Suite de la page 11 ‘ion britannique, il aurait eu de- vant Jui un homme aussi détermr né et jouissant de la faveur de la population, aurait-il obtenu une aussi considérable importance, en supposant méme qu'il soit deve- nu le remplacant, de Stanley Baldwin? ~ Depuis quelques jours, dans les milieux diplomatiques, !’on doit se demander avec une certaine inquiétude s'il existe des mémoi- res ou documents secrets qu’E- douard VII aurait laissé a son é- pouse, Wallis Simpson? Et il est certain, lors de sa récente visite, la Souveraine Britannique, Elisa- beth Il, alors qu’elle se rendait visiter son oncle, sur son lit de mort, (et dont elle devait certes connaitre la fin prochaine), que la Reine d‘Angleterre a trés pro- bablement pris certaines précau- tions bien normales vis-a-vis tou- te information que son oncle, l'Ex-Roi Edouard V11 aurait pu donner a son épouse. I! ne faut pas oublier qu’ils ont été mariés pendant prés de trente-cing ans, et pendant une telle période de temps, il est | compréhensible qu‘un époux fasse certaines reve- lations 4 son épouse. Or, parmi ces révélations, Edouard VII au- rait-il avisé sa femme, une Ame- ricaine, de certaines circonstan- ces qui seraient normalement considéréescomme faisant partie d'intormations contrdélées par le “SECRETS' ACT”, c’est-a-dire que ces informations ne doivent pour aucune considération étre rendues publiques. L'‘on se sou- vient encore de ce célébre événe- ment, |l’affaire PROFUMO qui inquiétait tout le Parlement an- ee glais. A I’6poque un membre du Département de la Défense avait une maitresse qu’il partageait a- vec un représentant de |’Ambas: sade Russe! l'on frémit a |’'idée que certains détails du Département M65, c’est- adire |’équivalent anglais du cé- lébre C1A américain, puisse étre connu a Moscou, aussi bien qu’a Pékin. Quoiqu’il en soit, il est certain que certaines publications telles que “LIFE” et des journaux an- glais tels que le ‘Sunday Mirror” ont déja approché la Duchesse d: ~ CHRONIQUE VOYAGE A TRAVERS L’AUTRICHE A travers \’Autriche ensorce- lante, notre intrépide chauffeur italien, qui conduit son char de dix tonnes avec la méme facili- té qu'une Vespa, nous depose bientét a Klagenfurt, ville au- trichienne de la Carinthie, sise dans un site extrémement pit- toresque oU nous passons la nuit. Nous logeons a I’hdtel Sandwirt et le soir, a diner, le gérant de |’endroit vient nous montrer avec ostentation la fi- che qu‘Adolf Hitler avait rem- plie de sa propre main en 1935 alors qu’il avait séjourné la du- rant une semaine avec son ami Goebels. Si vous vous rendez . un jour a Klagenfurt, ne man- quez pas de donner votre pré- férence a4 cet hétel dont la te- nue est parfaite et dont la chambre No 10 abrita_ le Fuhrer. _ Et puis nous voila a Vienne au passé glorieux et qui en gar- de les traces vivaces. Vienne qui fut la capitale de congrés fameux et aussi celle de |’élé- gance, Vienne qui garde tou- _ jours son sourire et sa grace. Tous les jours au Stadpark, un orchestre éprouvé vous fait en- tendre les mélodies de Johann Strauss dont la statue tréne au milieu des vertes pelouses. La visite du palais de Schon- brunn, résidence des Habsbourg et ot moururent le Duc de Raieichstadt, fils de Napoléon ler, renferme les objets les plus précieux et le soir un diner dans les ‘“‘grinzings’’, ou café en plein air ot I’on bpit du vin a outrance dans un cadre fores- tier, et ot l’on danse au son de |’accordéon. Bientdt les vacances, bientdt lévasion vers des sites enchanteurs. Voici des impressions recueillies par notre collaborateur, Antoine Touma, qui l’année derniére a fait le tour de "Europe. Vous n’aurez donc, pour choisir le lieu de vos prochaines vacances, que l’embarras du choix. AMSTERDAM ET MERKEN, UNE ILE LUNAIRE. Nous voici,,aprés avoir passé une nuit a Salsbourg, ville nata- le de Mozart, une autre a Augs- burg, patrie de Holbein, nous voici a Franckfort-sur-Main ou les uniformes américains ne se comptent pas. De nombreuses. brasseries avec orchestres ou musique de jazz, fréquentées surtout par des filles a l’'affit du client généreux qu’elles pourront faire consommer a satiété, s‘étalent tout au long de la cité. Encore une frontié- re a traverser et c’est Amster- dam, surnommeée la Venise du Nord’’ que nous visitons, non pas en car, mais en gigantes- ques canots a moteur. Une bien sémillante guide se présen- te anous. ‘‘Je ne suis pas une guide professionnelle, nous an- ‘nonce-t-elle, mais une étudian- te qui, pendant ses vacances, exerce ce métier pour pouvoir poursuivre ses études."’ Elle a pas mal d’humour et s‘exprime _ avec autant d’aisance en fran- cais, en anglais, en néerlandais et en d'autres langues..... Aprés nous avoir expliqué qu‘Amsterdam est traversée par plusieurs centaines de canaux qui forment un ensemble de plus de cent milles de longueur, elle nous désigne une tour ap- pelée ‘’La tour des pleurs’’. - C’est la nous explique-t-elle que, jadis, les femmes des guer- | riers qui partaient au combat faisaient !eurs adieux a leurs é- poux en versant des larmes améres. Aujourd’hui, ajoute- Dans l'apres-midi c’est un au- tre canot qui nous méne en sogcescaies Me aT Ti Quarante-cing minutes a Mer- ken, petite fle de 2,000 habi- tants. Nous croyons débarquer dans une cité lunaire tant ces lieux offrent peu de ressem- blance avec tout ce que nous avons I‘habitude de voir sur notre planéte terre. Tout d’a- bord, rien ne différencie gar- cons et filles (mais n’est-ce pas un peu pareil 4 Montréal? .....), qui portent les mémes robes et les mémes boucles jusqu’a |’age de huit ans, si ce n’est que le bonnet des garcons est surmon- té d‘'une rondelle qui les distin- gue, Les femmes, elles, accou- trées d‘uniformes bariolés ne connaissent pas les ciseaux du coiffeur. Leurs cheveux des- cendent tout le long du corps dans un désordre invraisembla- ble qui les fait ressembler a des sorciéres. Tous les habitants de cette fle sont des descendants d’émigrés norvégiens qui vivent entre eux depuis des siécles. Une femme d’un certain age nous accoste et nous invite a visiter sa demeure, une bicoque en bois, dont les murs sont ta- pissés de faiences, fabriquées sur place, de tentures, de pein- tures et autres. Les meubles sont surmontés d’objets divers, mais rien n‘y est a vendre. No- tre hdtesse nous apprend que c‘est la sa maison privée et, soulevant un rideau, elle nous montre plusieurs lits superpo- sés sur lesquels dorment tous les membres de sa famille. Pourquoi a-t-elle donc voulu nous attirer chez elle? Nous lui posons la question. - Pour vous donner une idée de tous les objets 4 vendre que vous trouverez dans toutes les boutiques avoisinantes. Ceux-ci sont étalés devant la porte de chaque débit, et notre étrange cicerone qui ne nous lache pas nous apprend que ja- _ mais le plus petit vol de mar- chandises n‘a été enregistré dans I'ile. - Nous vivons de commerce et de péche, nous renseigne- t-elle, et chaque touriste qui vient visiter notre territoire ne repart pas sans avoir acheté les spécialités que nous lui offrons, et dont il ne manque pas d‘ap- précier la qualité. 11 ne peut trouver ces marchandises qu’ici _car nous nous gardons bien d’en vendre aux magasins d’'Amsterdam, ce qui. leur fe- rait perdre leur cachet particu- lier. - Et, lui demandai-je, vous vous mariez seulement entre vous? - Bien entendu et nous conti- nuons a parler notre langue et, bien que nous vivions en terri- toire hollandais, nous conser- vons, intacts, les moeurs de nos ancétres. Les gens heureux, est-on ac- coutumé de dire, n’ont pas d'histoire, et j'ai l’impression que les 2,000 habitants de I’ile Merken ménent des jours parti- culiérement sereins. 't-elle, c'est sans doute au retour de ceux-ci qu’elles manifeste- raient leur chagrin! Et encore, passant devant la station météorologique de la ville, elle nous déclare: - C’est la ob On vous annon- ce d‘une facon péremptoire que le temps était beau hier! Que pensent de cela nos météorolo- gistes canadier.s? Encore aujourd'hui, wOwocoNAOuFfP WH — Windsor, pour lui offrir des som- mes astronomiques, afin qu’elle Hvre “SES MEMOIRES"! Peut-6étre un jour prochain, ;OUTrALL On tel. doeu tire cde MOTS GROISES “ments, mais contiendront-ils li. ‘secrets de la femme d’un Ex-lioi devenu paysan, ou les secrets dk VAncien Monarque de plas pur. ent cle La Tea’ 92253. 455: 6 7 8-9 1S SOLUTION a la page 6 HORIZON1 ALEMENT 1—Se dit d'une personne qui s’est instruite sans le secours dun professeur. 2—Théiste qui ne reconnait qu'une seule personne en Dieu. 3—Bon pour les chiens. — Suspension d’hostilité. — Nou- veau. > 4—Maison de ferme. — Copain. — Téte de rocher. 5—Ville de Syrie. — Levans, moins une lettre. 6—Cacher. — Petit ane. Riv. d’Allemagne. — Adv. de lieu. — Etre coucher. 8—Saint. — Coiffure haute et pointue (pl.) — Note. 9—Coupées jusqu’a la peau. — Amas. 10—Chemin de ville. — Roi d'Israel — Sommeil. 11—Partie d'une église. — Orner. 12—Broyas. — Unit deux rives. VERTICALEMENT 1—Parfumer d’aromates. 2—Soupoudrant de sel. — Lisse. 3—Pron. pers. — Partie du corps humain. — Qui existe réellement. 4—Possédent. — Dans pronom. — Poss. — De la gamme: 5—Contera. — Prén. de femme. 6—En outre de plus. — Gros singe. 7—-Historien italien. — Roue a gorge d'une poulie. 8—Cri de-douleur. — Poissons. — Fl. d'italie. 9—Conseil de la reine: — Cri des bacchantes (pl.). ~ Fils de Jacob. 10—Entreprenons. — Dommage. ~ 11—Agent d’affaire. — Tirade, moins une lettre. 12—Etat de repos du moulin. — Choses precicuses. ‘