4— Le Soleil de Colombie, vendredi 18 mai 1984 Courrier des lecteurs (suite).......... Rendez a César.... Suite de la page 2 669 000.$ qui leur ont été alloués et dont 339 000.$ environ ont été utilisés pour les salaires des employés per- manents, 29 000.$ en -loyers, 14 000.$ en téléphones inter- urbains. Ce dernier point vaut: qu’on s’y arréte : il €qui-! vaut a un employé occupé en permanence au_ téléphone durant les heures ouvrables, pendant 2 mois et 1 semaine, compte non tenu du temps de composition des appels, ni des appels dans le Grand Vancouver. Etant donné qu'un total de 1.263 000.$ a été fourni par le Secrétariat d’Etat en 1983-84 au sou- tien du francais langue mino- ritaire en Colombie britannique et au Yukon, la question est d'importance. Elle peut se traduire comme suit, si l’on veut se rap- porter aux membres actifs dorganisations francophones de la province : sur 435.$ par personne fournis par le-Gou- vernement fédéral, et dont 198.$ sont allés directement aux résidents du Grand Vancouver et 216.$ aux per- sonnes des autres centres, quels ont été les résultats obte- “nus avec les 231.$ par per- sonne qui ont été confiés aux services centraux de la F.F.C.? Aucune réponse n’y a été apportée. Nous avons aussi posé des questions du méme genre au sujet des activités planifiées pour 1984-85, sans obtenir de réponse valable. : Nous avons aussi protes- té, ce qui me parait nor- mal, contre le fait, qu’en dépit de la préparation d’un document détaillé sur les acti- vités de 1984-85, on nous ~ demandait de voter sur le budget préparé pour le Conseil des Présidents du'mois de mars, alors que les deux documents ne semblaient pas concordants ... Est-ce ridicule que de demander des comp- tes? Le travail en ateliers, qui a fait suite a la présentation par M. Gilbert, a aussi illustré le. dynamique et le caractére démocratique du groupe de réflexion de Vancouver. Nous nous étions répartis entre les ateliers et avons, j’en suis persuadé, eu un rdéle non négligeable dans la rédaction de résolutions qui reprenaient iv Canada Air area Les l’Association des en deux eS are que mentionnée sur f Le Ministére ne s’engage a accepter ni la plus basse ni aucune autre des soumissions. Transport LES SOUMISSIONS CACHETEES dessous, adressées au Département des Je numéro du projet, seront recues jusqu’a la date Projet : Beguine iy pate ore Contrat no : 1-26 Prejet S1-P101-0084 Travaux a effectuer : et remplir les fentes Les intéressés se les documents de soumissions Mia Salle 341,.P-0. Box 220, 800 rue Burrard, Vansouver documents de soumission constructeurs dans leur intégralité les pro- positions du schéma_ de réflexion. A titre d’exemple, la réso- . lution no 6 présentée par M. Pierre Lapointe ( en tant que rapporteur) était la synthése du travail d’au moins deux ateliers, auxquels nous avions participé. Une bonne partie du vocabulaire de sa pre- miére partie (objectifs spé- cifiques, indicateurs vérifia- bles, évaluation ...) corres- pondait au texte d’une réso- lution dont j’avais été le rédacteur, dans le cadre de atelier no 7. J'ai person- nellement rédigé la deuxiéme Partie, et aprés discussion avec René Chenoll et Guy Martin, nous nous sommes mis d’accord pour que ce dernier la présente comme amendement. Cet amende- ment, qui spécifie que les ser- vices centraux de la F.F.C. doivent coopérer avec les asso- ciations francophones impli- quées, est vital. C’est un chan- gement essentiel aux prati- ques courantes. Ceci ne doit rien enlever au mérite de l'ensemble de l’Assemblée, car nous nous sommes trouvés d’accord dans une-majorité, sur le bon sens et L'utilité de ce qui était présenté. La méme chose se pour- suivit le dimanche matin et ce n’est pas un hasard si l’APPCF a obtenu d’étre l’organisme responsable des _revendica- tions et de l’action en ce qui concerne le programme cadre et d’étre associé aux autres activités du dossier éducation. Ce n’est pas un hasard non plus si des motions désignant la Maison d’accueil (Rive Nord) et la Société audio- visuelle comme devant faire objet d’un soutien spécifi- que des services centraux de la F.F.C. dans le cadre défini pair les résolutions de _poli- a générales de la Fédé- ration pour l’année 84-85 ont été votées a l’unanimité. Ce n’est pas par hasard enfin -si une motion propo- sant 1'établissement d’un comité de contréle des dépen- ses de la F.F.C. a été éta- bli (de justesse, il est vrai, mais aussi est significatif) . En fin de lettre, je vou- drais poser deux questions: Transports Canada le projet décrit ci- avec votre nom et - spécifique. z peuvent aussi étre consultés a 1. Est-ce que la mise en ordre, le triomphe du bon sens qui ont eu lieu a la 398me Assem- blée de la F.F.C. auraient pu se produire, si le groupe de réflexion de Vancouver n’avait pas porté l’attention Sur ces sujets et proposé, de maniére démocratique, les résultats de ses réflexions a l'ensemble de la communau- té, afin justement que cha- cun y réfléchisse? 2. Qui, d’autre part, a eu Vidée de présenter le groupe de réflexion comme une ban- de de dissidents, fauteurs de troubles, «mangeurs de Fédé- ration», de «Franco-requins» etc. ... et de me faire porter la peau du Grand méchant loup? Qui avait intérét 4 nous discréditer? . Maintenant sur la base des résolutions. adoptées, les franco-colombiens ont un organisme central utile, et des outils pour le faire ‘fonc- tionner . convenablement, c’est-A-dire pour le mettre a méme de fournir les servi- ces demandés par ses mem- bres au meilleur coat pos- sible. Alors, maintenant au travail, Yves Bajard P.S. fait de toute bonne grace et avec le sourire. Une situation perverse a changer Att: Lise Hallé-Ross, Nous avons recu et lu avec intérét votre lettre du 13 avril 1984 adressée au Secrétaire d’Etat du Canada, l’Honora- ble Serge Joyal. Nous apprécions vos com- mentaires et la position que vous avez prise car elle démontre que les résidents francophones de la Rive nord ont des besoins et aspirations sociaux et culturels différents de ceux fournis par le Centre culturel colombien, et vous réfutez également les argu- ments boiteux de Huguette Leclerc. Le Centre culturel colom- bien vous a signifié son sup- port dans la mesure de ses moyens par lettre adressée a Mme Paquet-Lane, en date du 10 juin 1983 (une nou- velle copie de cette lettre étant ci-jointe), et nous réitérons par la présente, ce support. Le Centre culturel colombien veut bien coopérer avec la Rive nord, mais seulement si ses résidents le désirent et dans la mesure de nos moyens financiers et de nos capaci- tés physiques. Dans ce contexte, il est aucunement question que le Centre culturel assiste qui que ce soit, et la Maison d’accueil en particulier, au nivéau du financement pour des instal- lations permanentes, telles le loyer. Ce n’est d’autre part pas notre responsabilité. Nous voulons bien toutefois vous seconder de la facon/ indiquée le 10 juin 1983 et nous n’attendons que votre demande. Nous entrevoyons, en effet, avec enthousiasme’ des projets conjoints bénéfi- ciant. 4 tous nos membres et clients. -Le bureau régional du Secrétariat d’Etat semble con- tinuer sa politique de divi- sion entre les groupes a carac- tére culturel de la région de Vancouver et ce, malgré les protestations émanant de tou- te part depuis quelques mois. Les arguments de Mlle Leclerc, et en particulier ceux dirigés contre le Centre cul- turel, ne résultent qu’en une situation perverse qui doit changer d'ici peu. Diailleurs, les événements depuis votre lettre du 13 avril, c’est-a- dire le refus de subvention 4 la Société audio-visuelle et l’in- certitude des autres groupes quant a la confirmation et le montant de leur subvention, veulent bien démontrer que les dites «instances supérieu- res» font la sourde oreille et refusent de faire preuve d’une attitude réaliste devant les cir- constances. Au plaisir de pouvoir coo- pérer avec votre groupe pour le bienfait du plus grand nombre possible de franco- phones sur les deux rives. Vincent Pigeon Président Centre culturel colombien, CN RAIL Les offres dans une enve- loppe cachetée portant la mention soumission no 4150-84-017, seront recues jusqu’a 12h00, 5 juin 1984, par M. A. Stevenson, Directeur régional — ven- tes et équipement, Che- mins de fer du Canadien National, 2tage 26, 10004 - 104¢me Avenue, Edmon- ton, Alberta, T5J 0K2 pour la vente et l’évacuation de sur la propriété des Che- mins de fer de : ; Approximativement 200 traverses de béton situées 4 Lucerne, C.B. La marchandise sera ven- due «telle aust L’ache- teur devra deposer le paye-. ment global aussitét aprés avoir accepté les condi- tions de l’enchére. Les tra- verses devront étre enle- vées dans les dix (10) jours ui suivront l’achat. our voir la marchandise, les intéressés peuvent con- tacter — M. G. Fowler, Kamloops, C.B., téléphone 372-7181, poste 256. Aucun dépét sur les offres n’est demandé: Le CN ne sengage a accepter ni la plus haute ni aucune autre des offres. Le nom de |’en- cherisseur, son adresse postale et son numéro de téléphone doivent étre in- diqués sur l’offre soumise. A. Stevenson Directeur régional Ventes et équi- pement. Avis de vente. Un francophone en voyage L’aventure mexicaine Par Roger Dufrane Mercredi 14 mars Je descends la chaussée blanche de soleil, traverse le rond-point de verdures ow deux vieux, assis sur un banc, ressassent leurs souvenirs et rejoins la rue Allende aux troittoirs 4 hautes bordures. Je m’égare! Avec maints gestes, je demande mon che- min et finis par atteindre la «Calle Palazio», la rue du Palais, aux troittoirs étroits, déja chauffés 4 blanc, qui me tend la clé du labyrinthe. Ruelle pittorisque et colo- niale, chaotique avec ses mai- sons tentes aux fenétres grilla- gées et ou les trottoirs s’élé- vent, par debrés, a mi-facade. Je grimpe comme une chévre des montagnes. Me voici enfin, aprés main- _ tes rampes et escalades, sur le pavé rose pale du Parc Juarez, ou la jeune vendeuse de créme glacée me fait signe : «Buenos Dias, Signorl». Travic infer- nal sur la grand route en lisiére du parc, ot les cireurs de chaussures s’en donnent a coeur joie. Je prends, au grand café, une «cerveza, Negra Modelos», la créme des biéres et je bouquine a la librairie en plein air, sous les arcades. Dans le parc, je me fais photographier par le vieux magicien dont l’appa- reil a soufflets date de cin- quante ans et d’ow sort, par magie, aprés l’avoir trempée dans un seau d’eau, ma photo sur carte-postale. Sur toutes les arcades du Palais du gouverneur, on peut aujourd’hui admirer quelques - tableaux montrant des rues et jardins de Xalapa, et aussi quelques figures en métal, dont celle d'un Don Quichotte, maigre comme une sauterelle sur une Rossi- nante. Les deux sentinelles du Palais, -larme au _ pied, m’observent en faisant mine de ne pas me voir. Cela me géne. Allons, il est temps de repartir. D/ailleurs le soleil chauffe. Jeudi 15 mars. Xalapa recouvre un volcan au cratére comblé depuis des siécles. Au sommet, le marché couvert, quelques magasins, dont une «papelaria» (pape- terie), pour les étudiants, et une petite caserne a cété d’une coopérative gérée par l’armée, de sorte que j’achéte mon vin, sans taxes, aux soldats. Le marché couvert fait penser a un bazar du temps d’Ali-Baba : senteurs et cou- leurs se mélent dans la pénombre. Fromages, légu- mes, fruits, poissons, avoisi- nent chaises de paille, chaus- sures, casseroles et potteries. Sur les marches, a la sor- tie, une famille indienne des- cendue de la montagne oi elle vit petitement en cachant ses idoles, est assemblée sur une couverture. Tous les quatre parlent un dialecte d’avant la Conquéte. La mére aux che- veux d’un noir de corbeau, brune et maigre, distribue ala ronde des tortillas recouverts d’oignons crus. Plus bas dans la rue, un petite vieille au chale noir tend la main et dinne sa bénédiction 4 qui lui donne l'auméne. De quelle antique peuple descend-elle? On a mis un jour au Mexique, des marches __ d’escaliers ue devaient monter et descendre un peuple avec les mains. Et ailleurs de massives statues et des degrés aux pas de géants. Prés du centre, je pénétre dans un moderne supermar- ché. Un pays de Cocagne! C’est ici un autre monde. Un vieil Indien et sa femme y semblent perdus. L’Indien s'approche de moi et me montre une casserole dont il ne peut déchiffrer le prix. Pas plus que moi, il ne connait lespagnol et jignore tout des langues olméques. Je ne puis que lui sourire, et dire «gra- tias» et m’en aller. I n’y avait pas quorum N’ayant pas eu quorum lors __présentés lundi 14 mai et qui de la réunion annuelle convo- quée pour 19 heures le lundi 14. mai 1984, la réunion annuelle a été remise, selon le Society Act,-au mardi, le 22 ’ mai 1984 a 19 heures. Le Society Act prévoit que la réunion procédera trente minutes aprés le début prévu avec les membres présents, © qui formeront le quorum requis. Donc, a 19h30 préci- ses, mardi le 22 mai -pro- chain, la réunion annuelle 1984 procédera avec les mem- bres en présence 4 ce moment la. L’ordre du jour suggéré pour la réunion du 14 mai sera soumis de nouveau. Je remercie sincérement les membres fidéles qui se sont Hebdo Québec Centre du vétement Le ministére le l’Industrie, du Commerce et du Touris- me a inauguré a Montréal un Centre québécois de produc- tivité du vétement. Ce centre soccupera de la formation d'une main-d’oeuvre haute- ment qualifiée en technologie en gestion et en marketing. Il fournira également des infor- mations sur les nouvelles technologies qui pourraient étre utiles a l'industrie du vétement, en plus d’évaluer la _productivité des entreprises de ce secteur. Québec - rock en France Le magazine «Québec- Rock» tente une percée sur le marché frangais. A con sa de mai, il sera en vente dans les kiosques de la région pari- — sienne et de quelques grandes villes francaises. Le magazine ne traite pas seulement de musique rock, mais s’intéresse a tous les courants musicaux populaires, a _ l’actualité underground, a la mode, a l’électronique, aux sports et a ,la politique. Lesa Ped rerr EF as SRR ont da repartir bredouilles. Vincent Pigeon — Président Centre culturel colombien iv Conseil de la radiodiffusion et des “16 icaiinns Canad Canadian Radio-television and Tel inatianate AVIS DE CORRECTION © SERVICE DE RADIODIF- FUSION MA. Accord entre le gouvernement du Canada et le gouverne-. ment des Etats-Unis d’Amérique relatif au ser- vice de radiodiffusion MA _ dans la bande de fréquen- ce moyenne. Documents-de référence : Avis no DGTR 001-84 de la Gazette du Canada du 28 janvier 1984. En janvier 1984, le minis- tére des Communications a annoncé la-signature d’une entente bilaterale entre le Canada et les Etats-Unis. L’une des clauses de cette entente attribue et réser- ve al’usage du Canada plus de 100 nouvelles fréquen- ces a travers le pays, tel ge sudiaue dans I’avis de la azette du Canada sus- mentionné. Le titulaires de licences de nombreuses stations radiophoniques MA ont exprimé le désir de changer la fréquence a laquelle leur station pré- sente diffuse pour l’une des nouvelles fréquences du Plan d’attribution. Le Con- seil a déja regu un nom- bre important de deman- des de changement de fré- quence. Afin de pouvoir traiter toutes ces deman-. des de la maniére la plus expéditive et la plus ordon- née possible, le Conseil demande aux titulaires qui envisagent de changer la fréquence qui leur est actuellement autorisée our l'une des nouvelles réquences disponibles de présenter leur demande au Conseil au plus tard le 2_ juin 1984. Le secrétaire général J.G. Patenaude Canada | tree eee r ee eee RN