Le Moustique ! ... Pacifique Denis Arcand, en tant que réalisateur : Stardom (2000) Joyeux calvaire (1996) Love & Human Remains - De l'amour et des restes humains(1993) Montréal vu par... (1991) Jésus de Montréal (1989) Le Déclin de I'empire américain (1986) Le Crime d'Ovide Plouffe (1984) Le Confort et I'Indifférence (1982) On est au coton (1976) La Lutte des travailleurs d'hépitaux (1975) Gina (1974) Réjeanne Padovani (1973) La Maudite Galette (1972) Québec : Duplessis et aprés... (1972) Montréal un jour d'été (1967) Parcs atlantiques (1967) Volleyball (1967) Les Montréalistes (1964) Champlain (1963) Seul ou avec d'autres (1962) En tant que scénariste : Jésus de Montréal (1989) Le Déclin de I'empire américain (1986) Le Crime d'Ovide Plouffe (1984) Réjeanne Padovani (1973) Entre la mer et l'eau douce (1967) En tant qu'acteur : Léolo (1992) Montréal vu par... (1991) Un Zoo la nuit (1987) La Maudite galette (1972) Télévision : en tant que réalisateur : Murder in the Family (1985) Empire inc. (1982) 17 Volume 7 - 3¢ édition ISSN 1704 - 9970 Mars 2004 Les invasions barbares. Les spectateurs écrivent. Rémy, divorcé, la cinquantaine, est a I'hépital. Son ex-femme Louise appelle d'urgence leur fils Sébastien, installé a Londres. Sébastien hésite - son pére et lui n'ont plus rien a se dire depuis longtemps. Finalement, il accepte de revenir a Montréal pour aider sa mére et soutenir son pére. Dés son arrivée, Sébastien remue ciel et terre, joue de ses relations, bouscule le systéme de toutes les maniéres possibles pour adoucir les épreuves qui attendent Rémy. Il raméne aussi au chevet de Rémy la joyeuse bande qui a marqué son passé : parents, amis et anciennes maitresses. Que sont-ils devenus a l'heure des "invasions barbares" ? L'irrévérence, l'amitié et la truculence sont-elles toujours au rendez-vous ? L'humour, |'épicurisme, le désir peuplent-ils toujours leurs réves ? A l'heure des invasions barbares, le déclin de l'empire ameéricain continue... 2 D'une rare beauté, d'un grand cinéaste, l'histoire des invasions barbares ne peut que toucher profondément tout spectateur sensible. Ayant inséré une critique sévére sur le systeme de santé, malgré que je sois infirmier, Arcand a su faire réfléchir le spectateur sur I'importance de I'accessibilité des soins et services de santé. Je trouve déplorable qu'on soit obligé d'en arriver la. Il exagére un peu dans son film mais je crois qu'il est visionnaire et il a le droit de poser cette critique ou plutdt cette réflexion personnelle sur le rdle des fonctionnaires vs des syndicats au sein de notre réseau de santé. Sauf qu'il y a des abuseurs (que ce soit les toxicomanes ou les doqueteurs, par exemple) qui font que notre systéme est si mal en point et qu'une infime partie soit attiree pas les soins de santé des ameéricains, Dieu soit loué. Cela prouve enfin que le systéme a deux vitesses ne régle pas tout, loin de la, et que malgré l'argent la maladie touche tout le monde et on doit faire preuve de tendresse et d'amour envers nos proches dans le besoin ou non... N'attendons pas qu'ils crévent pour leur dire qu'on les aime. Je t'aime Arcand, tu a su me faire rire et pleurer.