eee enn ne aimmmmecnee cai Pl! TATA LIE E | de l’équipe a décu la direction des Pingouins celle-ci n’a- | mineures. Par contre, le gardien de but Denis Herron fait fice que disent les Jean Paul Jarry C'est un depart pour la ligue mondiale... Ceux qui n’y croyaient pas sont devant un fait accompli! Les incrédules doivent aujourd hui admettre que La Ligue Mondiale est Ia et ils doivent reviser leurs positions. Lorsque la Ligue Mondiale de Hockey a fait savoir, I’hi- ver dernier, la création de ce deuxiéme circuit profession- nel, circuit qui devrait rivaliser inévitablement avec la Li- gue Nationale, beaucoup de sportifs ont ri 4 gorge de- ployée.. Mais aujourd’hui ces mémes sportits doivent admettre que les Dennis Murphy, Gary Davidson et au- tres ne blaguaient pas. L’Association Mondiale de Hockey aura entrepris sa premiére saison au moment ou vous lirez ces lignes. Lors- que I’on a procédé 4 la mise au jeu officielle, les dirigeants de ce deuxiéme circuit majeur professionnel auront pu au moins se féliciter et se dire qu’ils ont atteint partiellement leur objectif. Toutefois, il n’est pas certain que cette périlleuse aventure, ou des millions de dollars ont été in- vestis pourra survivre. Douze équipes, tel que prévu au départ, forment la . structure de cette Ligue Professionnelle. Certes, depuis 'hiver dernier, certaines équipes se sont désistées (les Screaming Eagles de Miami et les Stampeders de Calgary) mais elles furent aussitét remplacées par les Blazers de Philadelphie et les Crusaders de Cleveland. Deux divisions furent créées par les dirigeants de la Li- gue. Dans la division est, on retrouve les Raiders de New- York, les Wheelers. de la Nouvelle-Angleterre, les Crusa- ders de Cleveland, les Blazers de Philadelphie, les Natio- nals d’Ottawa et les Nordiques de Québec. Dans la divi- sion ouest on peut voir les Sharks de Los Angeles, les Oilers de I’Alberta, les Jets de Winnipeg, les Cougars de Chicago, les Aeros de Houston et les Fighting Saints de Minnesota. Les dirigeants des différentes équipes ont eu a débour- ser des millions de dollars pour pouvoir mettre sur Died leur équipe respective, Une bonne partie de cet argent a “da étre utilisé comme appat pour acquérir les services de certaines vedettes de la Ligue Nationale. Bobby Hull, Derek Sanderson, Bernard Parent, Jean- Claude Tremblay et Gerry Chevers ont apposé leur signa- ture au bas d’un contrat leur permettant d’acquérir des centaines de milliers de dollars, voir méme des millions de dollars. Certains joueurs un peu moins connus comme Christian Bordeleau, Jim Dorey, Rick Ley, Jim Harrison, Brad Sel- wood et Larry Pleau ont également su profiter de I’occa- sion pour augmenter d‘une facon assez substantial leurs revenus. Tous ces joueurs se débrouillaient trés bien dans rer Maurice Richard comme instructeur. La présence de Maurice Richard derriére le banc des joueurs attirera I’at- tention de tout /e public sportif du Québec et méme de lextérieur. Les Nordiques présenteront une équipe jeune, agressive, déterminée, tel que Maurice Richard adore voir des Jou- eurs de hockey. Jean-Claude Tremblay apportera beau- coup d‘expérience 4 |équipe et des joueurs comme Brit Selby, Michel Parizeau, Pierre Guité, Michel Archam- beault apporteront eux aussi un certain équilibre a cette équipe de Québec. Certaines équipes de la Ligue Nationale feront trés bon- ne figure a leur premiére saison. Les Blazers de Philadel- phie ont dans leur rang plusieurs joueurs d’expérience qui sauront se faire valoir. 1/1 ne faudrait pas ignorer les Cru- saders de Cleveland qui ont plusieurs joueurs d’expérien- ce, joueurs qui ont eu l'occasion de jouer ensemble pen- dant quelques saisons. Les Wheelers de la Nouvelle-Angleterre feront trés bon- _ne figure dans cette nouvelle Ligue de Hockey. Cette la Ligue Nationale dirigée par Clarence Campbell. Pour nous dans la Province de Québec, les Nordiques attirent un peu plus notre attention. Cette organisation de la vieille capitale a connu des débuts pour le moins chancelants. Les bailleurs de fonds ont été difficiles é dé- nicher mais finalement la situation s‘est stabilisée. Les Nordiques ont été trés habiles en réussissant a atti- équipe est bien équilibrée et compte dans-ses rangs de la Jeunesse, de I’expérience et dé Ja robustesse. . _ Toutefois nous ne pourrons pas juger vraiment de ces equipes tant que nous n‘aurons pas eu I’occasion de les voir jouer pendant des joutes réguliéres. Cette Ligue de- vrait présenter plus d‘action début et il sera trés agréable que nous I’avions pensé au de les voir évoluer! POTINS ET RUMEURS @ JACK RILEY, gérant général des Pingouins de Pitts- burg, a cédé lailier gauche Brian McKenzie aux Bears de Hershey, principal club ferme des Pingouins. McKenzie, considéré il y a deux ans comme la meilleure acquisition vait pas d’autre alternative que de le retourner dans les sensation actuellement avec |’équipe et il ne serait pas surprenant de le voir faire le saut comme gardien de but régulier avec les Pingouins. @ Savez-vous que TOE BLAKE est Vinstructeur qui a conduit son équipe le plus souvent a la coupe Stanley soit huit fois, trois fois de plus que son plus sérieux compéti- teur Happy Day des Maple Leafs de Toronto. Savez-vous également que le Canadien est |’équipe qui a remporté le plus souvent la Coupe Stanley, soit 4 16 reprises. Les Ma- ple Leafs suivent également dans ce domaine avec 11 fois. @ Cinq nouveaux instructeurs seront a la gouverne d’é- quipe dans la Ligue Nationale. BERNARD GEOFFRION a Atlanta, PHIL GOYETTE a New York (Islanders), GARY YOUNG a Oakland, BOB PULFORD a Los Ange- les et JOE CROZIER a Buffalo. Ces nouveaux instruc- teurs apporteront certainement des éléments nouveaux au Circuit de Clarence Campbell. @ Les Voyageurs de la Nouvelle-Ecosse présenteront en- core cette année une formation de premiére qualité. AL MACNEIL semble convaincu de pouvoir répéter son ex- ploit: remporter le championnat de la Ligue Américaine. Certains dirigeants du hockey prétendent que Al MacNeil dirigera encore une fois une équipe plus puissante que certains clubs de la N.H.L. Chose certaine sept ou huit joueurs des Voyageurs pourraient taire l’équipe avec les Flames ou les Islanders ou les Kings de Los Angeles. Le Canadien posséde vraiment de bonnes réserves. @ Aprés avoir assisté A deux pratiques des Black Hawks de Chicago, je peux vous affirmer que l’'absence de BOBBY HULL se fera sentir. Le moral des autres joueurs de I’é - quipe est aussi affecté par le départ de ce joueur et malgré irigeants de l’équipe je ne serais pas surpris de voir Je Chicago glisser au deuxiéme rang de la division ouest. Devant la popularité des courses automobiles, LE SPORTIF CANADIEN S’INTERNATIONALISE Le sportif canadien devient de plus en plus un amateur dans le sens international du mot. Alors qu’autrefois, il ne voyait et n’admettait que seuls les athlétes canadiens a- vaient quelque valeur, il a compris, surtout depuis ces derniéres années, avec la par- ticipation du Canada aux Jeux Olympiques et la pré- sence d’athlétes canadiens dans des grandes compéti- tions internationales comme le tennis, le ski et la course automobile, que les autres pays, eux aussi, ont des champions. - Or, depuis quelques saisons grace a des efforts particulié- rement louables, voila qu’au Canada on s’intéresse a ce sport que l’on peut considé- rer comme Européen et A- méricain, la course automo- bile. Les Canadiens ont depuis cinquante ans et plus enten- du parler de la célébre course _du 500 milles a ?Indianapo- lis, en fin mai, chaque prin- temps. Mais, au Canada, il n’y avait jamais rien eu de semblable, alors qu’en Euro- pe les courses de formules différentes, et surtout dans des circuits plus restreints, sont des événements habi- tuels et l’on voit chaque pays présenter’ des courses de championnat. Aujourd’hui au Canada, les courses automobiles, dans di- verses parties du pays, se dé- roulent devant des foules considérables. Qu’il s’agisse de Mossport, prés de Toron- to, ou du Circuit Mont Trem blant, dans les Laurentides a quelques 60 milles de Mont- réal, lon trouve 4 ces en- droits des assistances excep- tionnelles. Au Québec, en plus de cir- cuits que l’on peut considé- rer majeurs, il existe, depuis quelques saisons, des empla- cements tels que Sanair prés de Saint-Pie, le Circuit Deux- Montagnes et quelques autres sites se spécialisant dans une formule et dans un genre par- ticulier. Quel que soit le genre de courses, qu’il s’agisse de For- mul A, B, ou de stock cars, ou encore ce que !’on appelk ~ communément “Les Brags- ters’, il convient de signaler Pintérét croissant des ama- teurs pour ces courses. ; Il suffit de voir la popula- tion d’une ville comme Trois-Riviéres laquelle pour une fin de semaine, a la fagon de certains centres européens tels que Monaco, Monza, Le Mans et autres, devient pour ainsi dire, un grand centre d’essai. La ville, en plus de connaitre une activité fébrile, - @ La Ligue Junior Saguenay-Lac Saint-Jean est l'une des formations qui fournit le plus de joueurs a la Ligue Ma- jeure Junior du Québec. Cette Ligue de Hockey a tou- jours été bien dirigée et plusieurs autres organisations auraient des lecons a tirer de ce groupement d’hommes de hockey. recoit des centaines de milli- ers de visiteurs qui s’entas- sent sur le parcours des boli- des aux silhouettes basses sélangant 4 la poursuite, des chefs de file. Ces jours-la, il est difficile de considérer la cité trifluvienne comme une ville du Québec, on se croi- rait plutdt dans la principau- té de Monaco. ~ Des assistances considéra- bles assistent a ces diverses courses et suivent avec un in- térét progressif toutes les dé- monstrations prodigieuses des conducteurs experts que Pon retrouve au volant de ces monstres vrombissants. I] va sans dire que certaines firmes . commerciales, devant l’inté- rét du sportif, n’ont guére tardé a commanditer des courses. Aujourd’hui le nom des compagnies rivalisent a- vec les marques d’essence, @huile et produits d’auto- mobiles pour présenter au pw. blic des spectacles exception- nels ‘soit dans‘ les pistes loca- les, ou dans‘les grands cir- cuits, - co Et quand on parle d’assistance, les ‘chiffres de 20,000 a 25,000 ou 4 30,000 personnes ne surprennent au- cunement les amateurs. Ceci veut dire évidemment que le grand public s’intéresse con- Sidérablement a la présenta- tion de telles courses. Il y a cing ans ou dix, 1a peine y voyait-on, une fois, par année, le nom du gagnant du 500 milles d’Indianapolis. Aujourd’hui, chaque fin de semaine, !’on trouve quantité de textes, photos, et articles sur les divers concours, les LE SOLEIL, courses sur les différents cir- cuits et la liste des partici- pants, selon les formules. Pourtant lon peut se de- mander d’ou viennent ces a- mateurs qui assistent a ces compétitions? : Les sports habituels tels le baseball et le football n’ont pas perdu leurs supporteurs, et les ama- teurs de courses de chevaux continuent d’affluer aux pis- tes locales, mais un nouveau groupe de sportifs, le spécia- liste qui s’amuse a bricoler sur son moteur, le mécanici- en du dimanche, et l’autre qui a soif de vitesse et d’aven ture se retrouvent 4 la piste. Pour lui, il a autant de plaisir a visiter le garage ‘‘ou le pit”, ou lon prépare les voitures, que d’assister lui-méme aux départs tonitruants. : L’ama- teur de courses d’automobi- le n’est pas comme le sportif moyen qui se contente d’as- sister 4 une joute de baseball, de football ou de hockey, a titre de spectateur; mais I’a- mateur de courses d’automo- biles est a la fois, un specta- -teur. et un participant, car cest aussi au bricoleur par excellence qui réve un jour de participer 4 son tour a “sa premiere course”. Au Québec, les courses se multiplient, et il faudra bien- tot réglementer ces nom- breux sites afin de fournir a Pamateur les meilleurs spec- tacles tout en donnant au pi- lote assurance d’un site en bonne condition: du point de vue sécurité, avec toutes les facilités pour le public. 10 NOVEMBRE 1972, XV