$ =< A TELEVISION NTERNATIONALE Information, culture, spectacles, > sans frontiers | _Voirhoraire complet page 11. 50 Anniversaire de la Paroisse St-Sacrement Ne manquez pas l’Evénement en pages centrales Courier 28me casse/Second Class Mai n* 0046 1645, 58me Ave. 0., Vancouver, (604) 730-9575, Fax : (604) 730-9576. adresse électronique : 102627.2172@compusarve.com LeS vd 29° 8 Vendredi 21 juin 1996 aleil de Colombie-Britannique 60 5 siete Un festival dans le vent! PAR MATTHIEU MASSIP Asondeuxiéme rappel, Michel Rivard revientsurscé- ne, seul avecsa guitare et joue les premiéres notes de la «com- plainte duphoque enAlaska»; aussit6t, plusieurs centaines de voixreprennentet, finalement, le poéte laisse le public termi- nerseul le derniercouplet. La, sous le souffle du vent marin, sans une fausse note, c’est de l’émotion pure! Temps fortdu septiéme Festival d’été de Vancouver, le concert du bar- de Québécois a rassemblé plu- sieurs centaines de francopho- nes et francophiles devant la scéne extérieure de la septié- me avenue. Un superbe spectacle, avec entre autres une réinterprétation trés personnel- le de la légende de la Chasse- galerie (Les oreilles du ’iable et du Bon ’ieu ont di siffler!), Jacques Brel, Maxime Le Fo- restier, et bien str, ses propres classiques... Dix ans aprés sa dernié- re visite en Colombie-Britan- nique, Michel Rivard aconnu un nouveau triomphe. Mais la féte avait commencé dés le vendredi soir avec le lance- ment du clip vidéo d’Isabelle Longnus, Petite Fleur, austu- dio 16. Mademoiselle 100 000 volts interprétait pour l’occa- sion quelques titres de son der- nieralbum Effleurez-moiainsi que quelques nouvelles com- positions. Le festival s’est pour- suivi toute la semaine avec, mardi, la présentation du film «Au nom du Christ» de VIvoirien Roger Gnoan M’Bala, le spectacle de Boubakar Diabaté, mercredi, et la cl6ture vendredi 21 avec les musiciens de jazz francophones.Q Rassemblement national des femmes a Ottawa PAR MAMADOU GANGUE Depuis ces deux derniéres années, les femmesau Canada mon- tent de plus en plus aux barricades pourcriertout hautla difficulté, en tant que femme, de vivre au quoti- dien. Le rassemblement national quia eu lieu la semaine derniére est venu confirmerce sursaut. C’estau Québec quele mou- vement a démarrél’année dernié- re. Des milliers de femmes venant des différents endroits de la pro- vince, scandant le slogan «du pain et des roses» ont défilé a Québec pour rappelerau gouvernement la précarité dans laquelle elles vivent depuis des lustres. Profitant d’une période pré-ré férendaire propice a l’écoute de leurs doléances, elles ont envoyé des signaux d’alarme afin que lesautorités prennent des mesures appropriées. Toutefois, un an aprés, aucun geste positifn’ a été posé par Québec. Ne s’avouant pas vain- cues, elles ont repris d’assaut les pavés dela vieille capitale, démon- trant leur ténacité. En organisant quelques jours plus tard, le rendez-vous d’ Ottawa, les différentes fédéra- tions de femmes 4 travers le pays ont voulu donner une visibilité, 4 l’échelle nationale, a leurs reven- dications. L’équité salariale sem- ble étre, entre autres, au centre des préoccupations. Mémesile rassemblement n’a pas entrainé sur son sillage un nombre important de femmes, il n’enest pas moins un signe tangi- ble dusursaut. Durant la décénnie 80, les mouvements de femmes sont tombés dans une léthargie dontseul le 8mars, journée internationale de la femme, venait rappeler leur exis- tence. Aujourd’ hui, les acquis ont certainement besoind ’étre conso- lidés. Mais surtout la pauvreté gran- dissante des femmes n’estpas étran- gére ace crid’alarme lancé parles comités d’ organisation. 0 des reprises de Félix Leclerc, ‘ Micuriiinant Un probléme politique aux répercussions médicales lly a un siécle, un docteur cana- dien, Sir William Osler, a dit que la tubercu- lose était un probléme social aux répercus- sions médicales. S’il vivalt de nos jours, le docteur Osler dirait sans doute que le tabac est un probléme politique aux répercus- sions médicales. C'est ce qu’a déclaré le docteur Frederic Bass, président du comi- tésurle tabac etla maladie, de l'association médicale de la Colombie-Britannique. Le docteur Bass compare la situa- tion de la Colombie-Britannique avec celle de la Californie: il y a dix ans, la proportion des fumeurs y était la m&me, soit 27% des adultes. Mais en 1988, les résidents dela _— Californie ont voté oul, en majorité, dans un référendum proposant que 25 cents par paquet de cigarettes soient consacrés a la lutte contre le tabac. L’industrie du tabac s'est vivement opposée a la tenue du référendum en dépensant des millions de dollars, mals sans succés. Sept ans plus tard, le pourcentage des fumeurs en Cali- foie esttombé 4 18% ou 19%, tandis qu’il est de 24% en Colombie-Britannique. «Les fumeurs de la Colombie- Britannique se font voler et ils le savent!», dénonce le docteur Bass; Il indique que les fumeurs paient en moyenne 700$ par an au gouvernement de la C.-B. en taxes sur le tabac, mals qu’ils ne regolvent en échan- ge que 1$ pour les aider a se libérer de leur dépendance. Au cours de l'année 1995, le gouvemement provincial a regu des fu- meurs plus de 500 millions de dollars, mais ainvesti moins d'un demi-million dans des programmes de traitement et de préven- tion. Frederic Bass souligne que la province a recuellli un montant similaire sur la vertte des boissons alcooliques et a dépensé plus de 50 millions de dollars dans des pro- grammes de traitement et de prévention de l'alcoolisme. En janvier 1996, un sondage ef- fectué & Vancouver, Victoria, Nanaimo et dans les Tles du Golfe, a révélé que 75% des gens interrogés étaient en faveur d'une taxe sur le tabac consacrée au traitement et a la prévention du tabagisme, et que 20% s'y opposaient. Le premier ministre Glen Clark s'est engagé récemment a consacrer 1,75 million & la lutte contre le tabagisme, et, en 1990, leministére de la Santé de la Colombie- Britannique a commencé a appuyer le BC Doctors’ Stop Smoking Program, un pro- gramme offert par les médecins afin d’aider les gens A cesser de fumer et qui sert maintenant de modéle a I’6chelle nationale. Un tiers de tous les médecins généralistes de la province, bien quiils ne, soient pas payés pourlefaire, offrentsystématiquement leur aide a leurs patients afin de les alder 4 cesser de fumer. 0 eee " in a LA LL eee