en ee en aa ea Re ee oe TT eT TT a LT TT SO II TY a OF PY TT OT a re 6 - Le Soet, venorevi 8 avrit 1994 i pi S ef Srectacles Concert de piano a I'Orphéum L’orchestre symphonique de Vancouver a prouvé, une fois de plus, ses qualités de grand et bel ensemble. Il présentait une oeuvre contemporaine estonienne, un concerto pour piano et orchestre de Chopin, et une symphonie de Sibélius. Il y a toujours une bonne raison pour entendre des oeuvres trés différentes au cours d’une seule soirée. L’oeuvre de Paert, c’est de la musique estonienne, en l’honneur d’un compositeur anglais Benjamin Britten, le concerto de Chopin date des années 20 du XIXe siécle, c’est de la musique polonaise-frangaise, enfin, la symphonie de Sibélius, c’est une musique finlandaise de 1899. Ceci dit, l’oeuvre de Paert est jolie, quoique un peu monocorde. Le compositeur, en hommage 4 Britten, s’est servi de plusieurs techniques du grand disparu, avec toutefois beaucoup moins de talent. NB. Le deficit en baisse Le déficit de la C.-B. est réduit de 1.5 milliards$ | $2.4 billion $1.8 billion $1.3 billion $898 million 1992 1993 1994 SOURCE: Ministry of Finance and Corporate Relations Voici les faits : 1. Le déficit est passé de 2.4 milliards $ en 1991 & 898 millions $ en 1994. 2. C'est la 36me année consécutive que le déficit est en baisse. 3. La Colombie-Britannique aura un budget équilibré dés 1996. Pour plus d'informations sur la fagon dont vous pouvez bénéficier de la réduction du déficit de la C.-B., appelez "Informations C.-B." et commandez votre exemplaire du budget 1994 : Vancouver métropolitain : 660-2421 / Victoria : 387-6121 Dans les autres régions : 1-800-663-7867 Services téléphoniques pour les mal-entendants (TTD) : Vancouver métropolitain : 775-0303 / Dans les autres régions : 1-800-661-8773 Le déficit est en baisse. Le gaspillage est diminué. Les emplois sont a la hausse. Les taxes sont gelées pour les trois prochaines années. GOVERNMENT OF BRITISH COLUMBIA A Doll's House de Henrick lbsen Sobre et habile La pléce A Doll’s House de Henrtck Ibsen est un spectacle vivant a Ia mise en scéne brillante. A voir au Playhouse jusqu’au 23 avril, Une mise en scéne brillante et pourtant simple. Neil Munro utilise des techniques popularisées par Bertold Brecht. Lorsqu’ils ne sont pas dans |’action, les personnages restent sur la scéne et deviennent des spectateurs cachés dans l’ombre. Susan Cox avait utilisé cette technique dans Relapses. Neil Munroe l’adapte a ces besoins pour Doll’s House.. Les acteurs sont assis en demi-cercle un peu en retrait derriére les scénes qui prennent vie A quelques pas d’eux. Ils surveillent le déroulement et s’annoncent par une réplique ou deux juste avant de prendre le plancher. Expression qui sied bien a ce genre. Contrairement a ceux de Relapses, les acteurs ne réagissent pas a l’action présentée devant eux. Ils attendent immobiles. Tout se passe sur une plateforme peu élevée, en plein centre, qui bouge d’ avant en arriére. Ce mouvement crée une illusion d’image qui rapetisse en reculant et grandi en avangant. Autour, des murs noirs et nus. Sur la scéne mobile, des siéges ou attendent les personnages avant d’entrer dans le jeu. Devant eux, des éléments qui changent, un divan, une table, un lit, etc. On doit 4 Pam Johnson ce décor subtil. Les éclairages de Gérald Kind prennent beaucoup d’importance pour souligner le jeu trés sobre. Pourtant cette simplicité a quelque chose de grandiose. Les acteurs jouent avec une grice sophistiquée. Cela sied entre autre 4a Alan Gray. Lorsqu’il perd la face devant sa femme et montre son vrai visage, le contraste est d’autant plus grand. La scéne ne dure que quelques minutes et a beaucoup d’importance. Tamsin Kelsey a un jeu complétement différent. Elle est dynamique, émotive et bouge beaucoup. Comme toute l’action tourne autour de son personnage, son interprétation passionnée est le meilleur choix et marque la différence entre elle et les autres. Car c’est bien ca. A Doll’s House. Nora, une femme gftée, super protégée par son pére, puis le docteur, ami de la famille, et enfin le mari possessif. Elle encourage ce protectionnisme a outrance, joue la femme-enfant, la petite poupée qu’on dorlote et qu’on surveille. Pourtant, Nora a une personnalité forte. Elle se fatigue de ne pouvoir avoir ses propres idées et prendre ses décisions. Surtout aprés la scéne débile du mari qui découvre un secret bien gardé. Sa femme en voulant |’aider, il y a plusieurs années, a fait une fraude en toute innocence. A Doll’s House est un spectacle équilibré. Sa simplicité sert bien ce texte ot l’on présente des gens qui toute leur vie mentent ou se mentent 4 eux-mémes avec les meilleurs intentions du monde. La découverte du mensonge prend alors des proportions dramatiques. Ce texte est aussi la capacité de changement que peut avoir un étre. Nora combat la stagnation et fait face 4 la peur de ]’inconnue pour partir a la recherche d’elle-méme. Sara Léa A voir au Vancouver Playhouse jusqu’au 23 avril. Informations et réservations : 873-3311. +] CARREFOUR CHRETIEN EVANGELIQUE Histoire d'une famille qui est complétement brisée par les conflits intérieurs qui y résident. Ce film est la dramatique histoire vraie d'une famille qui lutte pour sauver I'unité. Présentation d'une vidéo La révolte Le vendredi 22 avril a 19h Bienvenue a tous, entrée gratuite Ecole élémentaire Millside, 1432 Brunette, Coquitlam Pasteur Robert Lapointe 525-1705