CONSEIL GENERAL AU COMPLET - le 8 aoft. Une réunion du CONSEIL GENERAL de la Fédération des Franco-colombiens a été convoquée pour le dimanche, 8 aodt, afin de procéder A la formation du COMITE EXECUTIF, tel que prévu par l’assemblée générale, le 24 mai dernier. Vu la situation transitoire dans laquelle se trouve la Fédération, A la suite de l’adoption des canevas de refonte, un certain nombre de mesures temporaires ont dQ étre adoptées pour faci- liter le cheminement vers les nouvelles structures. L’une de ces mesures, qui avait d’abord consisté 4 met- tre sur pied un conseil pro- - bres. visoire, (Le Soleil-L’Appel, | 11 juin, page 4, Programme | de la Fédération) a étérap- | pelée puisque les officiers et conseillers élus Al’assem- | blée générale forment déja le quorum du Conseil Géné- ral, qui est de cing mem- Le Conseil général s’est donc réuni A quatre reprises, déja, pour mettre en place les mécanismes nécessaires pour complé- ter ses cadres et élire le comité exécutif. Entre-temps, le mandat de l’ancien secrétaire général a été reconduit jusqu’au mo- ment de la nomination du Di- recteur général. Le président sortant de charge, Monsieur Frangois Coulombe (président durant les exercices 1968 - 69 et 1969 - 70) a été invité a prendre sa place au Con- seil général et au Comité | exécutif, conformément aux numéros 58 et 62 du Cane- vas. Pour respecter la régle d’alternance qui place, en principe, les élections des représentants régionaux a un an des élections généra- les, il est proposé que le mandat des trois oOfficiers régionaux des trois régions actuelles soit reconduit jus- qu’A la fin de la présente année fiscale, soit jus- qu’A la tenue de réunions régionales en bonne et due forme. Voici le projet d’ordre du jour pour cette prochaine rencontre : 1 - Lecture des procés ver- baux depuis l’assemblée gé- nérale, y compris ce der- nier ; 2 - Reconduction du mandat des officiers régionaux ; 3 - Election du COMITE EXECUTIF ; 4 - Formation du comité d’ADMISSION ET D’ETHI- QUE - son mandat ; 5 - Formation du comité de financement - son man- dat ; 6 - Le programme ANIMA- TION ; 7 - Autres questions ; 8 - Ajournement. La réunion se tiendra dans la Salle paroissiale St-Sa- crement, 3150 Heather, Van- couver, & 1h30 de l’aprés- midi. Visiteurs VISITEURS DU QUEBEC. Profitant de leur passage & Vancouver, Monsieur Ro- land Leliévre, directeur du service des relations publi- ques de 1l’Assurance - Vie Desjardins, ainsi que Mon- sieur et Madame André Vil- leneuve, aux relations publi- ques de 1’Université Laval, en ont profité pour rencon- trer les principaux anima- teurs des caisses populaires et du mouvement scout de langue frangaise du Canada. M. Roland Leliévre profi- tait de l’occasion pour ex- primer les meilleurs voeux de M. Alfred Rouleau, prési- dent de 1l’Assurance - Vie Desjardins, et grand ami de la cause Canadienne-fran- gaise en Colombie bri- tannique. En effet, c’est 1?A.V.D. qui patronise le Plan de Sécu- rité Familiale, assurance groupe dont bénéficient les membres de la Fédération des Franco-colombiens. De plus, les deux caisses popu- laires canadiennes - fran- ¢aises, celle de Maillard- ville et celle de St-Sacre- ment, 4 Vancouver, utilisent les services d’assurance- épargne des caisses popu- laires Desjardins. M. Leliévre distribua Ases invités deux pamphlets trés au point sur les questions socio-é€conomiques dont 1’un est le texte d’une allocution de M. Alfred Rouleau, pro- noncée Al’occasion de la col- lation des grades A la Fa- culté d’administration de Il’ Université de Sherbrooke, en mai 1971, et intitulée DEMAIN’’ ; et l’autre, des conseils d’Alfred Rouleau ‘*VERS UNE SOCIETE PLUS HUMAINE’?. Il va sans dire que le mou- vement coopératif Des jar- dins représente, pour les minorités francophones du Canada, un élément de gran- de importance si l’espoir dune vie communautaire frangaise doit se concrétiser a l’extérieur du Québec. Le développement de la coopé- ration, au Québec, va de pair avec la liberation graduelle économique et politique qui est en voie de réalisation dans cette province. Quant 4 M. et Mme André Villeneuve, représentant 1’ Université Laval au méme congrés qui amenait Roland Leliévre - congrés de la relation publique - il s’agit d’un couple qui se dévoue particuliérement au scou- tisme d’expression fran- ¢aise au Québec, et qui a eu 4 plusieurs reprises l’occa- sion de participer 4 des ac- tivités d’envergure nationale avec les groupes affiliés aux SCOUTS. DU CANADA, parti- culiérement les Scouts de Maillardville qui forment le groupe de scouts francopho- nes le plus 4 l’ouest du Ca- nada. C’est ainsi qu’ils invitérent une trentaine d’animateurs actifs de Maillardville A une réception intime a 1’Hotel Vancouver. Le Commissaire régional, pour tout 1’Ouest canadien, depuis St-Boniface jusqu’a Maillardville, est un anima- teur de Maillardville, M. Jean Lambert, trés bien se- ‘condé par son commissaire diocésain, M. Napoléon Gareau, du méme endroit. iEcole |francaise ECOLE FRANCAISE A CHILLIWACK. Nous apprenons de source autorisée que le Ministére de 1’Education de la Colom- bie britannique a accordé & la commission scolaire du District de Chilliwack, la permission de faire les recherches nécessaires 4 l’établissement d’une éco- le francophone 4 Chilliwack. Déja, au cours des derniers mois, nous avions annoncé que des démarches sérieu- ses avaient été entreprises par un groupe d’enseignants et de citoyens pour sensibi- liser. les autorités scolai- res au probléme des famil- les francophones qui n’ont pas l’opportunité de faire inculquer 4 leurs enfants la connaissance de leur langue maternelle, qui est pourtant l’une des deux langues offi- cielles du pays. Le secrétaire général dela Fédération avait méme été invité A participer A un collo- que local pour expliquer les points de vue exprimés par la Fédération depuis quelques années. M. Raymond Fulford, 1’un des principaux promoteurs de l’école francaise pour Chilliwack, s’était assuré de rédiger les mémoires pré- -sentés aux divers paliers dans le plus complet res- pect de la philosophie de droits . égaux qui doit pré- sider au développement de l’enseignement en francais dans cette province. Il faut espérer que cette ini- tiative sera suivie dans d’au- tres régions, particuliére- ment dans les districts sco- laires du Grand Vancouver, ou le nombre de francophones est surtout imposant. ‘Coquitlam indique qu’il est d’abord nécessaire de s’as- surer que la population fran- cophone est préte A donner | Son support a une telle ini- L’expérience du District de. tiative. A Maillardville, ce support a manqué. Les cir- constances sont explica- bles, mais il n’en est pas moins logique de croire que l’expérience aurait pu étre adaptée aux besoins et au caractére particuliers de la communauté si cette der- niére s’était elle-méme ex- primée par ses porte-paro- le. Pour le moment, il faut compter sur les nouvelles initiatives, comme celle de Chilliwack, chacune cher- chant a corriger les lacunes des précédentes. iSympathies SYMPATHIES Nos plus sincéres sympa- thies A deux familles eprou- vées de Maillardville. M. et Mme Maurice Beau- lieu ont eu le malheur de perdre un fils, Daniel, vic- time de l’onde, agé de 15 ans. M. et Mme Auréle Langlois durent apprendre le décés de leur fille Lucille, des suites d’un accident d’auto- mobile. M. et Mme Langlois sont membres de la Fédération des Franco-colombiens, de- puis plusieurs années, et ad- hérent au Plan de Sécurité familiale. ¥. LA CAISSE FONDATION CANADIENNE-FRANCAISE D'AIDE CULTURELLE , DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Société privee et indépendante Président fondateur: Henri Coté; 10 rue Douglas, tel. 382-1980 VICTORIA Fondée en 1964 But: L’entraide dans le domaine religieux et . culturel Pour toutes informations communiquez avec LA OAISSE POPULAIRE ST-SACREMENT Téléphone 874-9622 ‘POPULAIRE | ST-SACREMENT =| Menez emprunter a la Caisse ! pour consolider vos dettes Severs minmanp ot Guvren wy comita Vancouver 9, 0.-B. | LE SOLEIL, 30 JUILLET 1971, V _ /