eTT BF ia Michelle Jean, sous-secrétaire d’Etat, rendait visite 4 la communauté francophone le 17 juin 1993. Elle se trouve ici en compagnie de la directrice générale de la Fédération, Yseult Friolet, de Francesca de Bastiani, responsable de projets 4 Emploi et Immigration Canada, et : Gestion scolaire: - retour devant l de Wendy Carter, directrice régionale du Secrétariat d’Etat du Canada. Services en francais au niveau fédéral On se souvient que l’abolition du programme de contestation judiciaire en février 1992 avait provoqué de vives réactions au sein des com- munautés francophones. Lors du discours du Tréne, le 18 janvier, le gouvernement Libéral annoncait au grand contentement de toutes et tous, que le programme de contestation judiciaire serait en effet rétabli. En juin 1992, la Fédération avait regu P'appui financier du programme de contestation judiciaire pour l’élaboration d’une recherche per- mettant de vérifier si la Colombie-Britannique remplissait ses obligations linguistiques en vertu de l'article 530 du Code criminel. Cet article con- fere 4 tous les Canadiens et Canadiennes le droit de subir un procés dans la langue officielle de leur choix. Dans le cadre de cette recherche, des questionnaires ont été élaborés pour vérifier l'état des services en francais et envoyés aux juges et avocats, au ministére provincial de la Justice ainsi qu'aux autres intervenants du systéme judiciaire. Suite & l’analyse des résultats de cette étude, la Fédération publiera un dépliant bilingue sur les droits des francophones & un procts en francais. D’ailleurs, le 20 janvier 1994, la Fédération présentait certaines recommandations inspirées de cette recherche lors d'un forum public organisé par la Legal Services Society portant sur ’amélioration des services offerts 4 la communauté. Cest par la création d’une commission sco- laire francophone que passent le développe- ment et l’épanouissement de la commu- nauté. Rappelons que suite 4 la reconnais- sance publique des obligations constitution- nelles de son gouvernement face a I’éduca- tion de la minorité de langue francaise en février 1992, la ministre de l’Education, madame Anita Hagen, invitait le public a réagir au rapport du «Comité spécial sur I’é- ducation en langue minoritaire en Colombie-Britannique» et proclamait, le 23 décembre suivant, qu'une commission sco- laire francophone serait créée pour septembre 1995. Lors de cette annonce, il était clair que le gouvernement provincial s’en remet- tait au gouvernement fédéral pour le finance- ment de ce projet. Malheureusement, en février 1994, malgré les recommandations du Comité spécial et l’annonce antérieure du sministére de l'Education, la sous-ministre, déclarait catégoriquement qu'il n’y aurait plus de discussion menant a la mise en place de dispositions _Iégislatives octroyant la gestion scolaire aux francophones. La Fédération, constatant que l’engagement politique pris par le ministére de Education, ne se concrétisait pas, décida d’exercer des pressions intenses au niveau fédéral. A la mi- mai 1994, honorable Monique Landry, alors Secrétaire d’Etat, annongait la création d’un programme de 112 millions de dollars servant a financer la mise en place de la gestion sco- laire et & développer un systéme d’éducation postsecondaire pour les francophones du Canada. La FREC.B., en accord avec l’Association des parents francophones de la Colombie-Britannique, mettait de l’avant une stratégie visant 4 obtenir le plus grand nombre d’appuis pour la réalisation de ce projet. Une campagne de démarchage samorcait alors auprés des représentants et représentantes des communautés ethniques de la C.-B. ainsi qu’auprés des députés et ministres fédéraux et provinciaux pour demander leur intervention dans le dossier de la gestion scolaire. De plus, une lettre signée par l’ensemble des associations francophones de la Colombie-Britannique était adressée au Premier ministre et au ministre de I’Educa- tion pour dénoncer l’attitude du gouverne- ment dans le dossier de la gestion scolaire. En dépit de toutes ces démarches, le gou- vernement provincial est demeuré muet ne laissant 4 I’Association des parents francophones et a la Fédération que le recours devant les tribunaux. Ce recours invoque la non-reconnaissance des droits constitution- nels des francophones de la Colombie- © Britannique vis-a-vis l'éducation et les ser- vices d’enseignement en langue minoritaire officielle. Revendication des services Les francophones de la Colombie-Britannique qui font la demande de services en francais auprés des ministéres fédéraux désignés par la réglementation de la Loi sur les langues officielles ont toujours de la difficulté 4 recevoir des services adéquats en Colombie- Britannique. La Fédération travaille étroitement avec le Commissaire aux langues officielles, le docteur Victor Goldbloom, ainsi qu’avec les différents ministéres afin d’améliorer l’offte de services. NE BESS ES SE ERA IRIE RENN AT TIP ATEN REMI Cie ELT Stee pe Neeeeeeeeeeeeeeeeeereeeeee eee eee reer eee