toccasion dtas- sister a toute conference internae tionale traitant de questions de jue ridiction provinciale, Monsieur Claude Morin, sous-mi- nistre des affaires inter-gauverne- mentales du Québec, dirige les pour= parlers avec Ottawa au sujet des me dalités de la collaboration du Que= bec ‘a la conference de Niamey, epee Negitis = dtune formule diffi- cile a trouver, Ottawa ne conteste pas au Québec un certain role en m~ tigre dteducation sur le plan inter- — national, mais exige qutil joue ce role sous son haut patronage. Québec, de son cote, ne contes- te pas non plus les droits d'Ottawa: en matiere de relations internatio- nales, mais stoppose A ce que :Ote tawa’ se prévale dé’ ses droits lorse ‘qutil stagit d'éducation, Trouvera-t-on, a temps, une so= lution pour la conférence du Niger? Parce qu'on ne peut en @tre certain et parce que le gouvernement du Québec cherche, avant tout, l'en- trée du Quebec dans la francophonie mondiale, comme objectif necessaive ee 1'épanouissement. de sa commnauteé, monsieur Jean-Jacques Bertrand a pu se permettre d'affirmer que,quel que soit le résultat des discussions a Ottawa,le Québec enverra une déléga- tion a la conférence du Niger. Le régime, des investissements francais au Québec nest pas touché QUEBEC: Les gouvernements de Quebec et de Paris seront saisis, probable~ ment avant la visite du premier- m= _nistre québécois en France,a 14 mi- janvier, du rapport de la Commission franco-québécoise pour ltetude des investissements, ‘ ‘Clest tout ce que l'on a appris ailafin de la , Session de deux jours qu'a tenue a Québec l'organis- me mixte de hauts fonctionnaires, session qui faisait suite 3 la réu= nion dtavril dernier a Paris, Le commnique’ laconique publié prend bien soin, cependant, de TaPp= _peler que les mesures ‘dtaustérité © économique annoncées en France nfaf- fecteront pas le Québec, * SANS PEUR me au Niger de vancouver NI FAVEUR * _ Dans son deuxieme rapport presente a la Chambre des Communes, lundi dernier, 1a Commission Lauren- ‘deau-Dunton, devenue commission Dun- ton-Gagnon, a la suite du décés de monsieur Laurendeau et ‘son remplace~ inent par monsieur Jean-Louis Gagnon, la dite commission preconise ]'en- seignement du frangais aux enfants anglophones, dés la premicre année scolaire et l'enseignement de l'tan- glais aux enfants «francaphones ‘a compter de la troisiéme annee. La raison donnee pour cette disparité est,selon monsieur Gagnon, que sles enfants francophones vivent dans un milieu qui les tient conti- nuellement en contact avec l'anglais tandis que les enfants anglophones doivent faire un effort supplémen- taire pour apprendre le frangais. ,la commission propose aussi un sy steme scolaire, elementaire et se- condaire, francais pour les minori- tés francaises’ vivant dans les pro- vinces hors du Québec,Ces écoles ex= istent déja pour - les anglophones vivant dans le Québec, et ce, depuis la Confédération. Pour ce qui est du coiit supple- mentaire que cela occasionnerait aux commissions scolaires, la commission recommande des octrois du gouverne= Nouveau Maire BURNABY: Monsieur Robert Prittie, maire elu de Burnaby,a declare qu'il etait en faveur du principe de fue sionnement de Burnaby avec Vancou= ver en une seule ville et qutil en= courageait l'étude des mdalites et des changements necessites par. la fusion. 2 En attendant, il preconise une plus grande cooperation, non seule= ment entre Burnaby et Vancouver,mais aussi avec les minicipalites avoie Sinantes,et ce, dans tous les servi= ces communs a chacune d'elles, “Ut SOLEIL Jean-Louis GAG ON, a gauche, ) CO—PRESTDENTS DE LA COMMISSION B & B D’abord enseigner le francais aux - maitres OTTAWA: presse, messieurs Dunton et Gagnon | ainsi que madame Laing firent remre ‘ aS LE SEUL HEBDOMADATRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER 15¢ ‘Vendredi le 13 Décembre,1968 ie NO Bi pe cet NETS St ae OES, Sosa SRS ee eee vidson DUNTON, & droite, ment fédéral, Aw cours dune conference de quer que, dans la province de Québec, les minorités anglaises, tant cathoe liques que protestantes, jouissent d*une liberte exceptionnelle en ma- tiére d'éducation,ce qui leur a per~ mis d%etablir leur propre Systeme scolaire, indépendant du systeme ap-~ prouve par la majorite. Ge fait con» traste avec ce qui se passe dans les autres provinces ou les minorités francaises ont été traitées avec a= pathie,sinon avec hastilité, par les gouvernements des dites provinces, La commission ne demande pas deux systemes scolaires, indépendant l'un de l'tautre,mais plutOt la coore dination des deux sous la meme auto- rite dans chaque département provin cial d'éducation, Monsieur Bennett stest dit en faveur dfenseigner plus de frangais dans les écoles de la province, mais il ne croit pas, comme le recommande la commission,que ce soit nécessaire dans toutes les écoles, La pénurie d'institeurs francais compétents rend, selon lui,cette suggestion in- possible, TOMBE “UN MERCREDI CETTE nee ) LE SOLEIL DE VANCOUVER NE WY 6 SERA PAS PUBLIE CETTE GY 2