l 508 nt nen A ae iB be 4 Planification, coopération, rassemblement... Un entretien avec le Directeur du Centre Culturel de Vancouver. Rebatir la programmation du Centre Culture! Francophone de Vancouver, en partant de zéro ou presque, voici la tache herculéenne qui est assignée a son nouveau directeur, Jean- Marie Fallu. En poste depuis plus de six semaines, cet homme neuf de la francophonie colombienne souhaite faire table rase du passé. Contre l’Hydre de la critique, il ne veut pas dépenser futilement son énergie. «il y a des limites: passer son temps en querelles futiles enléve toute créativitén. Il nous a confié quelques idées directrices de son action. Administrateur, | Jean-Marie Fallu se fait bien str une certaine idée de son rdle de Directeur du Centre Culturel. Sa fonction consiste a préparer et planifier la gestion interne, financiére et mateérielle du Centre, et repondre aux besoins des membres... .A_ |’heure actuelle, cette fonction s’avére cruciale. «Je crois que le Centre Culturel a un peu délaissé sa vocation culturelle. Pour cette saison, la programmation est amorcée. Nous avons aussi confié des activités permanen- tes a Alternative-Coop, qui est ‘chargée d’animer le _ Café- Transit» Ce quill faut, c'est une meilleure répartition des réles - au sein de l’organisation. Par le passé, «trop de décisions venaient des directeurs». Et le Centre souffre d’une «absence de planification a long terme». Au sein du «nouveau» Centre Culturel, le Conseil d’Adminis- tration. joue mieux son réle d’organe décisionnel. Reste a Jean-Marie Fallu a planifier les activités. «// faudrait, a terme, aller vers un plan d activités triennal. En l’absence d'une planification sérieuse, si le Conseil d’Administration chan- ge, tout peut changer.» Or, personne n’a envie de retomber dans les errements du passé. «Le Centre Culture! a été et est encore en crise. Il faut prendre la situation comme elle est, et l’améliorer, en ralliant le plus de francophones possibles a des objectifs communs». «Je suis un optimiste; je ne suis pas | venu a pour m‘embéter, ni pour ‘me jeter dans la gueule du loup», déclare Jean-Marie Fallu. «ll yades problémes internes ; en venant de |'extérieur, jai l'avantage de disposer d'une crédibilité», d'un crédit de confiance. Maintenant, reste a prendre les bonnes décisions concernant le redéploiement des activités francophones a Vancouver. «Cest un petit milieu [que celui de la communauté francophone] qui se définit par le sentiment d’appartenance a tel_ou tel groupe. Cela me fait penser au contexte régional du Québec. La Gaspésie a dévelop- pé des liens culturels avec dautres régions, dautres pays...» Pour les francophones diici, pour le Centre Culturel, pourquoi ne pas adopter le méme schéma? En élaborant des projets avec. d'autres centres culturels et communau- taires. Par exemple, les Centres Culturels Chinois ou Italien. Arrivé alors que n’existait méme pas une ébauche de programmation, il procéde pour V'instant au coup par coup; mettre sur pied un événement culturel prend dutemps. «//n'ya pas encore de programmation .culturelle», \ache-t-il. «Nous devons devenir un Centre Suite en demiére page : | Hebdomadaire: 1 Courrier 26me classe. =|] Second Class. Mail no. 0046 VOL. 22, NO. 23 VENDREDI, 6 OCTOBRE 1989 Apres la Révolution Fran- caise et la déportation des Acadiens, Rayon-Jeunesse consacre sa nouvelle édition aux Gitans. D'ot viennent— ils? Comment ont-ils été traités a travers |’Histoire? Voila quelques-unes des questions qui trouvent une réponse dans le numéro d’octobre de Rayon-Jeunes- se. Le dossier du mois, a la fois éducatif et récréatif, constitue un outil pédagogi- _ que de qualité. De plus, «Rayon-Jeunesse» permet aux jeunes lecteurs de tester leurs connaissan- | ces générales ainsi que d’améliorer leur vocabulaire, par|'intermédiaire de jeux. Et notre chronique «Livres» (permet de découvrir chaque mois, lesnouvellesparutions _ OTTAWA (APF): Une taxe sur les produits et les services a un taux de 7 pour 100 ferait beaucoup moins mal aux Canadiens au cours de la premiére année d’impo- sition, soutient-le Conferen- ce Board dans une autre analyse sur l’impact de la TPS au pays. ll y a quelques semaines devant le Comité. des Finances qui étudiela TPS, le Conference Board proposait déja au gouvernement de ramenerla taxe a 7 pour 100, tout en élargissant l’assiette fiscale. Aujourd’hui le Board est en mesure de dire, en | prenant les mémes paramé- } tres du ministére des. Finances, qu'une taxe de 7 | pour 100 éviterait une perte dans les emplois, permettrait une trés faible hausse de Suite en demiére page en frangais pour les moins de vingt ans. «Rayon-Jeunesse» — ouvre enfin ses colonnes a ses lecteurs, leur propose des concours de dessins et d’écriture. Pour continuer a grandir, le seul mensuel d’expression frangaise des jeunes de Colombie britannique fait appel a vous. Parents, abonnez-y vos enfants! En- seignants, abonnez-y vos classes! «Rayon-Jeunesse» est pu- blié par le Soleil de Colombie. Pour toute de- mande de renseignements ou d’abonnements, contacter le journal. La Fédération des syndi- cats des travailleurs de Colombie britannique, qui représente prés de 275 000 adhérents, affirme son oppo- sition au projet de taxe sur les produits et les services, plus connue sous le nom de taxe a 9%, qui doit entrer en application en janvier 1991. A l'audition organisée a Vancouver par le comité des Finances de la Chambre des Communes, le Président de lafédération des syndicats, a déclaré que ses adhérents «n’accepteraient pas une perte de pouvoir d’achat de 9%, alors que les bénéfices [de la taxe] vont aller aux entreprises les plus riches du pays». Si la T.P.S. est adoptée sans modifications, la Fédération de C.B. conduira une «révolte massi- ve» des travailleurs. Avis aux législateurs... q ee eee CUE COTTT TTC 1171 eames cimemens ‘ - ee RD A ED AA ek ER, Oe er