10 Le Soleil de Colombie, vendredi 22 février 1980 Dossier: le sport professionnel ww Be te EVIAN CASINO ROYAL . Ststtiteeeendied. aan 4 f T Se errr cee cee tie ee: moe sone aj Des affaires d'or Lors du dernier Super Bowl, a Pasadena, trente secondes d’an- tenne pour un commercial télé- visé (au réseau ameéricain) coitaient la jolie somme de $234 000, soit $7 800 la seconde! D'abord, on s’étonne, et puis aprés... Le fait est qu’aujour- d'hui le sport professionnel nous a habitué aux gros sous, que ce pour la publicité, le salaire sie aux athlétes ou les : ables qu'on en reti- re S@—Diaes weaux. Ce sont des mi Ss qui rou- lent sans COL 5 tous les cas, c'est Svein 3 i le consommateur & aera sport est devenu un : «business» administré pé pour des «businessmen». Les profits, avant tout... Les ama- teurs, eux, passent le plus sou- tae HO vent au second rang. Démysti- fier le sport professionnel... c'est la premiére fois, a notre connaissance, qu'un dossier té- lévisé d’envergure se donne ce mandat et ose le mener 4 ter- me. Ce dossier, nous vous le proposons, aux Beaux Diman- ches, le 24 février a 20 h 30. Dans le temps, on exploitait les athlétes... aujourd’hui, ce sont les amateurs qu'on exploi- te. Juste retour des choses? La majorité des équipes profession. nelles de sport (et les joueurs, par le fait méme) est la proprié- té des grosses compagnies. Au Canada, les brasseries, et aux Etats-Unis, les sociétés pétrolié- es, surtout. Avec des patrons riches, les athlétes ne se s pour demander les snomiques que I’on sme Borg, Vil- a.vit assez bien, merci, surtout quand on compte les revenus publicitaires qui viennent'se greffer a son sa- laire. De nos jours, les athlétes font d’excellents hommes d’af faires... et pas seulement en A mérique du Nord. Le reste du monde emboite le pas, I’Europe en téte. : Mais il ne faut pas se leurrer! Affirmer tout ca, preuves a l'ap- pui, c'est ébranler les fonde- ments mémes de la derniére caste de héros qui nous reste. On se doute, bien sir, on sait méme, parfois, mais on préfere -oublier ces «considérations ma- térielles»' pour se laisser aller a la magie du spectacle, au culte des dieux du stade, Mais de’ savoir ne nous empéche pas d’apprécier... J'aurais voulu é6tre un spor- tif... Pierre A. Gariépy Femme d‘aujourd ‘hui La famille da Silva des marginaux heureux Le Lundi 25 Un nombre croissant de gens opte pour un mode de vie qui differe de celui de la majorite et on se demande souvent com- ment ils ont réussi. Car ces ini- tiatives durent en général peu de temps. Mais ce n'est pas le cas de la famille da Silva a la- quelle une équipe de Femme d'aujourd’hui a rendu visite a Sainte-Sophie-de-Lacorne, dans la région de Saint-Jérome. Au cours de |entretien qu'ils ont accordé a Lise Groleau, Jean-Marie et Lise expliquent pourquoi ils ont décidé de quit- ter la ville et comment ils ont commencé a construire leur mai- son il y a maintenant seize ans. Comédiens avant tout, ils ont voulu placer le théatre au cen- tre de leur vie et c’est en fonc- tion de cette. idée quiils ont or- ganisé la demeure familiale qui leur sert aussi de théatre. Cha- que année, ils recoivent donc chez eux des milliers de spec- tateurs. Cela ne les a cependant pas empéché d’élever leur six enfants. Ils nous diront entre autres ce qu'ils pensent de |’é- ducation et des problemes aux- quels leurs. enfants ont di faire fageei? = Les da Silva vivent tres modestement mais de facon crée- ative. D'ailleurs ils ont su trans- mettre cette créativité a leurs enfants dont nous ferons aussi la connaissance. Parmi eux, on retrouve des musiciens, un po- tier, un comédien etc. A leur tour ils nous diront ce qu’ils pensent de leur famille et nous parleront des avantages et des desavantages de vivre dans une maison-théeatre. En les visitant, on a l'impression d’entrer en contact avec une expérience de vie riche en communication, dans laquelle la vie des parents n'est plus aussi séparée de celle des enfants. Recherche et interviews: Lise Groleau. Réalisation: Yves Du- moulin; script: Denise Chalut. Le Mardi 26 Esther Lapointe, sculpteur sur marbre A cette émission, on nous montrera un film-interview sur Esther Lapointe, une Canadien- ne francaise sculpteur sur mar- bre qui, durant |l’été, vit dans une colonie d’artistes a Pietra Santo pres de Carrare en Italie. Ces sculpteurs viennent de tous les coins du monde y pratiquer leur art € méme le marbre qui compose une bonne partie du sous-sol. Fille tres décontractée, trés spontanée, vivante, Esther La- pointe nous dit comment, amou- reuse qu'elle est de la vie, tout l'inspire: les objets usuels cou- rants, par exemple comme un bol, un bouton, une aiguille a tricoter, une bougie d’allumage de voiture. Elle en tire toute la dimension esthétique inhérente et sait en faire des oeuvres d'art insolites. Une émission pleine de grace et de beauté dans un magnifique paysage d'ltalie, avec une at- tiste dont on parlera de plus en plus. Interview: Minou Petrow- ski. Réalisation: Monique -Re- naud. : SS SU SS gw THER Le vendredi 29 février ad 19h30 «Génies en Herbe» Les écoles Centennial et Sutherland s‘affrontent . SOO LAND