Oo Z | | | ne ee ae a a i WW re a nT ee ee ee ee ere oo Ot et cnt eta ” een ee ee tt teeta 2 - Le Soleil de Colombie, vendredi 15 décembre 1989 INFORMATION COURRIER -Monsieur le rédacteur,. Laissez-moi apporter quel- ques rectifications au sujet de votre reportage du ler décem- bre, sur lacrise financiére de La Société Francophone de Victo- ria. La synthése de l’ensemble de mes propos ne refléte pas du tout le sens de mon message. Votre article se termine en prétendant que dans cette affaire, je mets en cause la répartition des fonds alloués par le Secrétariat d’Etat aux associations de la Colombie Britannique et tout de suite aprés, vous me citez tout a fait hors contexte de facon a laisser croire que la Fédération des Franco-Colombiens est la sour- ce de nos problémes. Ceci est tout a fait faux. La Fédération des Franco-Colombiens n'a absolument rien a voir avec nos problémes financiers! De plus, la direction de la Fédération, lors du _ dernier Conseil des Présidents a, non seulement réalisé |’impasse financiére dans laquelle La Société Francophone de Victo- ria se trouvait, mais que c’était le cas pour toutes autres associations régionales. Toutes avaient de sérieux problémes financiers et que dans de telles conditions, il était bien difficile pour ces associations régiona- les de planifier des projets de développement communautai- re, social, politique ou culturel que! qu’ils soient. Derniérement, la Fédération a entamé des démarches auprés du Secrétariat d’Etat afin d’assurer une meilleure consul- tation des régions dans le cadre de la consultation nationale du Secrétariat d’Etat. Il est 4 noter également que la Fédération des Franco-Colombiens appuie ses membres qui oeuvrent dans le développement communau- taire, et plus particuliérement dans les projets de développe- ment. Tout me porte a croire que la direction actuelle de la Fédéra- tion est de plus en plus sensibilisée ala situation deses associations régionales mem- bres et que tout est mis en oeuvre afin de les aider a protéger leur avenir. Finalement, tel que mention- né a la fin de votre article, la Fédération des Franco-Colom- biens s’est vue renouveller son mandat de porte-parole officiel des Franco-Colombiens lors du dernier Conseil des Présidents et ce, particuliérement face au Secrétariat d’Etat et ala gestion provinciale du Programme des Langues officielles. Donnons la chance aux coureurs! Pascal d’Aodat Directeur général La Société Francophone de Victoria EN BREF... OTTAWA (APF): Le Con- grés mondial acadien aura lieu sur une période de 10 jours en aodt 1994, pour finalement culminer avec la féte nationale du 15 aodt. Ainsi en ont décidé les organisateurs de cette gran- diose manifestation populai- re acadienne, qui doit regrouper quelque part en Acadie pas moins de 25,000 personnes issus de la diaspora acadienne. Si le Comité d'implantation du Congrés a choisi cette date, c'est parce qu’elle coincide avec le 390iéme anniversaire de la fondation del’Acadie. Pour le président du Comité d’implantation du Congrés mondial acadien, André Boudreau, «ce sera l'occasion de célébrer, avec éclat, le triomphe de la vitalité acadienne sur |’éro- sion du temps». Pour le comité, il était important d’inclure la féte nationale acadienne du 15 aout dans le calendrier des activités. Avec le drapeau acadien et la date de 1755 (La, Déportation), cette féte est l'un des symboles autour desquels_ s’identifient les Acadiens. Justement, le choix de la région-hétesse sera annoncé le 15 aodt 1990. Bilinguisme Dans une étude sur les jeunes au Canada, Statistique Canada indique que le pourcentage de jeunes bilingues, qui était de 18.3 pour 100 lors du recensement de 1981, était de 20.5 pour 100 en 1986. La hausse est surtout remarquable chez les jeunes de 15 a 19 ans, ce qui confirme la popularité des cours diimmersion. A l'inverse, il semble y avoir un essoufflement du cdté des 20 a 24 ans. Si dans les provinces de Quest la situation n’a guére €volué, il en est tout autrement au Québec et au Nouveau- Brunswick. Dans cette derniére province, il faut méme parler d'une progression a la fois spectaculaire et étonnante. Maritimes Au Nouveau-Brunswick, le pourcentage de jeunes bilin- gues de 15a 19 ans est passé de 9.2 pour 100 en 1981 4a, tenez-vous bien, 36.8 pour 100 en 1986! L’étude ne donne pas les raisons pour cette incroya- ble hausse, et ne fait pas une distinction entre les jeunes anglophones et les jeunes francophones. Chez les jeunes de 20 a 24 ans, la hausse est plus modeste. Le nombre de bilingues passe de 32.1 pour 100, 4 33.3 pour 100. A Terre-Neuve, le pourcentage de jeunes bilingues de 15 a 19 ans est passé de 4.2 pour 100.en 1981 a 6.1 pour 100 en 1986. Chez les 20-24 ans, la hausse est minime, passant de 3.0 pour 100 a 3.3 pour 100. A I|’lle-du-Prince-Edouard, le pourcentage de bilingues chez les jeunes de 15 4 19 ans a connu une hausse importante, passant de 8.7 pour 100 a 13 pour 100. Chez les 20 a 24 ans, l’‘augmentation passe de 9.2 a 9.7 pour 100. En Nouvelle-Ecosse, 12.9 pour 100 des jeunes de 15 a 19 ans étaient’ en mesure de s’exprimer dans les deux langues officielles en 1986. Ils Session Photo a votre Domicile aussi Reproduction de Photos Anciennes Michel Gascon 685-1185 6taient 9.4 pour 100 en 1981. Chez les 20-24 ans, le pourcentage est passé de 8.8 a 10.2 pour 100. Centre Le Québec est la_ seule province oU on note une hausse importante chezles jeunes dans les deux catégories d’age. Ainsi chez les 15 a 19 ans, la proportion de bilingues est passé de 32.4 pour 100 4 38 pour 100 en 1986. On enregistre aussi une hausse importante chez les 20-24 ans. Ils étaient 45.2 pour 100 a pouvoir s’exprimer dans les deux langues officielles en 1986, par rapport 438.9 pour 100 cing ans plus té6t. Ces chiffres ne devraient pas étonner outre mesure. Statistique Canada révélait au mois d’avril que de toutes les grandes régions métropolitaines du Canada, la population montréalaise dans son ensemble était la plus bilingue au pays, avec un taux de 48 pour 100. L'Ontario comptait en 1986, 18 - pour 100 de jeunes bilingues chezles 15a 19 ans, une hausse par rapport a 1981 alors que ce pourcentage était de 15.2 pour 100. Chez les 20 a 24 ans, la hausse est faible, de 13.5 pour 100 en 1981 a 14.5 pour 100 en 1986. Rappelons quelaLoi 8 sur les services en francais est Officiellement entrée en vigueur le 19 novembre dernier dans cette province. L’Ouest Dans l'Ouest, le bilinguisme stagne, et régresse méme dans certaines provinces. Au Manitoba, la proportion de bilingues chez les 15419 ans.a augmenté, pour passer de 9.9 pour 100 en 1981, a 11.3 pour 100 en 1986. La hausse est insignifiante chez les 20 a 24 ans, pour atteindre 9.4 pour 100 en 1986, alors que cette proportion était de 9.1 pour 100 cing ans plus tot. Le pilinguisme n’a fait aucun progres chez les jeunes en Les jeunes québecois et néo-brunswickois de plus en plus attirés par |’anglais Saskatchewan. Le pourcentage de bilingues chez les jeunes de 15a19 ans, qui était de 5.7 pour 100 en 1981, a baissé 4 5.6 cing ans plus tard. Il est resté stable a5.4pour 100 entre 1981 et 1986 dans le groupe des 20 a 24 ans. S'il y a une légére hausse en Albertachezles 15419 ans (de 8 pour 100 en 1981 a 9.2 pour 100 en 1986), on note une baisse équivalente dans le groupe d’age des 20 a 24 ans. De 8.7 pour 100 qu’ils étaient en 1981, les jeunes bilingues ne for- maient plus que 7.2 pour 100 en 1986. En Colombie-Britannique, on, note une hausse dans les deux groupes d’age. De 8.3 a 11.1 pour 100en 1986 chezles 15a 19 ans, et de6.9a7.5 pour 100 chez les 20 a 24 ans. Le bilinguisme est en chute libre chez les jeunes du Yukon. La proportion de _ jeunes bilingues est tombée de 10.3 a 7.3 pour 100 chez les 15 a 19 ans, et de 11.4 a 7.7 pour 100 chez les 20 a 24 ans. Enfin dans les Territoires du Nord-Ouest, on enregistre une hausse dans le premier groupe d’age (de 3.8 pour 100 a 4.5 pour 100) et une légére baisse au sein du groupe de 20 a 24 ans (6.7 pour 100 a 6.3 pour 100). ~ = La terre peut nourrir le monde DEVELOPPEMENT EI PAIX de Covomsis a | &3 SO©LEII Le seutjournai en traricais de la Colombie-Britannique. ‘Président-Directeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Patrice. Audifax Journaliste responsable de ‘APF: Yves Lusignan Journaliste-coopérant : Pierre Sejournet Photocomposition: Suzanne Bélanger Coordonnateur administratif: Jacques Tang Publié par le Soleil de Colombie Ltée 980 Main, Vancouver, V6A 2W3 Aveociation de la | Canada, 20% - Etranger, 25$ | Numéro d’enregistrement: 0046. APF re Presse francophone os 683-7 092 Huh ner duteee =3] 683-6487 Abonnement 1 an: Courrier de 26me classe pourront ne pas étre publiés. Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). 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