Actualité Avec la mise en place du Conseil scolaire francophone (C.S.F.), le milieu scolaire francophone a vu ses reven- dications étre prises en consi- dération. Par le biais de trois consultations a propos de la création du «Programme francophone idéal», des repré- sentants de la communauté, des parents, des enseignants et autres intervenants, dont des éducatrices du présco- laire, ont pu exprimer ce qui a leurs yeux sont les conditions indispensables a une éduca- tion de qualité. J’étais donc invitée, en tant que représentante du présco- laire quoique ce secteur ne fasse pas partie du mandat officiel du C.S.F. Ainsi, ma tache était notamment de rappeler que les_ services préscolaires francophones sont a la base de la réussite scolaire et sociale de |’enfant et quills jouent un_ frdéle fondamental dans le dévelop- pement de son _ identité culturelle. Des convictions qui semblent de plus en plus _ L’éducation prescolaire: ‘une priorité pour le Conseil scolaire francophone? par Corinne Lohner partagées puisque dans le rapport des consultations, on peut lire la recommandation suivante : « Au niveau pré- scolaire, les services pourront étre intégrés et situés dans ’école et les activités seront communes entre les niveaux scolaire, préscolaire et com- munautaire, | accompagnés d’un programme de francisation précoce et de la promotion du programme.» Or, cette recommandation ne faisait pas partie des priorités présentées par le C.S.F. dans ’'@bauche de son_ plan directeur lors de la derniére consultation. Il a donc fallu rappeler qu'il est important que le C.S.F. supporte le préscolaire en lui offrant l’accés aux ressources péda- gogiques et en encourageant les relations avec le scolaire. Le Conseil scolaire, méme s'il reste prudent face a son mandat, semble trés ouvert a travailler en faveur du préscolaire, ce qu’il prouve en invitant un ou une représen- tant-e de ce secteur a chacune de ses consultations. Ainsi, je participais également au groupe de travail sur la planification technologique du C.S.F. en avril dernier en tant que représentante des parents du préscolaire. Il était question de l'intégration des nouvelles technologies en classe. Le préscolaire a fait entendre sa voix dans le but d’étre partenaire du C.S.F. et de pouvoir accéder aux ressour- ces offertes dans ce domaines aux intervenants scolaires. En bref ces rencontres m’ont donné confiance en ce qui concerne la place accordée au préscolaire dans l'avenir. Son réle dans |l’éducation francophone semble étre une évidence pour de plus en plus de membres de la commu- nauté. Toutefois, il reste encore du pain sur la planche pour que le préscolaire soit vraiment intégré au programme. Alors ne baissons pas les bras, ¢a s’en vient !